martien a écrit : ↑Hier, 17:43
Je dirais juste qu'effectivement c'est toujours une erreur de mettre les gens dans de cases, et de s'arrêter aux apparences, quel que soit le sujet. Surtout que dans les faits, on trouve des exemples innombrables d'hommes d'apparence irréprochable, même parfois impliqués dans les luttes féministes, ne disant jamais un mot de travers, et se trouvant toujours en première ligne tels des chevaliers blancs pour dénoncer les comportements de leurs semblables, s'avérer être de monstrueux prédateurs. Tout comme on trouve plein de tontons lourdingues qui, aussi critiquables soient-ils, n'ont jamais et ne feraient jamais de mal à une mouche, au delà d'être chiants et lourds aux repas de familles.
Bref, il n'y a vraiment mais alors vraiment pas de "profil type" en la matière.
Tu as raison sur le fait que des personnes qui se présentent comme des soutiens des victimes peuvent être des prédateurs, mais par contre le
tonton lourdingue n'est pas ce que tu dis. On parle d'une personne qui sexualise par ses propos des situations ( situations de travail, de famille, évènements public pour Roro alors qu'il n'y a pas lieux d'être, en présence de personnes, (enfants, collègues de travail), qui n'ont pas vocation à être plongé dans cette ambiance.
Ceci n'est pas fait innocemment : cela induit un climat qui permet ensuite de passer à l'acte et finalement, on se retrouve avec
« Le rapport d’enquête, qui a été transmis à la justice, a mis au jour le signalement d’autres cas de faits graves à caractère sexuel, susceptibles de poursuites pénales ». Par exemple, dans lé Familia Grande de Camille Kouchner, tout le monde était à poil au bord de la piscine, genre famille libertaire, avec sexualisation genre tonton libéré. Et le soir, le beau père allait sucer le gamin de sa femme qui elle ne voyait rien.
D'ailleurs, en soi, imposer des divagations sexuelles à ses collègues, aux enfants c'est déjà une forme d'agression.
Ceux là même qui le nient en son conscient, puisqu'ils disent ne pas être tombé de leur chaise en apprenant les plaintes vis à vis de Roro, donc la continuité entre le tonton lourdingue qu'ils connaissaient et l'agresseur qu'on découvre leur semble aller de soi.
On ne doit pas tolérer la sexualisation quand elle n'a pas lieu d'être.