Florent a écrit :Olaf a écrit :
- on essaie de faire gober que la gabegie SNCF est due aux cheminots (et le crash nucléaire à venir d'EDF, c'est aussi le statut des salariés ?) ;
- les impôts et les taxes baissent pour les riches mais augmentent pour les autres ;
.
Olaf, Olaf, Olaf,
Mon Olafinou,
Pas toi !
J'aime bien ta pensée qui va plutôt à l'encontre de la mienne -ce qui m'enrichit-.
Mais là, non....
- jamais il n'a été question de dire que c'était le statut cheminot qui avait créé cette gabegie. Jamais. Cet argument est juste faux. Il est populiste et repris par les syndicats comme tel. Mais c'est juste faux.
Ce statut n'a pas créé ce déficit abyssal, par contre il y a contribué, car trop lourd de cout, anachronique et engoncé.
C'est juste du bon sens de réformer structurellement l'ensemble des composantes qui ont fait que la SNCF a ce déficit. Dont le statut, donc.
- je pense faire partie de la classe moyenne plutôt supérieure et, à date, je ne vois pas ce que Macron a fait pour moi. Je continuerai à payer ma TH, mes impots n'ont pas bougé, et la baisse de charge est contre balancée par la réforme de la CSG.
Tsss, tsss, tsss, que de populisme et d'idées toutes faites, parfois....
A propos de la SNCF, je n'ai pas de chiffres sous la main, mais je pense que l'endettement made in TGV a un poids incomparable à celui du statut. J'aimerais bien aussi voir l'évolution de la rémunération des cadres dirigeants de la boîte, statut ou pas, parce parce que le nombre de cheminots prolos ne me semble pas aller à la hausse (ou alors ils se cachent) et qu'en terme de modèle éco et de masse salariale, je ne suis pas certain que la source d'économie intéressante soit sur le statut.*
Sinon, quand je parle des riches, je ne pense pas parler de toi. Dans le programme de LFI en 2017, il y avait comme proposition de limiter les écarts de rémunération dans une même boite à un rapport de 1 à 20 - ça vaut ce que ça vaut, 1 à 20, mais prenons ce chiffre attribué à des extrémistes.
Si tu extrapoles ça à l'ensemble de la population en prenant le SMIC comme base, soit 1175,40€, ça revient à dire qu'un riche, c'est quelqu'un qui gagne plus de 23 500€ par mois. Et je vais même être plus extrémiste que les extrémistes : faut intégrer les revenus du patrimoine là-dedans. Donc annualisons : un riche, c'est celui qui gagne à lui seul plus de 282 000€ par an, tout compris. C'est-à-dire celui que l'Insee se garde bien d'étudier de trop près grâce à l'entourloupe des déciles. Et c'est aussi celui qui a eu le droit à la seule vraie baisse d'impôt : la réforme de la partie financière de l'ISF (financée quasi à l'€ près par la baisse des APL, si l'on en croit les estimations).
Ce sont ces gens-là, qui sont pour moi "les riches". Et nuisibles.
* Pis surtout, dans le fond, OSEF de la SNCF. Si la digue cheminots pètent, c'est toutes les autres qui vont prendre.
Bûcher, guillotine ou peloton d'exécution : la méthode importe peu, du moment qu'on y envoie la VAR !