Peluvert a écrit : ↑20 août 2025, 18:13
Bonjour,
Je pense que pour certains, quoique fasse E H, il aura toujours une image d’imposteur, tout ça parce qu’il a pris la place de l’entraîneur qui a fait monter l’asse en ligue 1. Et ils seraient plus rassurés avec un entraîneur ayant une expérience de la ligue 1 et parlant français.
ODO a tiré le maxi des joueurs pour la montée, mais déjà en fin de saison L2 , son système était en bout de souffle avec les mauvais résultats des 4 , 5 derniers matchs, puis en ligue 1 , on peut dire qu’il a été pire que Dupraz. Parce que son système ne donnait rien contre des équipes d’un niveau supérieur. On peut dire qu’il y a eu une continuité de résultats entre la fin L2 et Début L1.
Tout ça pour dire qu’horneland est certainement meilleur que les 2 entraîneurs cités plus haut rien que par la qualité du jeu .
Je pense que tu vois très juste. Horneland n’a pas, sur le papier, les références qui rassurent une partie des supporters : il arrive d’un championnat considéré comme « mineur », avec finalement peu de titres à son actif, et le fait qu’il ne parle pas français joue forcément contre lui dans l’opinion.
Mais à mon sens, c’est justement ce qui fait sens dans le projet KSV : on n’est plus dans le modèle ancien où tout reposait sur un homme providentiel (Galtier, Gasset, Puel…). Ici, l’entraîneur n’est qu’une pièce d’un puzzle beaucoup plus vaste. Horneland n’a même pas choisi son staff : le club lui a placé des préparateurs, analystes, adjoints, et lui-même a dit être ravi de travailler avec des gens aussi compétents. C’est révélateur : l’organisation se structure par le haut, avec une vision globale, et pas uniquement selon les préférences de l’entraîneur.
Dans un projet international comme celui de KSV, l’anglais est évidemment un prérequis : difficile d’imaginer ODO travailler avec des gars venus de Chelsea ou Manchester, ce n’était pas crédible. Là, on a enfin une logique cohérente, avec des compétences venues de clubs de premier plan, et Horneland s’intègre dans ce dispositif.
Ce que je trouve très intéressant, c’est que ce modèle nous sort de la dépendance à un homme fort : que Horneland parte demain ou dans deux ans, l’organisation ne s’écroulera pas. Ça, c’est nouveau à Sainté, et peut-être la clé pour construire enfin quelque chose de durable.