Pour mesure l'exploit que c'est, il s'agit seulement du 5ème quadruplé de l'histoire des championnats du monde de biathlon (sur 232 courses individuelles). Les précédents :
- en 1984, soviétique, sur l'individuel femmes
- en 1990, soviétique, sur l'individuel hommes
- en 2009, norvégien, sur le sprint hommes
- en 2023, norvégien, sur le sprint hommes (on était tout proche du quintuplé, seul Pidruchnyi s'intercale)
À noter l'excellente performance de Jeanne Richard, également, 15ème avec 2 fautes (c'est la mieux classée dans ce cas de figure devant, excusez du peu, la championne du monde 2021 de l'individuel, Marketa Davidova). Et elle n'a que 21 ans.
Ce qui est assez hallucinant, et c'est très important dans la perspective de la poursuite, ce sont les écarts. Preuss est à 1:05, Vittozzi à 1:06, H. Oeberg à 1:07, E. Oeberg à 1:09, Arnekleiv à 1:36, Voigt à 1:43, Magnusson à 1:45, Tandrevold à 1:57, Knotten à 2:13, Hettich à 2:15, Brorsson à 2:22 pour Julia Simon (et seulement 5" de moins pour Justine Braisaz), et Haecki s'est tellement foiré qu'elle n'est même pas qualifiée. Ça fait large trois fautes au tir de marge, vu le rythme sur les skis. Tu te dis qu'avec deux cartouches, t'as déjà 75% de chances d'avoir l'or dimanche
