SP42 a écrit :paranoid a écrit :SP42 a écrit :paranoid a écrit :SP42 a écrit :Olaf a écrit :SP42 a écrit :Sinon Jawad Bendaoud relaxé, et on est en train de débattre sur le consentement d'une gamine de 12 ans pour coucher avec un mec de 30 ans...
Ce monde part définitivement en vrille
S'il est innocent? Un proprio n'est quand même pas responsable des actes de ses locataires.
Oui bien sûr... Il est "innocent". Le mec qui se fout de la gueule de tout le monde au tribunal, en disant ne pas pouvoir "travailler dans le business du cocaine à sa sortie car personne ne lui fera confiance...". Bref, tout ça est fou.
On ne connaît quasiment rien du dossier hormis ses décla à BFM ou sa prestation lors des audiences.
Donc s'il a été relaxé c'est qu'il n'y avait pas de quoi le condamner pour les infractions dont il était accusé, au-delà de l'attitude qu'il a eue et des conneries qu'il a fait en parallèle
Oui oui... certainement

J'ai vu de plus belles argumentations au PMU du coin
Et 5 ans pour l'intermédiaire, organisateur,
qui sait qu'il va y avoir attentat terroriste... c'est juste une blague.
Y a pas d'argumentation à avoir. Je n'ai plus une seconde de confiance dans ce pays et sa justice
En fait, tu n'as rien suivi, tu te renseignes même pas, tu veux juste gueuler que tu n'es pas d'accord… T'as le droit, mais évite de déformer la réalité.
Pour toi :
Je ne suis pas écœuré" par la relaxe prononcée par le tribunal correctionnel de Paris à l'encontre du logeur des terroristes de novembre 2015 Jawad Bendaoud a estimé, jeudi 15 février sur franceinfo, Gérard Chemla. L'avocat de neuf victimes des attentats du 13-Novembre
Depuis le début, j'explique à tout le monde que ça n'était pas le procès du siècle. Surtout, cela n'était pas le procès Bendaoud, parce que Jawad Bendaoud, très haut en couleurs, avait finalement tiré les projecteurs sur lui, alors qu'il n'était pas le plus impliqué dans l'affaire que nous avions à juger. Ça ne veut pas dire, à ce stade, que la justice a fini sa démarche, puisqu'un appel a été interjeté et nous reverrons le problème. Je ne suis pas écœuré par ce qui s'est passé. Je considère que nous savions tous qu'il était possible que la justice trouve le dossier trop faible pour le condamner. Nous verrons, devant la cour d'appel, si le débat est toujours à ce niveau-là. En l'état, il n'y a pas lieu de crier au loup.
Nous sommes face à trois personnes
qui n'étaient pas dans la boucle avant le 13-Novembre qui vont éventuellement intervenir, à partir du 16 novembre, pour prêter assistance à Abaaoud et à son complice qui étaient en fuite.
Nous étions en correctionnelle. La justice jugeait des délinquants, pas des criminels. Donc, de toute façon, le résultat ne pouvait pas être à la hauteur. J'avais dit à mes clients : "Soyez prudents, ne surinvestissez pas ce procès-là." C'est pour ça que je ne suis, dans cette affaire, l'avocat "que" de neuf personnes. Malgré tout, s'il y avait des preuves qu'il avait hébergé en toutes connaissances de cause des terroristes, il fallait le condamner sévèrement. En l'état, le tribunal a estimé que la preuve était insuffisante.
En même temps, il est vrai que c'est un procès qui est un peu trop lourd : 140 avocats, 650 parties civiles, trois semaines d'audiences prévues. Pour des délits connexes, c'est beaucoup d'énergie.
En plus, j'ai un peu eu l'impression que Jawad Bendaoud n'aurait pas besoin de ce procès-là pour se faire rattraper par la justice. C'est un garçon qui n'est jamais resté en liberté plus de quelques mois parce qu'il vit d'expédients. Je ne suis pas certain que ça mérite tant d'efforts et autant d'énergie.
J'aurais bien aimé qu'on se concentre et qu'on reste fixé sur le jugement, le plus prochain possible, de tous les terroristes qu'on puisse identifier et appréhender. C'est ça qui est important.