Faiseur de Tresses a écrit : ↑01 mai 2025, 10:44
rocheteau a écrit : ↑30 avr. 2025, 14:06
Faiseur de Tresses a écrit : ↑30 avr. 2025, 00:33
rocheteau a écrit : ↑29 avr. 2025, 23:08
Et concernant Pastore, là aussi on avait brillé : " en 2004, le club argentin de Talleres est en faillite, l'AS Saint-Étienne achète 51 % des parts du club sur les conseils d'Oswaldo Piazza et sauve ainsi l'équipe . Deux ans plus tard Piazza parle aux dirigeants stéphanois de cinq jeunes joueurs de Talleres à fort potentiel qu'il a repérés, dont Pastore. Ils sont convoqués pour 15 jours d'essai mais finalement aucun n'est conservé . "
Caïazzo en a souvent parlé de cet essai de Pastore chez nous. Je crois qu'en fait, il a été testé et recalé pas plusieurs clubs de L1, pas que nous.
A priori non, il n'a fait un essai que chez nous et dans la foulée a signé à Huracan puis 2 ans plus tard à Palerme.
Je me souviens peut-être mal, il faudrait rechercher, mais quand même un joueur fait rarement un essai que dans un seul club, surtout si cet essai n'est pas conclu positivement.
Au delà du cas Pastore, il y a une chose qui interpelle. C'est l'échec des stratégies de développement du club à l'étranger : Talleres (Argentine) et Yeggo (Sénégal) ...
Ca montre qu'au début de l'ère précédente le club avait une stratégie internationale, qui n'était sans doute pas idiote, mais dont l'a mise en oeuvre a été un échec patent. Ca montre aussi qu'une fois ces échecs avérés (et ça a été assez rapide), le club s'est replié sur lui même.
On peut en déduire que Caiazzo et Romeyer n'avaient sans doute pas les compétences pour porter une telle stratégie internationale.
J'imagine que la guerre entre eux n'a pas aidé. Yeggo c'était Romeyer à travers Gégé Foccart Fernandez, et Caiazzo c'était Talleres. Pour Talleres j'imagine que le fait que le CDF soit au mains du clan Romeyer n'a pas aidé à faire venir des jeunes joueurs.
Au Sénégal, de ce que des gens m'avaient raconté, le Président de Yeggo était connu pour être un sacré margoulin, mais le partenariat voulu par l'ASSE n'avait pas contrairement à celui de Metz de vision stratégique de développement d'une structure africaine profesionalisée. On était dans une vision paternaliste dans laquelle on pensait au fond capter des joueurs en échange de trois ballons et de maillots verts. On voulait prendre sans rien donner ou le minimum. Or, ce genre de partenariat ou tu promets beaucoup mais ne donne rien est très peu durable en Afrique comme ailleurs.
Après Yeggo et les premiers joueurs (Thiaw, Sarr et Dabo si ma mémoire est bonne), plus aucun joueur ramené par notre Gégé d'Afrique ne s'est durablement imposé à l'ASSE. Bayal était passé par la Norvège. Beaucoup ont été vendus très rapidement à des clubs de seconde zone, comme si le but était de faire une petite plus value rapide ...
Et si ma mémoire est bonne son passage par le Cap-Vert avait aussi laissé quelques soucis administratifs ?