Un film à voir............ ou à éviter

[esperanzzzzza]

Sans dogme politique il y a débat sur tout le personnage mais le fil est décevant car il occulte la réflexion.

Il y a une réflexion, mais qui est minimale et pas forcément cohérente.
L'un des mérites du film est de montrer les différentes tentatives de Napoléon pour parvenir à la paix auprès des Anglais puis des Russes, ce qui est parfois un peu négligé.
A part ça, Scott reprend une partie de l'iconographie anglaise, qui rend par certains côtés le personnage ridicule, notamment son comportement lubrique, illustré par cette manière ridicule de faire l'amour que l'on retrouve deux fois alors qu'il a du mal par ailleurs à placer des épisodes importants (la campagne d'Italie, par exemple, qui, paraît-il, pourrait apparaître dans la version longue).
Il reprend aussi des scènes de l'iconographie française, notamment celles du Sacre, d'Austerlitz et des Cents-Jours, qui le présente comme un chef charismatique et un génie militaire.
Enfin, sur l'écran final, il fait un décompte des victimes des grandes batailles auxquelles Napoléon a participé, suggérant un caractère sanguinaire, qui n'est pourtant pas du tout traité dans les 2h40 du film.

C est vrai.... En fait techniquement on peut dire que c est une daube

[Faiseur de Tresses]

C'est drôle, la pêche à l'hameçon, et en plus ça marche encore plus vite qu'espéré 7' un dimanche soir, ça confirme le marquage à la culotte

Oh la la, quel génie...

Mais ferme ta gueule !

[Michel-Ange]

C'est drôle, la pêche à l'hameçon, et en plus ça marche encore plus vite qu'espéré 7' un dimanche soir, ça confirme le marquage à la culotte

Oh la la, quel génie...

Mais ferme ta gueule !

Tu as bu ?

[Poteau droit]

Fdt, pas d'insulte ! Michel Ange, pas de provoc ! On ferme ce topic une journée et on vous invite à prendre l'air d'ici là, même s'il est vif.

[Poteau droit]

Un peu d'air pour ce topic, on ouvre de nouveau en espérant que tout se passe bien.

[ForeverGreen]

Et du coup, qu'est-ce que vous avez pensé du Napoléon d'Abel Gance ?

[Parasar]

Vu l'amour ouf en avant première. Vous pouvez passer votre tour. C'est lourd, surchargé d'intentions, de références, film fourre tout. Dommage le grand bain était bien...

[Borotj42]

Vu "Io Capitano" (moi, capitaine !) magnifique film , je pense que la réalité dépasse même certainement la fiction mais vraiment j'ai adoré !

Est ce que quelqu'un a vu "jusqu'au bout du monde" de Viggo Mortensen ??

Ah oui j'ai vu aussi Horizon de Kevin Costner, j'adore les westerns donc ce film m'a plu, paysage magnifique, très bons acteurs... c'est le 1ier chapitre d'une série de 3 films je crois

[Faiseur de Tresses]

Bon bah du coup le dernier que j'ai vu c'est Beettlejuice-Beettlejuice.

J'avais un peu peur avant d'aller le voir et aussi par moments j'ai cru qu'il allait se perdre en route. Finalement ça se termine plutôt en cohérence. L'humour originel est toujours présent, l'équilibre entre fan service et "nouveauté" est réussi et je le trouve toujours intéressant de le voir jouer avec les codes ; mêmes les siens !

[ForeverGreen]

Du coup, je suis dans une phase muet, j'ai regardé 7 films récemment :

- 3 Buster Keaton : Sherlock Jr., La Croisière du Navigator et Les Fiancées en folie. Le second est vraiment le meilleur, mais les trois sont d'excellentes tenues, tout à fait Keatoniens, mélangeant parfaitement comédie romantique, action (Keaton est vraiment le roi de la cascade avant l'heure) et gags à foison. On sent aussi que l’œuvre de Keaton a fait l'objet d'un soin particulier de restauration, l'image est d'une qualité incroyable pour des films de cette époque (qui pour la plupart ont subi les affres de la mise au placard au moment du passage du muet vers le parlant)
- Napoléon, d'Abel Gance, donc. On ne voit pas vraiment passer les 7h30, c'est un film grandiose, quoi que tirant parfois vers le grandiloquent. La première partie m'a plus accroché, mais c'est sûrement une question de goût personnel (j'ai eu plus de mal lorsque cela a commencé à s'attarder sur l'aspect romantique du rapprochement avec Joséphine de Beauharnais). Peut-être aussi que le montage très dynamique de la première partie (quitte à frôler parfois l'épilepsie avec la superposition d'une dizaine de plans) me convient mieux. L’idolâtrie pour Napoléon va parfois trop loin à mon goût, mais comme c'est un choix artistique clairement assumé, on fait finalement assez bien avec. Et il y a quelques innovations techniques impressionnantes.
- La Passion de Jeanne d'Arc, de Dreyer. Artistiquement, c'est tout à fait magnifique : les décors, les plans, souvent rapprochés et utilisant beaucoup les effets plongée/contre-plongée, la mise en scène, tout (ou presque) est réussi. Un seul petit regret : on voit bien que le film a été conçu comme parlant. La première partie, particulièrement centrée sur le procès en lui-même, est assez bavarde mais avec très peu de cartons, ce qui rend l'échange difficile à suivre.
- Le Club des Trois, de Tod Browning. Trois membres d'un cirque ambulant mettent à profit leurs spécificités (un nain, un colosse et un ventriloque) pour enchaîner les vols de bijoux, jusqu'à ce que cela déraille. Le prétexte initial permet d'éviter le film de casse ou de gangsters classiques et c'est une réussite. On en oublie presque qu'on est dans un film muet tant on est pris dans l'histoire. Certainement pas un chef d’œuvre, mais une vraie réussite.
- La Veuve joyeuse, d'Erich von Stroheim. Pour le coup, ça a terriblement mal vieilli. Il faut croire que les mœurs ont tellement changé qu'une romance d'il y a 100 ans, quand bien même ce fut un des films majeurs de son époque, semble affreusement caricaturale. Ce sont tout particulièrement les personnages qui m'ont paru particulièrement mal écrits. Une "veuve" (qui ne l'est pas longtemps dans le film) totalement lunatique et deux rivaux d'un manichéisme insupportable. Si on y ajoute une fin bâclée...

[Kabigon]

Pas autant apprécié le film que le premier, loin s'en faut, mais je suis en train de développer une légère obsession pour la BO de Joker : Folies à deux.

[Friteuse]

On ferme ce topic une journée et on vous invite à prendre l'air d'ici là, même s'il est vif.

On voit qu'on est sur le topic ciné, même Poteau Droit rend hommage aux classiques !

[Friteuse]

En dehors de la blague, vus plus ou moins récemment:
-> Pride, l'histoire d'un groupe de militants homosexuels londoniens qui vont soutenir une petite communauté minière du pays de Galles pendant les grèves massives des années 80 face à Thatcher. Bien que l'histoire a très sûrement été romancée, elle s'appuie sur des évènements et des personnages qui ont pour la plupart réellement existé. Sûrement un peu manichéen à l'occasion mais on lui pardonnera vu la justesse avec laquelle il retrace les joies et les difficultés du militantisme, surtout lorsqu'il mène à l'unité entre des gens de cercles sociaux éloignés. Un beau film pour sûr.
-> En attendant Bojangles, où un arnaqueur et beau parleur tombe semi-amoureux semi-prédateur d'une bourgeoise complètement perdue dans sa tête, mettant encore plus en danger l'équilibre fragile de sa vie. Les thématiques du film sont en soi intéressantes et même touchantes, mais le regard porté par la caméra sur la folie de la protagoniste m'a fait trouver ce film tantôt chiant, tantôt carrément désagréable. Dommage.
-> Everything Everywhere All At Once, enfin ! C'est clairement un film à part avec un délire surréaliste très sympa (au risque d'oublier le "réaliste" dans "surréaliste" ?) et une belle mise en scène, mais l'approche des rapports entre les personnages m'a parfois donné envie de décrocher. Sûrement que tout une partie de l'intérêt du film doit être difficile à saisir quand on est étranger aux problématiques de réussite sociale de la culture chinoise, en tout cas des passages comme la discussion avec l'administration restent très drôles et plus facilement relatables.
-> Eraserhead, esthétiquement incroyable, dur de dire ce que ça décrit mais j'ai au moins eu l'impression d'un film assez "bac à sable" qui ne cherche pas à être complexe voire incompréhensible juste pour la branlette mais plutôt à ouvrir des imaginaires avec humilité. Très cool.
-> Mommy, bon sang de Dieu c'est parfois dur à voir mais il est vraiment très bien. Au delà du détail de la relation poignante entre trois personnages principaux bien désaxés qui cherchent à s'en sortir, tout le film est construit autour d'une question vitale: que donne une loi antisociale au niveau humain le plus brut possible, sans possibilité de se cacher derrière des couches de vision macro et de statistiques ?
-> I Am What I Am, un film japonais sur une femme asexuelle qui apprend peu à peu à nommer et gagner confiance dans sa façon de fonctionner. Le traitement du sujet principal du film est assez classique mais néanmoins correctement fait, la très belle scène de violoncelle vers la fin vaut à elle seule le coup de le voir.
-> Incroyable mais vrai, Quentin Dupieux qui fait du Quentin Dupieux: tenter de résumer le film serait en soi un risque de spoil. Les idées explorées sont intéressantes bien que moins brillantes que d'habitude, la gêne provoquée par le vide des rapports entre les personnages est à hurler de rire, cela dit c'est un parti pris qui empêche le film d'avoir ce côté touchant qu'avait par exemple Le Daim. Bref, c'est pas mal, mais j'ai un peu peur que Dupieux commence à s'essouffler.

[Vertigoal42]

Incroyable mais vrai, c'est malheureusement du mauvais Dupieux pour moi. Je ne vois pas où il veut en venir. Le film s'étire en longueur (et pourtant il ne fait que 1h15) et on tombe presque dans ce qu'on a vu dans Fumer fait tousser, où il fait une série de mini films collés les uns aux autres.

Il alterne vraiment le bon (Yannick, Le Deuxième Acte) sans toutefois que ce soit génial, et le vraiment moins bon (Incroyable mais vrai, Fumer fait tousser).

Ce qui me plait chez Dupieux c'est quand la fantaisie est au service d'une histoire. C'est le cas dans Au poste, dans Le Daim et dans Réalité (qui est pour moi son meilleur), moins dans ses derniers où on a l'impression qu'il se fait juste plaisir.

[Parasar]

Perso j'ai bcp aimé Daaaaaaaaali, adoré Au poste. Et bien aimé Incroyable mais vrai, mais je perds en objectivité dès que Chabat joue dans un film.

[Tom Bombadil]

Fan de l'univers Burton, BeetleJuice, Beetlejuice m'a un peu déçu. Sympa mais très (trop) fidèle au premier.

Gros coup de coeur pour Emilia Pérez, du grand art : mise en scène, distribution, bande son. Courez y s'il est encore en salle.

[Borotj42]

J’ai donc vu « jusqu’au bout du monde » de Viggo Mortensen… c’est vraiment magnifique , l’histoire, les acteurs, l’ambiance qui se dégage du film qui prend son temps sans être long… des dialogues coupés de silence qui en disent autant que les mots … un superbe film

[Kishizo2]

Du coup, je suis dans une phase muet, j'ai regardé 7 films récemment :

- 3 Buster Keaton : Sherlock Jr., La Croisière du Navigator et Les Fiancées en folie. Le second est vraiment le meilleur, mais les trois sont d'excellentes tenues, tout à fait Keatoniens, mélangeant parfaitement comédie romantique, action (Keaton est vraiment le roi de la cascade avant l'heure) et gags à foison. On sent aussi que l’œuvre de Keaton a fait l'objet d'un soin particulier de restauration, l'image est d'une qualité incroyable pour des films de cette époque (qui pour la plupart ont subi les affres de la mise au placard au moment du passage du muet vers le parlant)
- Napoléon, d'Abel Gance, donc. On ne voit pas vraiment passer les 7h30, c'est un film grandiose, quoi que tirant parfois vers le grandiloquent. La première partie m'a plus accroché, mais c'est sûrement une question de goût personnel (j'ai eu plus de mal lorsque cela a commencé à s'attarder sur l'aspect romantique du rapprochement avec Joséphine de Beauharnais). Peut-être aussi que le montage très dynamique de la première partie (quitte à frôler parfois l'épilepsie avec la superposition d'une dizaine de plans) me convient mieux. L’idolâtrie pour Napoléon va parfois trop loin à mon goût, mais comme c'est un choix artistique clairement assumé, on fait finalement assez bien avec. Et il y a quelques innovations techniques impressionnantes.
- La Passion de Jeanne d'Arc, de Dreyer. Artistiquement, c'est tout à fait magnifique : les décors, les plans, souvent rapprochés et utilisant beaucoup les effets plongée/contre-plongée, la mise en scène, tout (ou presque) est réussi. Un seul petit regret : on voit bien que le film a été conçu comme parlant. La première partie, particulièrement centrée sur le procès en lui-même, est assez bavarde mais avec très peu de cartons, ce qui rend l'échange difficile à suivre.
- Le Club des Trois, de Tod Browning. Trois membres d'un cirque ambulant mettent à profit leurs spécificités (un nain, un colosse et un ventriloque) pour enchaîner les vols de bijoux, jusqu'à ce que cela déraille. Le prétexte initial permet d'éviter le film de casse ou de gangsters classiques et c'est une réussite. On en oublie presque qu'on est dans un film muet tant on est pris dans l'histoire. Certainement pas un chef d’œuvre, mais une vraie réussite.
- La Veuve joyeuse, d'Erich von Stroheim. Pour le coup, ça a terriblement mal vieilli. Il faut croire que les mœurs ont tellement changé qu'une romance d'il y a 100 ans, quand bien même ce fut un des films majeurs de son époque, semble affreusement caricaturale. Ce sont tout particulièrement les personnages qui m'ont paru particulièrement mal écrits. Une "veuve" (qui ne l'est pas longtemps dans le film) totalement lunatique et deux rivaux d'un manichéisme insupportable. Si on y ajoute une fin bâclée...

En voilà une très bonne idée

Oui de petits éditeurs font des restaurations incroyables rendant toute leur magie à ces films. J'ai aussi eu un grand moment cinéma muet et dernièrement avant de lire ton message, je repensais à m'y plonger. J'ai vu certains classiques dans des conditions assez pitoyables c'est-à-dire sur Youtube avec une qualité parfois très mauvaise. Les films étant très bons, c'est déjà mieux que rien, mais j'ai un vidéoprojecteur et regarder ces chefs d'œuvres en grande taille et restaurés, là c'est de l'émerveillement.

Mais il s'agit de se tenir au courant de l'édition parce qu'ils ne font souvent qu'un seul jet sur les muets, pensant sans doute qu'une réédition peinerait à trouver preneur, la première ayant déjà comblé le gros du cœur de cible. Alors on trouve des vendeurs indépendants qui spéculent, et tant pis pour les retardataires. Noël approchant j'avais envie de romantisme poésie faire du bien à ma petite famille et la trilogie de Franck Borzage "Lucky Star" "L'heure suprême" "Street Angel" m'est venue à l'idée. Je viens de craquer sur le bluray de Lucky star neuf à 39 euros, lancé à 19.90, les deux autres sont trouvables mais le prix pique bien au delà

Enfin ce sera donc Lucky Star pour ma séance de Noël
Charles et Janet













Chez le même éditeur Carlotta, ils viennent de sortir L'Empire des sens en Coffret Ultra Collector, ayant emprunté mon pseudo au personnage du film, je vais sans doute me commander ce cadeau au pied de mon sapin. Mais avec le temps, ces passions déraisonnables me font plus peur, et me mettre le couteau sous les yeux

[Sensimo]

Fan de l'univers Burton, BeetleJuice, Beetlejuice m'a un peu déçu. Sympa mais très (trop) fidèle au premier.

Gros coup de coeur pour Emilia Pérez, du grand art : mise en scène, distribution, bande son. Courrez y s'il est encore en salle.

Je confirme pour Emilia Perez vraiment excellent.

[Nemo42]

Un peu d'air pour ce topic, on ouvre de nouveau en espérant que tout se passe bien.

C'est moi, ou bien le topic est resté fermé presque 1 an...

Et tout ça parceque Napoléon de Ridley Scott est une grosse bouse

[riflebird]

Espérons que Gladiator II soit meilleur alors

[Nemo42]

Espérons que Gladiator II soit meilleur alors

Pauvre papy Ridley... Prisonnier des oeuvres qu'il a créé...
Condamné à nous servir une soupe insipide pendant encore un moment je pense...

Sinon je suis allé voir "Lee Miller" ou juste "Lee" de son titre original.
Malheureusement en VF ce qui m'a un peu gaché la séance je dois l'admettre...
J'ai trouvé ça d'une très grande justesse,
Un regard de femme sur la 2nde guerre mondiale, c'est assez rare.
On y suis la carrière de photographe pour le magazine Vogue, de Lee interprété par Kate Winslet qui est impeccable malgré sa voix française plutôt moyenne.

J'aime le regard qui est porté sur le conflit :
On y glorifie pas de héros, de faits d'armes, non on montre la guerre telle qu'elle est : c'est sale, ça pue la crasse, la misère et la destruction.

Les Americains n'y sont pas montrés comme des blancs chevaliers venant liberer la france, la realité est plus nuancée avec ce G.I. qui tente de profiter d'une française dans une petite ruelle "Elle pourrait être plus reconnaissante..."
On y rase les cranes des femmes accusées de collaboration sans les juger "Celui là était gentil, il était pas comme les autres..."

Et les camps libérés y sont montrés de manière très crue, on n'acclame pas les liberateurs non, les prisonniers sont encore bien trop concernés par une autre priorité : Survivre, avancer...
On voit les visages choqués, les corps decharnés...

Un contraste saisissant avec le debut du film ou le corps humain et surtout celui des femmes y est montré sans pudeur.

Lee prend ses photos ici et là, tantôt composées, comme la fameuse photo dans la baignoire d'Adolf, tantôt prises sur le vif, son Rolleiflex toujours à portée.

J'ai l'impression que le film réussi dans son but pacifiste là où, tant d'autres ont échoué.
C'est vrai on attribue à beaucoup de films de guerre des vertues antimilitaristes, tout comme les films de gangsters, Mais les films finissent bien souvent par avoir l'effet inverse qu'ils sont censés avoir : Scarface est porté aux nues par les trafiquants de drogue, là où précisément il est censé montré leur déchéance inéluctable.

"Lee Miller" montre le conflit tel qu'il est : on peut s'émouvoir certes, mais surtout, on ressent un profond dégoût, à la vue des blessés, des femmes abusées, des charniers...
La guerre n'est belle à voir pour personne...

Le personnage en lui même est intéressant également :
Une femme forte mais qui n'entre pas forcément en opposition avec les hommes.
Le personnage de Davy (Andy Samberg est surprenant mais impeccable) amène très justement la possibilité de cette collaboration entre les genres, plutôt que se focaliser sur une opposition systématique, beaucoup trop cliché et malheureusement omniprésente dans le cinéma hollywoodien actuel (j'ai cru que j'allais vomir devant Barbie...)

Lee est forte et indépendante, ça ne veut pas dire qu'elle rejette les hommes en bloc, ni que ceux ci doivent être traité de manière castratrice.
Elle conspue les imbeciles incapable de supporter de voir une femme vieillir, mais ne refuse aucunement l'assistance d'Andy quand elle en a besoin. Les relations hommes femmes y sont montrées de manière diverses et complexes et non pas de façon binaire.

Quand au politiquement correct il est balayé dès les premières minutes du film : On montre les corps, jeunes ou plus vieux, on boit, on fume.
Le film ne se pose jamais la question de la censure, et je trouve ça assez interessant de le mettre en abîme avec la censure à laquelle Lee est soumise dans le film :
On doit cacher ce cliché de petites culottes qui sechent à la fenêtre, et les photos trop choquantes des camps ne sont pas publiées car jugées comme "derangeantes"


Bref ! C'est encore au cinéma et je vous le recommande fortement.

[ForeverGreen]

Espérons que Gladiator II soit meilleur alors

Pauvre papy Ridley... Prisonnier des oeuvres qu'il a créé...
Condamné à nous servir une soupe insipide pendant encore un moment je pense...

Il a 86 ans, ça devrait pas durer encore 20 ans

Après, je vais être un peu dur, mais est-ce qu'il n'est pas tout simplement surcoté, le Ridley Scott, du fait de son arrivée fracassante à Hollywood ? Depuis Blade Runner, sa carrière, c'est quand même une suite de bons films, sans plus, et de films oubliables (et oubliés), entrecoupés de "seulement" deux grandes oeuvres (Thelma et Louise et Gladiator*), non ? Ce qui reste pas mal et mieux que beaucoup, mais pas forcément de quoi en faire un incontournable dont on n'est jamais déçu.


*Pour ce dernier, je m'en réfère à l'avis quasi unanime de la communauté cinéphile, j'ai pas vu.

[riflebird]

Dans la catégorie vétéran, à 92 ans Clint fait encore mieux que Ridley avec Juré #2, un thriller "haletant et virtuose" dixit WB:


Sinon, puisqu'on a pas mal de biopics en ce moment, M. Aznavour est très réussi, Grand corps malade et Medhi Idir font vraiment du bon boulot et Tahar Rahim est impeccable.
Sarah Bernhardt la divine est moins aboutit mais buvable.

Le coup de coeur à venir c'est Anora (palme d'or 2024) de Sean Baker. Passé la première période de sexe et drogues, on est embarqué dans une course poursuite désopilante et hilarante avant la conclusion réaliste.
Pas un bijou mais un film beaucoup plus subtil qu'il n'y paraît.

[rouge]

Bon dans ma jeunesse il y bien longtemps j’avais 3 posters
Une équipe de foot
Un philosophe allemand barbu
Et un chanteur M Bob Dylan
J’ai vu le biopic sur Dylan avec Chalamet très bon film malgré 2 ou 3 errreurs
À voir