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Modérateurs : Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
Bien écrit et juste.Poteau droit a écrit : ↑30 mai 2022, 22:47 Au bout d’un si long supplice, l’heureuse surprise est de ressentir comme un soulagement...
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KırmızıMavi a écrit :Nous devrions et ne devrions pas manger cheval. Ceci est très important.
Friteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.
Le rien à foutre de rien c’est le clin d’œil à Nekfeu et à mes filles qui me l’infligent en voiture mais qui étaient là pour me soutenir dimanche soir à GG. Elles ont été exemplaires avec leur daron meurtriFriteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.
C'est pas mal Nekfeu, en fait (même si le gars est un peu con).Parasar a écrit : ↑31 mai 2022, 07:58Le rien à foutre de rien c’est le clin d’œil à Nekfeu et à mes filles qui me l’infligent en voiture mais qui étaient là pour me soutenir dimanche soir à GG. Elles ont été exemplaires avec leur daron meurtriFriteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.![]()
On peut aimer tout ça (je trouve que Cure, c'est un peu sous-évalué d'ailleurs).
Je trouve que c'est en ça que le film "Les Misérables" était vraiment bon : tu voyais à la fois comment le recours à la violence devenait inévitable, et à la fois comment la violence ne faisait que prolonger l'impuissance... Mutatis mutandis, il y a un parallèle à la faire entre les Ultras, les jeunes que tu décris, une frange des gilets jaunes, etc. : une forte volonté d'agir, mais une impuissance profonde à agir, car le "système" est verrouillé. Une aspiration impossible à la liberté, en somme.Friteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.
J'ai pas vu le film en question, mais assez d'accord avec toi sur le fond du propos.___ a écrit : ↑31 mai 2022, 08:56Je trouve que c'est en ça que le film "Les Misérables" était vraiment bon : tu voyais à la fois comment le recours à la violence devenait inévitable, et à la fois comment la violence ne faisait que prolonger l'impuissance... Mutatis mutandis, il y a un parallèle à la faire entre les Ultras, les jeunes que tu décris, une frange des gilets jaunes, etc. : une forte volonté d'agir, mais une impuissance profonde à agir, car le "système" est verrouillé. Une aspiration impossible à la liberté, en somme.Friteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.
Tout ça pour dire : demain pourra être joyeux, mais si et seulement si le système change. Appliqué à l'ASSE, c'est le départ définitif, ferme et irrévocable de Romeyer, Caïazzo et de leurs hommes-liges - TOUS, sans exception.
KırmızıMavi a écrit :Nous devrions et ne devrions pas manger cheval. Ceci est très important.
Ah my bad, je perds ma carte de jeune sur staxion étant donné que je préfère écouter du Cure que du NekfeuParasar a écrit : ↑31 mai 2022, 07:58Le rien à foutre de rien c’est le clin d’œil à Nekfeu et à mes filles qui me l’infligent en voiture mais qui étaient là pour me soutenir dimanche soir à GG. Elles ont été exemplaires avec leur daron meurtriFriteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.![]()
KırmızıMavi a écrit :Nous devrions et ne devrions pas manger cheval. Ceci est très important.
Je pense que l'expression de la violence découle d'un manque de dialogue dans la société, ou de moins de ne pas écouter/tenir compte de l'avis des gens qui sont sur le terrain.Friteuse a écrit : ↑31 mai 2022, 14:16J'ai pas vu le film en question, mais assez d'accord avec toi sur le fond du propos.___ a écrit : ↑31 mai 2022, 08:56Je trouve que c'est en ça que le film "Les Misérables" était vraiment bon : tu voyais à la fois comment le recours à la violence devenait inévitable, et à la fois comment la violence ne faisait que prolonger l'impuissance... Mutatis mutandis, il y a un parallèle à la faire entre les Ultras, les jeunes que tu décris, une frange des gilets jaunes, etc. : une forte volonté d'agir, mais une impuissance profonde à agir, car le "système" est verrouillé. Une aspiration impossible à la liberté, en somme.Friteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.
Tout ça pour dire : demain pourra être joyeux, mais si et seulement si le système change. Appliqué à l'ASSE, c'est le départ définitif, ferme et irrévocable de Romeyer, Caïazzo et de leurs hommes-liges - TOUS, sans exception.
On a toustes une tolérance plus ou moins limitée à la violence mais il est très important de ne pas confondre violence et cruauté ou violence et défoulement, aussi bien du point de vue des perpétrateurs que de l'extérieur. La violence (physique, car la violence verbale et sociale est déjà installée depuis très longtemps dans le rapport de forces dont on parle) est une arme revendicative de dernier recours, qu'il faut réserver pour quand tout le reste a échoué et surtout maîtriser précisément en n'oubliant pas sa cible. C'est en ça que taguer le mur d'enceinte de Roro était logique et tout à fait acceptable selon moi : comme toutes les manières pacifiques de protester (banderoles, manifs, discussions) n'ont pas suffi, on monte d'un cran et d'un seul dans la radicalité. Là, ce qui a eu lieu dimanche soir, ça ressemble surtout pour moi à un défoulement suite à une accumulation de frustration qui n'avait absolument rien de productif. Je comprends d'où ça vient, mais sans cautionner.
Entièrement d'accord avec toi.Parasar a écrit : ↑31 mai 2022, 09:32 J'ai un peu de mal avec le concept de violence inévitable, même si en l'occurrence tout cela était écrit tant les clowns ont installé dans la durée les conditions de cette violence.
Ca ne l'excuse pas, et en plus quitte à déployer cette violence là, nos ultras auraient dû faire ça ailleurs que dans le stade, pendant un match. Au moins même si c'est dans l'absolu un scandale de faire ça, les Marseillais ont ils eu le bon goût de s'attaquer à la Commanderie. Donc zéro sanction derrière...
Faites gaffe quand même ! Ozzy écoutait du Hard Rock et personne ne l'a revu depuis un momentFriteuse a écrit : ↑31 mai 2022, 14:26Ah my bad, je perds ma carte de jeune sur staxion étant donné que je préfère écouter du Cure que du NekfeuParasar a écrit : ↑31 mai 2022, 07:58Le rien à foutre de rien c’est le clin d’œil à Nekfeu et à mes filles qui me l’infligent en voiture mais qui étaient là pour me soutenir dimanche soir à GG. Elles ont été exemplaires avec leur daron meurtriFriteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.![]()
Sympa de leur part en tout cas, j'espère que les moments de joie en famille devant la renaissance des Verts arriveront le plus tôt possible.
Excellent , merci pour la découverteTylith a écrit : ↑31 mai 2022, 20:23 Quitte a écouter du Nekfeu en boucle conseille leur un de ses proches : Nepal, malheureusement disparu il y'a plus de 2 ans maintenant et dont l'album posthume Adios Bahamas est peut être le meilleur album de rap français de 2020.
Nepal avait écrit Sundance pour son pote Nekfeu du coup celui-ci joue dans le clip, plus facile pour alpaguer les amateurs/trices de Nekfeu. Le titre En Face a aussi Nekfeu qui rap dessus pour finir de les convertir.
Ah, on dévie un peu, mais leur collab Esquimaux est aussi un titre assez incroyable (où les lignes de Népal défoncent bien celle de Nekfeu, soit dit en passant).Tylith a écrit : ↑31 mai 2022, 20:23 Quitte a écouter du Nekfeu en boucle conseille leur un de ses proches : Nepal, malheureusement disparu il y'a plus de 2 ans maintenant et dont l'album posthume Adios Bahamas est peut être le meilleur album de rap français de 2020.
Nepal avait écrit Sundance pour son pote Nekfeu du coup celui-ci joue dans le clip, plus facile pour alpaguer les amateurs/trices de Nekfeu. Le titre En Face a aussi Nekfeu qui rap dessus pour finir de les convertir.
On ne doit pas vivre dans le même monde ni la même civilisation.Friteuse a écrit : ↑31 mai 2022, 14:16J'ai pas vu le film en question, mais assez d'accord avec toi sur le fond du propos.___ a écrit : ↑31 mai 2022, 08:56Je trouve que c'est en ça que le film "Les Misérables" était vraiment bon : tu voyais à la fois comment le recours à la violence devenait inévitable, et à la fois comment la violence ne faisait que prolonger l'impuissance... Mutatis mutandis, il y a un parallèle à la faire entre les Ultras, les jeunes que tu décris, une frange des gilets jaunes, etc. : une forte volonté d'agir, mais une impuissance profonde à agir, car le "système" est verrouillé. Une aspiration impossible à la liberté, en somme.Friteuse a écrit : ↑30 mai 2022, 23:46 Très bien écrit et relativement juste
Je me permets seulement de faire remarquer un point qui m'a fait tiquer: la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas dans le "rien à foutre de rien", ça c'était les années 90 et leur apathie vantée dans tous les courants artistiques "jeunes" de l'époque. Pour résumer la pensée de la jeunesse d'aujourd'hui, ce qui est en soi assez présomptueux mais qu'importe, je proposerais plutôt "on sait qu'on va dans le mur et on veut faire péter tout ce bordel qui nous dépasse, mais sans savoir vraiment comment". Une phrase qui peut tout aussi bien s'appliquer aux incidents (car pour une fois, ce sont effectivement des incidents) d'hier soir.
Tout ça pour dire : demain pourra être joyeux, mais si et seulement si le système change. Appliqué à l'ASSE, c'est le départ définitif, ferme et irrévocable de Romeyer, Caïazzo et de leurs hommes-liges - TOUS, sans exception.
On a toustes une tolérance plus ou moins limitée à la violence mais il est très important de ne pas confondre violence et cruauté ou violence et défoulement, aussi bien du point de vue des perpétrateurs que de l'extérieur. La violence (physique, car la violence verbale et sociale est déjà installée depuis très longtemps dans le rapport de forces dont on parle) est une arme revendicative de dernier recours, qu'il faut réserver pour quand tout le reste a échoué et surtout maîtriser précisément en n'oubliant pas sa cible. C'est en ça que taguer le mur d'enceinte de Roro était logique et tout à fait acceptable selon moi : comme toutes les manières pacifiques de protester (banderoles, manifs, discussions) n'ont pas suffi, on monte d'un cran et d'un seul dans la radicalité. Là, ce qui a eu lieu dimanche soir, ça ressemble surtout pour moi à un défoulement suite à une accumulation de frustration qui n'avait absolument rien de productif. Je comprends d'où ça vient, mais sans cautionner.
KırmızıMavi a écrit :Nous devrions et ne devrions pas manger cheval. Ceci est très important.