Elliev a écrit : ↑15 déc. 2021, 21:21
NomDeStade a écrit : ↑15 déc. 2021, 20:54
Rien d'étonnant à voir Dupraz parler de confiance et de talent à mon avis. Puel a oublié un fondamental : un joueur pro confirmé a aussi été un jeune pro à un moment donné et avait dû faire ses preuves, donc se faire griller par un petit jeune qui disparaît au bout de 5min, ça doit foutre les boules mais à un point au pro confirmé..
C'est qui les joueurs pros confirmés grillés par des petits jeunes ?
C'est très étonnant Elliev, j'allais poser cette même question, tu me l'as piqué
Sans doute le club des cinq sur lesquels souhaitait s'appuyer Sablé
Je dois avouer que j'étais curieux de voir les progrès de Sablé, à son premier passage, il n'avait pas encore glané autant d'expérience, mais il reste catastrophique. Ce gars n'a aucune psychologie, enlever le brassard à Camara est idiot, il est le joueur de l'entre deux, ni considéré comme jeune, ni considéré comme vieux cadre. Je pense qu'à un moment comme l'a dévoilé Honorat les rapports entre les jeunes et les anciens n'étaient pas au beau fixe. Ce qui n'a rien d'étonnant, on se rapproche des gens qui ont le même vécu. Toute la difficulté de notre effectif est que pour s'en sortir, il y a besoin de tout le monde. Nos anciens ont l'expérience mais ne peuvent prétendre au statut de cadre pour différentes raisons, le physique, la maladresse, l'irrégularité, nos jeunes n'ont pas l'expérience mais l'envie de démontrer, ils sont au début de leur carrière et malgré les erreurs, il y a besoin de les voir apporter leur pierre à l'édifice d'un éventuel maintien.
Puel dans un premier temps apparaît forcément comme méchant avec les supposés cadres, car il les met en concurrence avec les jeunes quitte à les mettre sur la touche s'il estime qu'ils ne sont pas compétitifs, cela a été le cas de Boudebouz et Khazri. Ces derniers n'étaient plus à une période à niveau. Tu les fais jouer hors de forme physique, on en fera pas le reproche au coach, mais aux joueurs, car ils seront sur le terrain et feront de mauvaises prestations. Mis de côté, le coach supportera les sarcasmes parce que les absents ont toujours raison. Ce que je constate c'est que les deux se sont remis en question et sont revenus à un meilleur niveau, ils l'admettent eux-mêmes. Jugé à l'aune de ce changement et de leur retour en forme avant éventuelle rechute, on fait le reproche au coach qu'ils avaient été écartés au préalable. A l'inverse, un Aouchiche a eu du temps de jeu, ce dernier a sans doute relâché ses efforts se croyant arrivé, Puel l'a alors mis de côté. De même un Gourna, la progression d'un jeune joueur n'est pas linéaire et il peut également avoir besoin de comprendre qu'il doit encore travailler. Il n'y a pas de cadres réels dans cette équipe pour différentes raisons, le coach se livre à un exercice de voltige pour composer la meilleure équipe du moment. Si à l'extérieur le coach d'une telle équipe est appelé à morfler médiatiquement, sa réussite est lorsqu'après quelques tensions naturelles dues aux mauvaises habitudes liées aux statuts accordés, le groupe se raisonne à considérer que les décisions du coach sont dictées par l'intérêt commun. Alors tous les joueurs savent qu'ils peuvent jouer et participeront s'ils adoptent le bon comportement. L'ambiance est alors pacifiée dans le vestiaire et lorsqu'on rencontre un gros et que plusieurs joueurs manquent à l'appel blessés ou suspendus, le coach ne pleurniche pas, n'en fait pas tout un cas, d'autres prendront leur place, nul n'est irremplaçable, car nous formons un groupe. Bien entendu cela n'empêche que nous ne possédons pas de joueurs cadres et que la mission maintien est difficile, mais il ne faut pas que cette considération entre dans la tête des joueurs, sinon c'est la fin. Raison pour laquelle un bon coach doit à mon avis également pratiquer ce que certains reprochent comme de la langue de bois. C'est tellement plus facile de balancer que son équipe est faible et manque de joueurs performants fiables, cela ne créera pas une planche à billets à nos clowns de la direction.
Le passage de Puel m'aura fait du bien. C'est quelqu'un se moquant de l'image personnelle renvoyée tant que c'est pour le bien de son équipe. Tout le contraire de Romeyer qui ne pense qu'à être aimé, c'est sans doute ce qui a pu être le moteur lui permettant d'arriver à un poste exposé médiatiquement alors qu'il n'a pas forcément le talent. Seulement une fois en poste, le bon dirigeant doit faire passer son ego à la trappe. Il n'est plus là pour plaire, mais prendre les décisions dans l'intérêt du club quitte à être impopulaire. La conférence de presse suite à l'éviction de Printant en est une démonstration éclatante. Il a viré, mais il se croit obligé de donner l'image du décisionnaire meurtri par la décision et se plante totalement dans ses expressions pour au contraire apparaître comme rabaissant le congédié. C'est tout Roro, la soif d'être aimé, et si une certaine lucidité lui laisse percevoir des dissidents n'appréciant pas son œuvre à sa juste valeur, ce sont des abrutis. Roro va retrouver du plaisir, il réintègre sa place de patriarche vert et adoube le nouveau venu d'un petit pince joue lequel est tellement satisfait de pouvoir coacher l'équipe à l'étoile. Je ne sais pas pourquoi parfois je me sens lassé, qu'importe les résultats, nous avons du spectacle en coulisse. On repart pour un cycle et si on a déjà eu l'impression de vivre ces scènes, peu importe, l'esprit commun avance vers l'inconnu, savourons la chance de tourner sur nous-mêmes, espérons juste ne pas perdre l'équilibre, nous sommes tellement sympas et aimés, rien ne peut nous arriver. Nous sommes la Roro team des Derviches Tourneurs bientôt sur les scènes égyptiennes
