Platoche a écrit :J'ai vraiment adoré Whiplash. Ce soir je regarde Rogue One...
comme quoi t'écoutes ce qu'on te dit parfois!
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Platoche a écrit :J'ai vraiment adoré Whiplash. Ce soir je regarde Rogue One...
Tu as tout a fait raison, Kishizo, les clichés véhiculés par les différents biopics m'ont toujours énervé, y compris les fictions comme Vicky Cristina Barcelona de W. Allen avec Bardem dans le rôle du peintre. Je préfère les films faits par des plasticiens sur des sujets qui ne touche pas l'art (Schnabel et son scaphandre, Lynch, Greenaway voire Burton). Ça ne m'empêche pas de garder dans un coin du disque dur la belle noiseuse (dont la "main" Bernard Dufour est morte l'année dernière, tout comme Rivette), Pollock, ou La ronde de Nuit de Greenaway. J'ai bien l'intention de les voir un jour.Kishizo a écrit :Sans discuter de la qualité du film que je n'ai pas vu, il est parfaitement possible d'aimer le jazz sans être dithyrambique envers ce film.Ulysse42 a écrit :Pareil. Après j'imagine que si on n'aime pas le jazz ce film doit être une torture. Mais il me semble que n'importe qui ayant au moins une passion artistique ou sportive peut comprendre et vivre ce film. Mais bon comme on dit, tous les goûts sont dans la nature.Olaf a écrit :Whiplash m'a électrisé comme peu de films l'ont fait. L'aspect sonore du film est immense.
J'en prends comme exemple mon pote autrichon gris passionné du genre et pour autant mitigé sur le film relevant d'ailleurs que le jazz proposé n'était pas de première jeunesse et très mainstream :
http://www.homecinema-fr.com/forum/oe-7 ... 58-30.html
J'aime beaucoup Charlie Parker et j'ai vu le film Bird et là j'avoue qu'il me faudrait le revoir pour m'assurer que ce n'est pas la bande son qui m'a fait l'adorer, j'adore son jazz tout comme celui de mon grand dieu de la discipline Coltrane.
Sur l'aspect de la création artistique, je trouve le film de Jacques Rivette La Belle Noiseuse remarquable.
Il est dommage de ne voir retenu la plupart du temps que la belle plastique d'Emmanuelle Béart, ce film a un intérêt bien supérieur à ses jolies lolos. Je ne sais pas si l'ami Vermeer a vu et aimé ce film, ce n'est pas certain non plus. Un passionné d'aviation aime t il forcément Top gun, je n'en suis pas certain non plus.
Je l'ai vu aussi dernièrement.Danish a écrit :J'ai enfin vu "Les 8 Salopards" de Tarantino (il était temps) et j'ai adoré !
C'est d'autant plus marquant pour moi que j'avais trouvé "Boulevard de la Mort" oubliable, "Inglorious Basterds" passable et "Django Unchained" pas mal sans plus.
Je le place d'office dans mon top 3 tarantinesque avec "Pulp Fiction" et "Kill Bill".
C'est moi ou ce film a un gros lien de parenté spirituelle avec "The Thing" ?
Eastwood a une production assez homogène et de qualité. Je n'ai pas du tous les voir non plus et notamment Gran Torino. Son classicisme ne me dérange nullement, mes références sont de vieux films. Un défaut qui m'énerve chez lui est sa tendance à en faire des tonnes dans les effets appuyés avec une bonne dose de pathos. A son image de Dirty Harry, il ne fait souvent pas dans la dentelle et va chercher le spectateur.ForeverGreen a écrit :Je suis peut-être pas objectif quand on parle d'Eastwood qui est un de mes réalisateurs préférés mais sur les 10 fims que j'ai vu parmi les 14 qu'il a tourné d'Impitoyable à Gran Torino, j'en vois pas un à jeter. Le seul qui est de qualité moindre, Space Cowboys, est quand même bien sympathique. Et même avant cela, je conseille à tout le monde de regarder son premier film, Un frisson dans la nuit, ou un western comme Pale Rider.
J'ai pensé aussi à Dix Petits Nègres mais je doute qu'il ait été une influence pour le réalisateur (ou alors minime). Ne serait-ce que par le principe fondateur de l'oeuvre de Christie: la justice. Le premier à mourir dans le film, contrairement au livre, est loin d'être le plus innocent.Kishizo a écrit :Je l'ai vu aussi dernièrement.Danish a écrit :J'ai enfin vu "Les 8 Salopards" de Tarantino (il était temps) et j'ai adoré !
C'est d'autant plus marquant pour moi que j'avais trouvé "Boulevard de la Mort" oubliable, "Inglorious Basterds" passable et "Django Unchained" pas mal sans plus.
Je le place d'office dans mon top 3 tarantinesque avec "Pulp Fiction" et "Kill Bill".
C'est moi ou ce film a un gros lien de parenté spirituelle avec "The Thing" ?
J'ai pensé pour ma part très fortement aux dix petits nègres d'Agatha Christie
Tarantino est un formidable recycleur de toutes les influences qui ont pu lui passer dans les mains.
Le jeu pourrait même être d'essayer de toutes les retrouver.
L'idée de son cinéma me semble de mélanger la folie et liberté du cinéma de série b ou z tout en la télescopant avec une rigueur de construction maladive et sciencifique du huis clos d'Agatha Christie. Dès réservoir dog, c'était sa recette et il prolonge depuis.
C'est du cinéma fun un peu comme Andy Wahrol pouvait l'être ailleurs avec son pop art.
C'est une blague ? Je l'ai trouvé presque sans interêts ! Il se regarde mais que c'est long et finalement y'a moins de la moitié du film qui se passe en expéditionRobeberic 1er a écrit :The Lost City of Z: chef d'oeuvre.
j'ai plutôt passé un bon moment au ciné devant The lost city of Z mais de là à parler de chef d'oeuvre, non pas pour moi.small a écrit :C'est une blague ? Je l'ai trouvé presque sans interêts ! Il se regarde mais que c'est long et finalement y'a moins de la moitié du film qui se passe en expéditionRobeberic 1er a écrit :The Lost City of Z: chef d'oeuvre.
Très loin d'être un chef d'œuvre mais ça reste subjectif !
Vu aussi , rien d'extraordinaire mais ça se laisse regarder sans déplaisir ...vertluisant74 a écrit :j'ai plutôt passé un bon moment au ciné devant The lost city of Z mais de là à parler de chef d'oeuvre, non pas pour moi.small a écrit :C'est une blague ? Je l'ai trouvé presque sans interêts ! Il se regarde mais que c'est long et finalement y'a moins de la moitié du film qui se passe en expéditionRobeberic 1er a écrit :The Lost City of Z: chef d'oeuvre.
Très loin d'être un chef d'œuvre mais ça reste subjectif !
Je ne m'exprime pas souvent sur ce post mais je ne peux pas laisser passer ça:Robeberic 1er a écrit :Moi j'ai adoré. Mais je suis fan de James Gray. Dans la lignée de Fitzacarraldo d'Herzog (dont certains plans semblent d'ailleurs être des citations directes). Mais là ou Herzog filme la violence de la jungle comme hostile et génératrice de folie (pour Herzog la nature n'est que violence et chaos (cf. Grizzly Man)), Gray fait de cette violence une expérience transcendantale (cf. le sublime plan de fin ou Percy Fawcett disparait littéralement en fumée). Expérience dans laquelle je suis personnellement totalement entré!
Cette semaine j'ai aussi regardé The Revenant d'Inaritu. Lui aussi film la foret. Mais mon dieu que la comparaison est à son désavantage... Je n'aime décidément pas du tout ce cinéaste qui se préoccupe beaucoup plus de nous en mettre plein la vue que d'autre choses... Les plans (le roi du grand angle...), les mouvement sont beaux (le prince du plan séquence...), les scènes impressionnantes. Mais ça ne raconte jamais rien.
Y'a un concept làRobeberic 1er a écrit :Puisqu'on est sur un forum foot, Inarritu c'est un peu l'ailier qui a de l'or dans les pieds, mais qui est plus occupé a faire des passements de jambes et des roulettes qu'a réaliser la passe simple qui mène au but. Inarritu: le Mollo du cinéma.
Toutafaitement d'accord.minetvert a écrit :Je ne m'exprime pas souvent sur ce post mais je ne peux pas laisser passer ça:Robeberic 1er a écrit :Moi j'ai adoré. Mais je suis fan de James Gray. Dans la lignée de Fitzacarraldo d'Herzog (dont certains plans semblent d'ailleurs être des citations directes). Mais là ou Herzog filme la violence de la jungle comme hostile et génératrice de folie (pour Herzog la nature n'est que violence et chaos (cf. Grizzly Man)), Gray fait de cette violence une expérience transcendantale (cf. le sublime plan de fin ou Percy Fawcett disparait littéralement en fumée). Expérience dans laquelle je suis personnellement totalement entré!
Cette semaine j'ai aussi regardé The Revenant d'Inaritu. Lui aussi film la foret. Mais mon dieu que la comparaison est à son désavantage... Je n'aime décidément pas du tout ce cinéaste qui se préoccupe beaucoup plus de nous en mettre plein la vue que d'autre choses... Les plans (le roi du grand angle...), les mouvement sont beaux (le prince du plan séquence...), les scènes impressionnantes. Mais ça ne raconte jamais rien.
Affirmer Qu'Inaritu ne cherche qu'à en mettre plein la vue cela prouve que tu n'as pas bien
Lu ses films. Babel, Amores perros, ou même biutifull tiens, c'est vrai que c'est du Michael Bay! ( que j'apprécie pour ce qu'il sait faire au demeurant )
Et puis dire que les plans ne racontent rien, c'est pas vrai non plus
Enfin, La comparaison le parallèle avec Gray ( que j'adore aussi ) et la citation Herzog n'a pas lieu d'être à part peut être pour NOUS en mettre plein la vue?...
Là tu parles de ce qui me passionne au cinéma! Je pense que les films d'Antonioni y répondent, les films de Van Sant du debut des années 2000 aussi. Dans un sens les digressions verbales de Tarantino aussi. Tout ce que j'aime au cinéma est résumé dans le plan de la rivière de "La Nuit du Chasseur" et je trouve que ça rejoint ton questionnement. Qu'y a-t-il après l'action? Au delà de la narration? Pour moi la qualité de tout film réside dans la réponse à cette question. C'est pour ça que le cinéma est un art de l'ellypse et du non-dit. "En ne montrant pas je donne au film à imaginer un au delà narratif". (raison de plus pour laquelle j'ai adoré la fin du James Gray!)Vermeer a écrit :
Birdman a enfin apporté une réponse à une question fondamentale qui me taraudait depuis 40 ans : que se passe-t-il dans les interstices entre les plans?
Pourquoi les personnages n'ont-ils pas une conversation sérieuse, certes infilmable, qui permettrait d'avancer dans la narration tout en perdant sur la route la plupart de nous autres spectateurs.
Tarantino c'est Gattuso, sanguinaire et bavard!Danish a écrit :Y'a un concept làRobeberic 1er a écrit :Puisqu'on est sur un forum foot, Inarritu c'est un peu l'ailier qui a de l'or dans les pieds, mais qui est plus occupé a faire des passements de jambes et des roulettes qu'a réaliser la passe simple qui mène au but. Inarritu: le Mollo du cinéma.
Abdelatif Khechiche, ce serait quel genre de footballeur lui ?
Et tarantino ?
Oui bien sûr, quelques films avaient répondu auparavant à cette question, mais incomplêtement.Robeberic 1er a écrit :Là tu parles de ce qui me passionne au cinéma! Je pense que les films d'Antonioni y répondent, les films de Van Sant du debut des années 2000 aussi. Dans un sens les digressions verbales de Tarantino aussi. Tout ce que j'aime au cinéma est résumé dans le plan de la rivière de "La Nuit du Chasseur" et je trouve que ça rejoint ton questionnement. Qu'y a-t-il après l'action? Au delà de la narration? Pour moi la qualité de tout film réside dans la réponse à cette question. C'est pour ça que le cinéma est un art de l'ellypse et du non-dit. "En ne montrant pas je donne au film à imaginer un au delà narratif". (raison de plus pour laquelle j'ai adoré la fin du James Gray!)Vermeer a écrit :
Birdman a enfin apporté une réponse à une question fondamentale qui me taraudait depuis 40 ans : que se passe-t-il dans les interstices entre les plans?
Pourquoi les personnages n'ont-ils pas une conversation sérieuse, certes infilmable, qui permettrait d'avancer dans la narration tout en perdant sur la route la plupart de nous autres spectateurs.
Mais je trouve pas qu'Inarritu et Birdman y réponde parce que justement il montre tout. Je n'imagine plus. J'entends tout a fait la relation "folie=perte dans le plan sequence", sauf que moi je ne vois plus que le plan séquence et plus la folie. Le procédé prend le pas sur son utilité. Et je reproche cela a l'ensemble de sa filmographie.
T'as pas du aimer la fin d'Interstellar j'imagine.Robeberic 1er a écrit :Là tu parles de ce qui me passionne au cinéma! Je pense que les films d'Antonioni y répondent, les films de Van Sant du debut des années 2000 aussi. Dans un sens les digressions verbales de Tarantino aussi. Tout ce que j'aime au cinéma est résumé dans le plan de la rivière de "La Nuit du Chasseur" et je trouve que ça rejoint ton questionnement. Qu'y a-t-il après l'action? Au delà de la narration? Pour moi la qualité de tout film réside dans la réponse à cette question. C'est pour ça que le cinéma est un art de l'ellypse et du non-dit. "En ne montrant pas je donne au film à imaginer un au delà narratif". (raison de plus pour laquelle j'ai adoré la fin du James Gray!)Vermeer a écrit :
Birdman a enfin apporté une réponse à une question fondamentale qui me taraudait depuis 40 ans : que se passe-t-il dans les interstices entre les plans?
Pourquoi les personnages n'ont-ils pas une conversation sérieuse, certes infilmable, qui permettrait d'avancer dans la narration tout en perdant sur la route la plupart de nous autres spectateurs.
Mais je trouve pas qu'Inarritu et Birdman y réponde parce que justement il montre tout. Je n'imagine plus. J'entends tout a fait la relation "folie=perte dans le plan sequence", sauf que moi je ne vois plus que le plan séquence et plus la folie. Le procédé prend le pas sur son utilité. Et je reproche cela a l'ensemble de sa filmographie.
pas vu.Faiseur de Tresses a écrit : T'as pas du aimer la fin d'Interstellar j'imagine.