(HS) La Bibliothèque Verte

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Mes coups de coeur littéraires, Mon Très Cher Vertigogo ? Il suffit d'aller voir mon excellent site artisanal ! Remis zà jour tous les 15 jours.

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Avec toutes les conneries que j'ai écrites sur Gomis, comme il navigue dans mon secteur avec son 38 tonnes, j'ai pas envie, s'il me lit, qu'il prenne ma vitrine pour une place parking.

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pub !

Durant la Fête du livre de Saint-Etienne, j'aurai la joie, le plaisir et l'avantage d'accueillir toute la journée du dimanche 25 octobre, l'arbitre Bruno DERRIEN.
Si vous avez des choses à lui dire, des tartes à la crème à lui offrir, voire un livre ou deux à acheter (restons optimiste) ou je ne sais quoi d'autre encore, profitez donc de l'occasion.

Deux livres à son actif :

A BAS L'ARBITRE... corrosif, paraît-il ...
et LE BÊTISIER DE L'ARBITRAGE...

Sinon, je réitère l'invitation habituelle pour ceux qui passent pas loin de venir me saluer...

[...]

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Gomis si tu nous lis :

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TERRORISTE !

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TERRORISTE !

Le voyage, aurélien, les mémoires de chateaubriand... y'a du lourd, et de l'excellent choix

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coucou

[minetvert]

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Le voyage, aurélien, les mémoires de chateaubriand... y'a du lourd, et de l'excellent choix

ça donne envie chapeau !! nul doute que je viendrai fouiner dans ta bibliotheque pour ma venue lors du derby.
PS: excellent résumé du Nobel de la saucisse

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COUCOU

Ces deux jours -------------------> Fête du livre...

Plutôt que de tourner comme des fiardes à droguer le mache devant le stade, courattez donc sous le chapiteau où c'est qui y a plein de livres qu'à force ça vous fiche la lourde avec tout ce monde qui virole autour.

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ça fera plaisir à Buddenbrook... et à Castorp , je viens de finir La Montagne magique, de Thomas Mann. Livre dans la veine des grands romans intellectuels germaniques du début du XXème siècle, considéré par beaucoup comme un monument de la littérature mondiale, il plaira sans doute aux amateurs du genre, traitant avec beaucoup de finesse et d'érudition des grandes questions métaphysiques atemporelles aussi bien que des enjeux civilisationnels de l'époque.
La forme général est remarquable mais, pour ma part, je suis resté un peu sur ma faim, tant l'auteur semble se contenter d'un inventaire général sans jamais vraiment rien trancher ou approfondir. Certains passages m'ont même complètement échappé (quel intérêt de mêler psychanalyse et spiritisme? Est-ce une critique de la psychanalyse ? Une critique de ses critiques?). Certains thèmes me semblent par ailleurs avoir un peu vieilli. Bref, dans le genre, je considère qu'on est loin d'atteindre le niveau d'un chef d'oeuvre comme L'homme sans qualités, de Musil.

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ça fera plaisir à Buddenbrook... et à Castorp , je viens de finir La Montagne magique, de Thomas Mann. Livre dans la veine des grands romans intellectuels germaniques du début du XXème siècle, considéré par beaucoup comme un monument de la littérature mondiale, il plaira sans doute aux amateurs du genre, traitant avec beaucoup de finesse et d'érudition des grandes questions métaphysiques atemporelles aussi bien que des enjeux civilisationnels de l'époque.
La forme général est remarquable mais, pour ma part, je suis resté un peu sur ma faim, tant l'auteur semble se contenter d'un inventaire général sans jamais vraiment rien trancher ou approfondir. Certains passages m'ont même complètement échappé (quel intérêt de mêler psychanalyse et spiritisme? Est-ce une critique de la psychanalyse ? Une critique de ses critiques?). Certains thèmes me semblent par ailleurs avoir un peu vieilli. Bref, dans le genre, je considère qu'on est loin d'atteindre le niveau d'un chef d'oeuvre comme L'homme sans qualités, de Musil.

Arf, je savais que t'allais faire la fine bouche .

[bab'trot]

ça fera plaisir à Buddenbrook... et à Castorp , je viens de finir La Montagne magique, de Thomas Mann. Livre dans la veine des grands romans intellectuels germaniques du début du XXème siècle, considéré par beaucoup comme un monument de la littérature mondiale, il plaira sans doute aux amateurs du genre, traitant avec beaucoup de finesse et d'érudition des grandes questions métaphysiques atemporelles aussi bien que des enjeux civilisationnels de l'époque.
La forme général est remarquable mais, pour ma part, je suis resté un peu sur ma faim, tant l'auteur semble se contenter d'un inventaire général sans jamais vraiment rien trancher ou approfondir. Certains passages m'ont même complètement échappé (quel intérêt de mêler psychanalyse et spiritisme? Est-ce une critique de la psychanalyse ? Une critique de ses critiques?). Certains thèmes me semblent par ailleurs avoir un peu vieilli. Bref, dans le genre, je considère qu'on est loin d'atteindre le niveau d'un chef d'oeuvre comme L'homme sans qualités, de Musil.

L'homme sans qualité" m'est tombé des mains" (il est vrai, il y a au moins 20 ans), en revanche je garde un souvenir assez merveilleux de la montagne magique , car dans ta critique du livre tu occultes ce qui en fait le sel et sans doute le plus interessant: une mise à distance humoristique des protagonistes: le héros vient visiter son cousin dans un sanatorium, il n'est pas malade, mais il se laisse convaincre de l'être, pour vivre dans ce lieu coupé du monde où il participe à des conversations oisives et intelligentes sur le monde (les interventions de l'intellectuel italien Settembrini, philosophe des Lumières), il tombe amoureux platoniquement de Claudia Chauwchat...Bref, grosso modo, il ne se passe rien dans ce roman, mais on comprend que le héros veut échapper à la société, à son destin et peut-être à la catastrophe finale de la 1ère guerre mondiale, car la dernière scène le montre gambadant allègrement sur le champ de bataille de Verdun dans un assaut meurtrier...Tout ceci conté à distance par T.Mann qui se moque des petits tourments bien vains de son héros dans son asile doré...

Le roman pourrait être perçu comme une mise en forme ironique du même thème que le monde d'hier de Zweig , une réflexion sur l'optimisme béat d'un monde meilleur en train de se construire à la fin du XIXème et s'écroulant avec la catastrophe de la 1ère GM.

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ça fera plaisir à Buddenbrook... et à Castorp , je viens de finir La Montagne magique, de Thomas Mann. Livre dans la veine des grands romans intellectuels germaniques du début du XXème siècle, considéré par beaucoup comme un monument de la littérature mondiale, il plaira sans doute aux amateurs du genre, traitant avec beaucoup de finesse et d'érudition des grandes questions métaphysiques atemporelles aussi bien que des enjeux civilisationnels de l'époque.
La forme général est remarquable mais, pour ma part, je suis resté un peu sur ma faim, tant l'auteur semble se contenter d'un inventaire général sans jamais vraiment rien trancher ou approfondir. Certains passages m'ont même complètement échappé (quel intérêt de mêler psychanalyse et spiritisme? Est-ce une critique de la psychanalyse ? Une critique de ses critiques?). Certains thèmes me semblent par ailleurs avoir un peu vieilli. Bref, dans le genre, je considère qu'on est loin d'atteindre le niveau d'un chef d'oeuvre comme L'homme sans qualités, de Musil.

L'homme sans qualité" m'est tombé des mains" (il est vrai, il y a au moins 20 ans), en revanche je garde un souvenir assez merveilleux de la montagne magique , car dans ta critique du livre tu occultes ce qui en fait le sel et sans doute le plus interessant: une mise à distance humoristique des protagonistes: le héros vient visiter son cousin dans un sanatorium, il n'est pas malade, mais il se laisse convaincre de l'être, pour vivre dans ce lieu coupé du monde où il participe à des conversations oisives et intelligentes sur le monde (les interventions de l'intellectuel italien Settembrini, philosophe des Lumières), il tombe amoureux platoniquement de Claudia Chauwchat...Bref, grosso modo, il ne se passe rien dans ce roman, mais on comprend que le héros veut échapper à la société, à son destin et peut-être à la catastrophe finale de la 1ère guerre mondiale, car la dernière scène le montre gambadant allègrement sur le champ de bataille de Verdun dans un assaut meurtrier...Tout ceci conté à distance par T.Mann qui se moque des petits tourments bien vains de son héros dans son asile doré...

Le roman pourrait être perçu comme une mise en forme ironique du même thème que le monde d'hier de Zweig , une réflexion sur l'optimisme béat d'un monde meilleur en train de se construire à la fin du XIXème et s'écroulant avec la catastrophe de la 1ère GM.

Je trouve que Clawdia est le personnage le plus réussi du livre, toute de suavité et d'impertinence bienveillante, un profil assez original. J'aime bien aussi sa présence lointaine et intermittente, qui rend assez bien, je trouve ce que peuvent être les relations humaine dans la vie.

Par contre, je ne suis pas trop client des adresses directes de l'auteur au lecteur, des prises de recul sur l'oeuvre dans le fil de la narration.

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"J'ai lu Battling le ténébreux et c'est plutôt bien d'après mes souvenirs: vite lu, collection en rouge (payot?) l'auteur est bien un camarade de Sartre qui a versé comme lui dans un stalinisme de mauvais aloi et donc pour les mêmes raisons m'est antipathique..."

Pour répondre à Bab trot quant au soi-disant passé trostsko communiste de Vialatte, je ne suis pas certain de celà. Il a certes eu des sympathies socialistes dans les années 30 mais je crois qu'il a par la suite beaucoup évolué pour devenir plus ou moins anarcho de droite.
Battling le ténébreux que je suis en train de lire sera apprécié par tous ceux qui aiment les ambiances désuetes IIIème République, rural. Celle de l'ambiance d'une petite ville de province qui ressemblait à la campagne, ou l'odeur du potager se mêle à la confiture familial.
Les premiers émois amoureux, les espiegleries de 3 gamins attachants dans un style unique font de ce court roman de Vialatte un des romans majeurs de la littérature francaise de la première partie du XXème siècle.
Vialatte est à recommander.
Pour Vertigogo qui apprécie Kafka, Vialatte est le premier à l'avoir traduit en francais.

Par ailleurs deux questions plus dont la première est plusludique.
Quels livres emporterez cet été en vacances?
Que pourriez vous me conseiller comme polars( anglais et us)

Bonne soirée de lecture

Je viens de lire Battling le ténébreux. Le style est sophistiqué est très bien maîtrisé : un peu comme dans Giono, on dirait de la prose poétique sur toute la longueur du récit (assez court, il est vrai).
Le sujet de l'adolescence tourmentée est intéressant et l'angle semble pertinent mais je suis un peu resté sur ma faim : ça manque un peu de profondeur et/ou d'audace.

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La rentrée littéraire approche, je vous recommande donc un livre... pas vraiment récent mais immanquable.
Sa lecture n'a laissé personne de marbre et à vrai dire je n'ai pas lu une seule critique négative à son sujet.





Quatrième de couverture :

Au commencement est une expérience un peu folle, consistant à confronter des milliers d’enfants à l’ordinateur le plus puissant du monde, et destinée à découvrir d’éventuels génies. Les crédits alloués à l’opération sont fatalement rognés et il ne reste bientôt plus qu’un informaticien au centre de recherches sur l’informatique de Berkeley, un jeune homme extrêmement gentil appelé Jimbo Farrar. Un jour, l’ordinateur détecte sept enfants à l’intelligence hors du commun. Les sept ne se rencontrent que des années plus tard, à l’âge de quinze ans, à New York. Une équipée nocturne dans Central Park tourne à la boucherie : ils sont agressés, battus, pour certains violés. Quelqu’un va devoir payer. Seul Farrar semble capable de s’interposer à leur indestructible haine. Est-il ou non de leur côté ?


Avis personnel :

Non content d'être une oeuvre remarquable par son intrigue et son suspense, ce livre se révèle marquant tant il aborde des sujets délicats (l'intélligence hors norme et l'isolement qu'elle provoque, l'adolescence brisée, la soif de vengeance) à travers un angle inédit, violent, cruel, haineux...

Bref un roman dévastateur et à même d'ébranler son lecteur ! A lire absolument, au détriment de toutes les niaiserie à venir (et notamment Un roman frannçais. Pffff ! )

Une de mes oeuvres préférées, sans l'ombre d'un doute, qui à sa place dans les meilleures bilbliothèques.

Arf, nous n'avons pas les mêmes goûts, Edward.

Je ne sauverais pas grand chose de ce livre, tout juste distrayant. Livre grand public (à mi-chemin entre Musso et Dantec, disons), court et facile à lire, mais l'absence de style est un peu agaçante pour quelqu'un qui aime la littérature. L'idée de départ est bonne mais pas complètement exploitée et la fin est décevante.

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"Berlin Alexanderplatz" d'Alfred Döblin vient de ressortir avec une nouvelle trad. Pour ceux qui aiment Céline, c'est dans la même veine : les bas fonds du Berlin des années 30, décrit avec une langue truculente et un style décapant. La misère sociale du petit peuple berlinois, annonciatrice du nazisme, est décrite en creux. Pas facile à lire, mais vraiment excellent.

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Un excellent résumé de la situation actuelle de l'ASSE par un auteur tchèque à la plume vivante qu'on ne savait pas aussi impliqué dans les coulisses du club. Je pense qu'on devrait rapidement en reparler

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Mateo Falcone habite à la lisière d’une forêt à Porto Vecchio, en Corse. Un jour, il décide de partir chasser avec sa femme. Didier, son fils, arbitre ce soir-là un match de foot-ball à Saint-Etienne. Incidents à la fin du match. Le jeune homme refuse alors un but parfaitement valable pour les Verts. Une dizaine de minutes plus tard, il refuse cette fois-ci un pénalty totalement évident aux Verts, et permet ainsi la victoire de leur adversaire du soir : Auxerre.
Fortunato, le traître de l'histoire, car il y a toujours un traître dans les histoires corses, Fortunato, donc, donne le numéro de portable du vieux Mateo à un Magic Fan qui lui envoie aussitôt un sms, en contant toute l'histoire de la perfidie de son fils. Didier, qui a eu connaissance du sms par son agent rémunérateur de la Ligue, fuit et se cache dans une sanisette puante de la place Carnot.
Mateo, lisant le message, entre dans une rage folle, jette sa femme dans les orties, enfourche son cheval et, le fusil en bandouillère, aborde un ferry, puis cavale toute la nuit depuis Toulon jusqu'à la cachette de son fils, ce fils perdu qui a sali l'honneur du clan Falcone, lors de cette sombre soirée. Une fois sur place, au petit matin, après avoir pulvérisé trois radars sur l'autoroute A7, un mouchoir sur le nez, une bombe de désodorisant "fraîcheur marine" à la main, il tape à la porte de la sanisette, et tient à peu près ce langage :

"Didier, tu l'ouvres cette porte, où je m'énerve". ( Entre nous soit dit, quel style ! )

Didier reconnaissant la voix de son père, ouvre la porte, les coucougnettes tremblantes, pour tenter de se justifier. Mais son père, ivre de désespoir, le tue d'un coup de fusil dans la tête.

Prosper Youplaboum Mérimée, le bien nommé, nous conte ici une histoire tragique, qui croyez moi, va friser le Prix Goncourt sans nul doute. A lire d'urgence.

[Danish]

Bonjour,

Demande de conseil

Pour l'anniversaire de mon père, grand amateur de polars un peu glauques (style Millénium pour prendre un exemple connu), j'avais pensé à lui offrir les deux tomes parus de la trilogie de Raphaël Cardetti

Des avis si quelqu'un en a lu au moins un ?

LE PARADOXE DE VASALIS

et
LE SCULPTEUR D'ÂMES

[deadken]

J'ai commencé celui-ci, je n'arrive plus à décrocher :

[Danish]

Ca ne répond pas vraiment à ma question mais je prends note

[thomas99]

les nouvelles aventures de Myron Bolitar