ed de glasgow a écrit : ↑28 févr. 2020, 20:54A noter quand meme, que Clough a aussi gagner le titre avec Derby County et Sir Alex a meme gagner une Coupe d'Europe (1983) avec Aberdeen !Chaac a écrit : ↑28 févr. 2020, 19:36J'espère que tu me pardonneras de ne pas être tout à fait d'accord avec toi sur un point : la fusée à 2 étages Batteux-Herbin. Une fusée pour qu'elle fonctionne, il lui faut 3 étages. Le 1er qui va lui permettre de s'extirper de sa plate-forme de lancement, un 2e pour quitter l'atmosphère et un 3e pour atteindre le point fixé dans l'espace pour mettre en orbite un satellite. À Sainté c'est Jean Snella qui a tout mis en place pour préparer le lancement de la fusée (premier titre en 1957, remontée de D2 en 63 et 2e titre de Champion de France dans la foulée en 64), Albert Batteux n'a fait que se glisser dans les habits de Snella, avec lequel d'ailleurs il était en totale harmonie (voir leur complicité à la tête de l'EdF pour l'épopée suédoise de 58). Jean Snella a vraiment révolutionné le football stéphanois à partir de 1956, et Albert Batteux en faisait de même en parallèle du côté de Reims. C'est d'ailleurs en raison de cette identité de conception que Snella a murmuré/ suggéré à l'oreille de R.Rocher le nom de Batteux. Quant à Herbin, s'il a pris la suite, c'est pas du tout pour l'image qu'il donnait, mais parce qu'il était en quelque sorte l'héritier naturel de Jean et d'Albert, qu'il a eu tous les deux comme entraineur (il est arrivé du Cavigal de Nice -club formateur qui n'avait pas de section au-delà des Juniors- et a tout de suite joué), et qu'après 14 années au plus haut niveau, et les séquelles de la grave blessure subie à la CDM 66 (merci Nobby Stiles ), il était temps de donner une autre tournure à sa carrière.Couramiaud Poitevin a écrit : ↑28 févr. 2020, 15:25Je persiste et je signe. Saint Etienne 76, c'était une fusée à deux étages : Batteux qui a tout mis en place pour faire décoller la fusée, et ensuite Herbin qui avait la jeunesse, la fougue et la rigueur pour finir le travail et propulser l'équipe aux plus haut sommets.
Forcément, tout le monde a regardé la finale sans chercher à comprendre la somme de travail de fond accomplie depuis des années, et tout le monde crédite toute la réussite au gars qui est sur le banc, qui en plus est parfaitement télégénique : jeune, viril, et avec une une touffe rousse et frisée qui le rend unique et immédiatement identifiable par le profane.
C'est peut-être ce qui va se rejouer à l'ASSE, si tout va bien : Puel est en train de tout rebâtir, il se cogne en ce moment le travail de remettre les esprits à l'endroit (voir affaire Ruffier), il va poser les bases du fonctionnement qui va permettre au club à la fois d'être performant et d'être financé par la vente de ses jeunes au moment idéal.
Une fois que tout sera en place, il pourra laisser la place à un battant plus jeune plein d'énergie qui aura pu se former à ses côté, par exemple Sablé, qui communiquera son énergie à un collectif déjà installé.
Un jour, on jouera brillamment la Champion's League, et ce jour là, ce sera Sablé sur le banc.
Puel sera déjà ailleurs depuis longtemps.
C'est ce qui c'est passé avec Herbin et Batteux.
Un dernier point : ce n'est pas parce qu'il n'a pas réussi hors de Sainté, qu'il n'est pas un grand entraineur. Matt Busby (MU), Bill Shankly (Liverpool), Brian Clough (Not.Forest), Sir Alex ... (liste non-exhaustive !), avant lui ont été les légendaires entraineurs d'un seul club, et pour les aficionados de ces clubs ils sont à tout jamais GRANDS.
C'est même ça qui l'a fait connaître. Prendre un club anonyme de deuxième division et en faire un champion d'angleterre. Il a refait la même chose avec Forest longtemps après mais entretemps il a eu une traversée du désert initiée par le délire des 40 jours à Leeds : The Damned United