
Faudrait se forcer un peu à ne pas verser dans la nostalgie, camarade !
Faudrait oui...
Que reste-t-il ?
Bonne lecture !

Modérateurs : Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
+1. Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis...toujoursverts a écrit : ↑01 oct. 2020, 09:19 Moi je n'hesite pas, je lui souhaite le pire, attention juste dans sa carriere sportive, pas physiquement, pas de blessures !
Qu'il se retrouve sur les bancs anglais comme ceux cités par Parasar a se morfondre et a regretter l'ASSE
Sans déconner, partir au bout de 20 matchs![]()
Ou est le respect du club qui l'a formé ?
Tu as raison Parasar, ce n'est vraiement plus le sport que j'ai connu ! Et ce ******* de virus participe au recul que je suis entrain de prendre par rapport a tout ce cirque
dactyle a écrit : ↑02 oct. 2020, 13:20 je ne suis pas contre tout ce qui est dit et écris mais on oublie , ou plutôt on fait un trait sur le passé , parce qu'avant c'était mieux...
Moi je n'ai pas oublié le départ de Kopa notre plus grand joueur orgueil de notre nation et c'était en 1956!
Chez nous notre perle Monsieur Taxi qui s'en va chez l'ennemi , alors qu'on n'a jamais été aussi près d'une finale Européenne avant l'heure c'était en 1970 .
Après et dans la foulée Carnus, Bosquier, Beretta bref des monstres sacrés...
Ce qui a changé c'est Tartenpion qui s'en va, change de club alors qu'il est presque nul, avant il n'y avait que les vrais stars qui s'expatriaient maintenant c'est n'importe qui et n'importe comment (Claudio Sala).
D'un sport de haut niveau on est tombé à l'usine, je me demande comment certains ont réussi à passer pros, incroyable...![]()
Aupa a écrit : ↑01 oct. 2020, 23:37 Très bien dit et bien pensé. On sent un parfum de nostalgie dans ce texte, une idée d’un passé qui n’est plus.
Je voudrais quand même croire que l’éclosion et l’envol vers d’autres cieux de Fofana sonne le renouveau des moissons pour nos Verts. Nous aurons de nouvelles “pépites” (comme cela se dit de nos jours, pour ne plus employer ce joli mot “espoirs”, des victoires, des joies et pourquoi pas des titres. ALV
Que de misérabilisme, Roro c'est toi?Lubo777 a écrit : ↑04 oct. 2020, 15:05 Merci Parasar. Heureusement qu'il reste ta plume pour se consoler de nos déboires.
Comme vous l'évoquiez dans ORLM, nos jeunes espoirs partent de plus en plus vite chaque année, pour des sommes de plus en plus folles.
On ne peut pas bâtir sur des stars car on en n'a pas les moyens. On ne peut pas bâtir sur des jeunes non plus, puisqu'il n'y a aucune garantie de durabilité, le projet s'effritant à mesure qu'il avance (Fofona est un cas d'école). Et même le projet d'un mix entre les deux, équipe de France A'', mix jeunes/vieux grognards de la L1 semble désormais compliqué (après avoir bien fonctionné sous Galtier/Gasset) compte tenu de la concurrence financière de plus en plus importante (Nice, Rennes, Bordeaux, Etc.).
Donc, vous avez posé la vraie question : celle de notre modèle éco. Et vous avez vous-mêmes conclu qu'il n'y a pas de solution miracle.
Une reprise par un milliardaire ou un fonds quelconque étant à la fois hypothétique (nous n'avons pas l'attractivité démographique et éco d'un Lyon ou d'un marseille, nous n'avons pas non plus la dynamique éco ou l'image touristique d'un Bordeaux/Nice/Rennes par ex) et source d'une instabilité qui pourrait se révéler pire que le mal initial.
Que nous reste-t-il alors ?
Une histoire à part, un stade qui reste magique, des valeurs certaines ... mais qui apparaissent de plus en plus, aux nouveaux décideurs et [consomm]acteurs du foot, comme les relents d'une époque dépassée que ses ultras turbulents ne veulent pas quitter.
Sainté étant alors méprisé comme le club d'une région périphérique, déclassée et n'ayant comme argument de vente que sa nostalgie.
Peut-être faut-il alors se résigner à ce que cette bulle spéculative nous ramène plus ou moins rapidement en L2 ou dans l'anonymat du "ventre mou"? Et se féliciter de notre résistance jusqu'à présent. La logique n'était-elle pas, en effet, que notre club meurt définitivement au milieu des années 90, à l'époque de l'accélération de la mondialisation et de l'arrêt Bosman ?
Mais peut-être aussi que nous ne sommes pas morts justement parce que nous avons autre chose à proposer, un supplément d'âme, appelez-le comme vous voulez.
Quoiqu'il en soit, vous n'êtes pas allés totalement au bout du raisonnement jeudi soir. Poser la question du modèle éco de Sainté, c'est aussi poser la question du foot actuel et ses règles (ou de son absence de règles). Le foot peut-il, doit-il et continuera-t-il de s'aligner sur les règles du pur marché à l'avenir ? Ce n'est pas écrit.
Il est probable que la bulle financière de l'éco actuelle (maintenue sous perfusion par les banques centrales) finisse par éclater un jour ou l'autre. Et la bulle spéculative du foot tomberait par ricochet. Les cartes pourraient alors être redistribuées et la demande pour un autre type de foot devenir plus audible.
Complètement d'accord avec toi.Tylith a écrit : ↑05 oct. 2020, 23:00Que de misérabilisme, Roro c'est toi?Lubo777 a écrit : ↑04 oct. 2020, 15:05 Merci Parasar. Heureusement qu'il reste ta plume pour se consoler de nos déboires.
Comme vous l'évoquiez dans ORLM, nos jeunes espoirs partent de plus en plus vite chaque année, pour des sommes de plus en plus folles.
On ne peut pas bâtir sur des stars car on en n'a pas les moyens. On ne peut pas bâtir sur des jeunes non plus, puisqu'il n'y a aucune garantie de durabilité, le projet s'effritant à mesure qu'il avance (Fofona est un cas d'école). Et même le projet d'un mix entre les deux, équipe de France A'', mix jeunes/vieux grognards de la L1 semble désormais compliqué (après avoir bien fonctionné sous Galtier/Gasset) compte tenu de la concurrence financière de plus en plus importante (Nice, Rennes, Bordeaux, Etc.).
Donc, vous avez posé la vraie question : celle de notre modèle éco. Et vous avez vous-mêmes conclu qu'il n'y a pas de solution miracle.
Une reprise par un milliardaire ou un fonds quelconque étant à la fois hypothétique (nous n'avons pas l'attractivité démographique et éco d'un Lyon ou d'un marseille, nous n'avons pas non plus la dynamique éco ou l'image touristique d'un Bordeaux/Nice/Rennes par ex) et source d'une instabilité qui pourrait se révéler pire que le mal initial.
Que nous reste-t-il alors ?
Une histoire à part, un stade qui reste magique, des valeurs certaines ... mais qui apparaissent de plus en plus, aux nouveaux décideurs et [consomm]acteurs du foot, comme les relents d'une époque dépassée que ses ultras turbulents ne veulent pas quitter.
Sainté étant alors méprisé comme le club d'une région périphérique, déclassée et n'ayant comme argument de vente que sa nostalgie.
Peut-être faut-il alors se résigner à ce que cette bulle spéculative nous ramène plus ou moins rapidement en L2 ou dans l'anonymat du "ventre mou"? Et se féliciter de notre résistance jusqu'à présent. La logique n'était-elle pas, en effet, que notre club meurt définitivement au milieu des années 90, à l'époque de l'accélération de la mondialisation et de l'arrêt Bosman ?
Mais peut-être aussi que nous ne sommes pas morts justement parce que nous avons autre chose à proposer, un supplément d'âme, appelez-le comme vous voulez.
Quoiqu'il en soit, vous n'êtes pas allés totalement au bout du raisonnement jeudi soir. Poser la question du modèle éco de Sainté, c'est aussi poser la question du foot actuel et ses règles (ou de son absence de règles). Le foot peut-il, doit-il et continuera-t-il de s'aligner sur les règles du pur marché à l'avenir ? Ce n'est pas écrit.
Il est probable que la bulle financière de l'éco actuelle (maintenue sous perfusion par les banques centrales) finisse par éclater un jour ou l'autre. Et la bulle spéculative du foot tomberait par ricochet. Les cartes pourraient alors être redistribuées et la demande pour un autre type de foot devenir plus audible.
Sainté reste la 13ème ville la plus peuplée de France, à 50 minutes d'un grand aéroport international.
Et on le voit dans d'autres ligues majeurs de sport, les "petits et gros marchés" sont des termes presque dépassés et aujourd'hui hormis club phare au grand passé (Lakers ou Celtics en NBA, Real ou Bayern en foot) l'emplacement de ta ville à moins d'importance que l'image de ton club qui elle se développe par le sportif et les stars qu'il attirera.
Il y'a une vingtaine d'années les spécialistes économique du sport t'aurais annoncé sans sourciller qu'il était absolument impossible qu'un joueur n'étant pas situé dans un gros marché puisse vendre le plus de maillot, encore moins tout un club, c'est pourtant arrivé à plusieurs reprises depuis.
Internet et le développement de la communication a absolument tout changé, tes résultats sont infiniment plus important.
Etre une place historique te permet aujourd'hui surtout de te remettre beaucoup plus facilement d'un très mauvais travail managérial.
Etre dans une grande agglomération (et sainté n'est pas dans la plus grande mais a largement de quoi, même selon tes critères, rester tranquillement en ligue 1) et être un club "historique" t'assure un supportariat de base plus élevé et donc plus intéressant pour des sponsors mais on voit également que si tu es dans un championnat attirant et que tu travailles bien la possibilité de te développer existe.
Bref notre marque était déjà développée grâce à notre réussite sportive, on a complètement foiré le passage de témoin après Rocher, il n'était pas écrit qu'on se devait de rentrer dans le rang.
Il est absolument impossible que notre club n'attire pas ou n'ait pas attiré d'investisseur sérieux, c'est simplement impensable. D'ailleurs on s'est permis de refuser Louis-Dreyfus.