Laurent Batlles :
Coach, ce soir, l'ASSE est retombé dans ses travers en encaissant trois buts...
On se met un but contre notre camp sur un corner qu’on doit éviter. Sur le deuxième, c’est un enchaînement d’erreurs individuels. On va considérer que sur le troisième, ils ont le droit de marquer un beau but. Prendre trois buts à l’extérieur, rend impossible d’envisager quoi que ce soit.
Comment expliquez-vous cela ?
Il y a des joueurs qui ne sont pas au niveau tout simplement. À eux de prendre leur part de responsabilité. Certains revenaient de blessure, ils n’étaient peut-être pas prêts malgré les bonnes choses montrées à l’entraînement. Globalement, on a manqué de cohésion défensive. Je veux bien protéger tout le monde mais dans l’investissement, le duel et le comportement, on n’a pas été au niveau. Bien sûr, cela m’appartient aussi mais il y a des attitudes que je ne vois pas à l’entraînement et que je retrouve en match. C'est ce qui me pose problème.
Êtes-vous agacé après cette défaite ?
Le constat, c’est qu’on n’a pas fait le match qui fallait, notamment sur la première période. Certes, on a frappé 19 fois, on a eu des possibilités… Mais je ne sais pas quoi dire de plus. On a manqué de combativité, il faut un autre état d'esprit. Je suis vraiment déçu de ne pas avoir vu tout ce que je vois de positif la semaine ou ce que j’ai vu sur certains matchs. On n’a pas de constance, on a l’impression de subir et ce n’est pas ce qu’il faut.
Comment vous projetez-vous sur la suite ?
On a la chance de pouvoir rejouer rapidement chez nous. Il y a ce match important qui arrive face à Rodez (samedi, 15h). Les joueurs doivent prendre leurs responsabilités. Personnellement, je dois assumer mes choix. Je n’en veux à personne, je suis avec mes joueurs, mais cette prise de conscience leur appartient.
Victor Lobry :
"Aujourd'hui, on a été plus entreprenants que d'habitude en début du match et on a réussi à revenir au score mais on a pris trois buts, ça fait ch.... ! On ne peut pas continuer à encaisser autant de buts, ce n'est pas normal. Il faut que tout le monde en fasse plus. Il n'y a pas de peur dans le vestiaire mais il y a beaucoup de déception."
Conférence de presse après ASSE - Caen
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Re: Conférence de presse après ASSE - Rodez
Laurent Batlles, JF Soucasse :
Coach, comment analysez-vous le revers enregistré cet après-midi contre Rodez (0-2) ?
C’est compliqué. Ce soir, je suis désolé pour les gens qui sont encore venus très nombreux. J’ai vécu de grands moments dans ce stade… Vivre ça, ce n’est pas ce que je voulais. Que dire ? Qu’on a fait le match qu’il fallait ? Non. Il y a beaucoup de déception. Je pense aussi à toutes les personnes du club, les supporters qui vivent tout cela difficilement. Les attitudes ne sont pas bonnes. On doit changer beaucoup de choses pour revenir à un certain niveau sur le terrain et à un classement honorable.
Jean-François Soucasse, qu'est-ce qui explique votre présence aux côtés de Laurent Batlles ce soir ?
C’est ma place d’être là. On ne peut pas laisser Laurent (Batlles) seul face aux difficultés que le club rencontre. Celles-ci ne sont pas nouvelles et ce soir elles ont franchies un nouveau palier. Je crois que nous avons touché le fond. Après avoir montré de belles choses, l’équipe se trouve aujourd’hui dans la difficulté. Quand on voit le travail effectué, le professionnalisme de Laurent Batlles, son staff et des personnes qui essayent de porter le club, la moindre des choses c’est d’être à leurs côtés.
Jean-François, la direction va t-elle agir rapidement pour trouver des solutions ?
Il n’y aura pas de décision immédiate. Dans ces moments-là, il n’y a jamais de jugement juste. Une défaite, une forme de déroute comme ce soir, n’est jamais bonne conseillère. Une trêve se propose. Le club aura la ferme volonté de renforcer cette équipe. Au bout de 15 matchs, le constat est évident : on n’a pas trouvé les solutions pour présenter à ce public une équipe satisfaisante. On n'est pas au rendez-vous. Ma responsabilité, c’est de faire le nécessaire pour apporter à Laurent le maximum de solutions pour que cette deuxième partie de saison soit à la hauteur des attentes. On est déçus, abattus, on a une forme de responsabilité. Ce soir, c’est une défaillance certes collective mais je ne suis pas là pour me cacher. C’est à ce titre-là que je dois être à côté de Laurent, des salariés qui aiment ce club. Dans le sport, soit on baisse la garde et on se trouve des excuses, ce qui est la réponse des faibles, soit tous ensemble on reprend le cours d’un projet collectif.
Comment vivez-vous cette situation ?
Ça fait longtemps que je suis dans ce milieu. Si l’on n’est pas capables d’être dans cette position à risque, il ne faut pas venir là. Si on y est, c’est qu’on peut entendre et assumer les critiques. Je n’ai pas eu de contacts avec les actionnaires. Le club a besoin d’aller mieux. Dans les limites de mes fonctions, je vais chercher toutes les solutions avec toutes les personnes déterminées, dont Laurent fait partie, pour sauver le club et redonner du plaisir à ces supporters malmenés depuis de nombreuses années. On ne s’honore pas quand on cherche des coupables là où il n’y en n’a pas. On ne s’honore pas quand on pense qu’on n’a pas une part de responsabilité dans ce qu’il se passe.
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Coach, comment analysez-vous le revers enregistré cet après-midi contre Rodez (0-2) ?
C’est compliqué. Ce soir, je suis désolé pour les gens qui sont encore venus très nombreux. J’ai vécu de grands moments dans ce stade… Vivre ça, ce n’est pas ce que je voulais. Que dire ? Qu’on a fait le match qu’il fallait ? Non. Il y a beaucoup de déception. Je pense aussi à toutes les personnes du club, les supporters qui vivent tout cela difficilement. Les attitudes ne sont pas bonnes. On doit changer beaucoup de choses pour revenir à un certain niveau sur le terrain et à un classement honorable.
Jean-François Soucasse, qu'est-ce qui explique votre présence aux côtés de Laurent Batlles ce soir ?
C’est ma place d’être là. On ne peut pas laisser Laurent (Batlles) seul face aux difficultés que le club rencontre. Celles-ci ne sont pas nouvelles et ce soir elles ont franchies un nouveau palier. Je crois que nous avons touché le fond. Après avoir montré de belles choses, l’équipe se trouve aujourd’hui dans la difficulté. Quand on voit le travail effectué, le professionnalisme de Laurent Batlles, son staff et des personnes qui essayent de porter le club, la moindre des choses c’est d’être à leurs côtés.
Jean-François, la direction va t-elle agir rapidement pour trouver des solutions ?
Il n’y aura pas de décision immédiate. Dans ces moments-là, il n’y a jamais de jugement juste. Une défaite, une forme de déroute comme ce soir, n’est jamais bonne conseillère. Une trêve se propose. Le club aura la ferme volonté de renforcer cette équipe. Au bout de 15 matchs, le constat est évident : on n’a pas trouvé les solutions pour présenter à ce public une équipe satisfaisante. On n'est pas au rendez-vous. Ma responsabilité, c’est de faire le nécessaire pour apporter à Laurent le maximum de solutions pour que cette deuxième partie de saison soit à la hauteur des attentes. On est déçus, abattus, on a une forme de responsabilité. Ce soir, c’est une défaillance certes collective mais je ne suis pas là pour me cacher. C’est à ce titre-là que je dois être à côté de Laurent, des salariés qui aiment ce club. Dans le sport, soit on baisse la garde et on se trouve des excuses, ce qui est la réponse des faibles, soit tous ensemble on reprend le cours d’un projet collectif.
Comment vivez-vous cette situation ?
Ça fait longtemps que je suis dans ce milieu. Si l’on n’est pas capables d’être dans cette position à risque, il ne faut pas venir là. Si on y est, c’est qu’on peut entendre et assumer les critiques. Je n’ai pas eu de contacts avec les actionnaires. Le club a besoin d’aller mieux. Dans les limites de mes fonctions, je vais chercher toutes les solutions avec toutes les personnes déterminées, dont Laurent fait partie, pour sauver le club et redonner du plaisir à ces supporters malmenés depuis de nombreuses années. On ne s’honore pas quand on cherche des coupables là où il n’y en n’a pas. On ne s’honore pas quand on pense qu’on n’a pas une part de responsabilité dans ce qu’il se passe.
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Re: Conférence de presse après ASSE - Rodez
Laurent Batlles :
Coach, ce soir l’ASSE a répété les mêmes erreurs que sur la première partie de saison…
Sur ce que j’ai vu ce soir, notamment sur le premier but, certaines choses ne sont pas encore établies dans les têtes des joueurs. Quand vous prenez un but aussi vite, même si je considère que l’on mérite de revenir au score sur la première période, vous mettez l’équipe adverse dans une certaine euphorie. Comme trop souvent, on se pénalise seuls.
Quel a été votre discours à la pause ?
Mes mots ont été durs sur l’aspect défensif. Ils l’étaient moins par rapport au jeu, à ce qu’on arrivait à produire. Mais l’on n’a pas été capables de concrétiser nos occasions et on prend deux buts quasiment sur deux situations cadrées. Ce n’est pas normal. Aujourd'hui, c'est le manque d'efficacité qui fait défaut.
L’ASSE peut pourtant espérer mieux en fin de match…
On revient bien sur la fin mais on ne fait pas les bons choix. On a eu le monopole du ballon, on a eu des repères offensifs sans jamais finaliser. Je ne peux pas dire à mes joueurs qu’ils ne se sont pas battus. Quand on prend des buts comme ceux inscrits par Annecy, c’est trop facile pour nos adversaires. On travaille ce qu’on voit sur ces buts pourtant, mille fois. Mais en match… Il y a un manque de concentration, un manque au duel. On court après le score depuis le début de l'année. C'est ce qu'il faut absolument casser.
La pelouse était particulièrement difficile ce lundi ?
C’était le cas pour les deux équipes. On savait qu’Annecy était une équipe qui jouait sur des longs ballons et un pressing haut, peut-être par rapport à la qualité de son terrain. On a cherché à jouer dans leur dos, à mettre de la vitesse. Mais lorsqu’on court comme depuis le début de saison derrière le score... J’ai conscience que je répète les mêmes choses. C’est une phrase bateau mais il va falloir se remettre au travail. On joue un match dans quatre jours contre une belle équipe de Caen.
Les supporters étaient plus d'un millier ce soir. Avez-vous un mot à leur adresser ?
Je ne peux que les remercier. Il pleut, ils sont là, ils nous encouragent. On ne peut qu'être déçus pour eux. J'espère qu'on va garder une forme de solidarité car personne ne mérite cette situation.
ASSE.FR
Coach, ce soir l’ASSE a répété les mêmes erreurs que sur la première partie de saison…
Sur ce que j’ai vu ce soir, notamment sur le premier but, certaines choses ne sont pas encore établies dans les têtes des joueurs. Quand vous prenez un but aussi vite, même si je considère que l’on mérite de revenir au score sur la première période, vous mettez l’équipe adverse dans une certaine euphorie. Comme trop souvent, on se pénalise seuls.
Quel a été votre discours à la pause ?
Mes mots ont été durs sur l’aspect défensif. Ils l’étaient moins par rapport au jeu, à ce qu’on arrivait à produire. Mais l’on n’a pas été capables de concrétiser nos occasions et on prend deux buts quasiment sur deux situations cadrées. Ce n’est pas normal. Aujourd'hui, c'est le manque d'efficacité qui fait défaut.
L’ASSE peut pourtant espérer mieux en fin de match…
On revient bien sur la fin mais on ne fait pas les bons choix. On a eu le monopole du ballon, on a eu des repères offensifs sans jamais finaliser. Je ne peux pas dire à mes joueurs qu’ils ne se sont pas battus. Quand on prend des buts comme ceux inscrits par Annecy, c’est trop facile pour nos adversaires. On travaille ce qu’on voit sur ces buts pourtant, mille fois. Mais en match… Il y a un manque de concentration, un manque au duel. On court après le score depuis le début de l'année. C'est ce qu'il faut absolument casser.
La pelouse était particulièrement difficile ce lundi ?
C’était le cas pour les deux équipes. On savait qu’Annecy était une équipe qui jouait sur des longs ballons et un pressing haut, peut-être par rapport à la qualité de son terrain. On a cherché à jouer dans leur dos, à mettre de la vitesse. Mais lorsqu’on court comme depuis le début de saison derrière le score... J’ai conscience que je répète les mêmes choses. C’est une phrase bateau mais il va falloir se remettre au travail. On joue un match dans quatre jours contre une belle équipe de Caen.
Les supporters étaient plus d'un millier ce soir. Avez-vous un mot à leur adresser ?
Je ne peux que les remercier. Il pleut, ils sont là, ils nous encouragent. On ne peut qu'être déçus pour eux. J'espère qu'on va garder une forme de solidarité car personne ne mérite cette situation.
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Re: Conférence de presse après ASSE - Caen
Laurent Batlles :
Coach, quel est votre sentiment après ce nul face à Caen (1-1) ?
Ce soir, j’avais demandé de l’orgueil et de la fierté, de ne rien lâcher. À l'issue de cette rencontre, le point du match nul est largement mérité. Ce n’est pas suffisant comptablement mais je suis fier de ce qu’ont fait les joueurs. On a fait une grosse erreur en première période, certes. Mais certaines choses ont été intéressantes, notamment le surnombre dans les couloirs.
Vos joueurs ont pourtant longtemps peinés à égaliser...
Il a manqué dans le dernier geste un petit peu d’application pour finaliser ce qu’on a mis en place dans le jeu. On travaille régulièrement cet aspect. C’est une question de justesse technique. Ça appartient au joueur, à son application. C’est quelque chose qu’on travaille vraiment et où l'on doit être plus justes pour finaliser et marquer plus de buts. En deuxième période, c’était plus décousu avec un changement de dispositif. Mais le plus primordial était de revenir au score et ce point est important. J’ai espoir que le groupe reste dans cet état d’esprit. Ça arrête une série de défaites, c’est important. Il faut capitaliser sur les matchs qui vont arriver face à Niort et Laval.
On a senti beaucoup de soulagement sur le banc à la fin de la rencontre !
Tout donner et finir sur une égalisation, c’est important mais ce n’est pas un soulagement, c’est un petit point insuffisant dans cette course au maintien. Ça compte de montrer aux gens qu’on ne lâche pas, de finir sur une note positive. On doit montrer de la sérénité et actuellement, les joueurs forcent un peu pour bien faire, par moments ça pousse à déjouer. Je ne peux l’expliquer que comme ça.
Quel a été l'apport et le rôle de Gaëtan Charbonnier sur le terrain ?
Il a été important, il a su mobiliser tout le monde, faire monter le bloc équipe. Dans le jeu, il n'est pas à 100% mais il se créé des occasions et cadre souvent. Il avait déjà fait une entrée très satisfaisante à Annecy. En espérant que ce soit le début d'une longue série.
Comment va Anthony Briançon, sorti sur blessure ?
Anthony a pris un coup de tête au niveau de la pommette. Il ne voyait plus rien et a été obligé de sortir.
ASSE.FR
Coach, quel est votre sentiment après ce nul face à Caen (1-1) ?
Ce soir, j’avais demandé de l’orgueil et de la fierté, de ne rien lâcher. À l'issue de cette rencontre, le point du match nul est largement mérité. Ce n’est pas suffisant comptablement mais je suis fier de ce qu’ont fait les joueurs. On a fait une grosse erreur en première période, certes. Mais certaines choses ont été intéressantes, notamment le surnombre dans les couloirs.
Vos joueurs ont pourtant longtemps peinés à égaliser...
Il a manqué dans le dernier geste un petit peu d’application pour finaliser ce qu’on a mis en place dans le jeu. On travaille régulièrement cet aspect. C’est une question de justesse technique. Ça appartient au joueur, à son application. C’est quelque chose qu’on travaille vraiment et où l'on doit être plus justes pour finaliser et marquer plus de buts. En deuxième période, c’était plus décousu avec un changement de dispositif. Mais le plus primordial était de revenir au score et ce point est important. J’ai espoir que le groupe reste dans cet état d’esprit. Ça arrête une série de défaites, c’est important. Il faut capitaliser sur les matchs qui vont arriver face à Niort et Laval.
On a senti beaucoup de soulagement sur le banc à la fin de la rencontre !
Tout donner et finir sur une égalisation, c’est important mais ce n’est pas un soulagement, c’est un petit point insuffisant dans cette course au maintien. Ça compte de montrer aux gens qu’on ne lâche pas, de finir sur une note positive. On doit montrer de la sérénité et actuellement, les joueurs forcent un peu pour bien faire, par moments ça pousse à déjouer. Je ne peux l’expliquer que comme ça.
Quel a été l'apport et le rôle de Gaëtan Charbonnier sur le terrain ?
Il a été important, il a su mobiliser tout le monde, faire monter le bloc équipe. Dans le jeu, il n'est pas à 100% mais il se créé des occasions et cadre souvent. Il avait déjà fait une entrée très satisfaisante à Annecy. En espérant que ce soit le début d'une longue série.
Comment va Anthony Briançon, sorti sur blessure ?
Anthony a pris un coup de tête au niveau de la pommette. Il ne voyait plus rien et a été obligé de sortir.
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