___ a écrit : ↑16 juin 2020, 10:18
Le truc à Dijon me paraît quand même sortir de l'ordinaire !
@SP42 : Ben c'est facile : on a une société qui
1- tend à détruire toutes les appartenances collectives pour y substituer l'individu seul face au marché
2- créé des millions de perdants, mais sans l'assumer, en leur promettant des monts et des merveilles impossibles.
Par rétro-action, ça produit des phénomènes identitaires extrêmes et des frustrations si fortes qu'elles aboutissent à la violence.
Ils sortent pas de la cuisse de Jupiter, les terroristes, les dealers et les cinglés.
C'est toute la diff entre toi et moi. Tu as une vision qui explique tout par la société, moi je reviens aux responsabilités individuelles... Et ce que tu dis est aussi effrayant, parce que si t'es pas sorti de la cuisse de Jupiter, ton avenir c'est terrosime, deal ou fou ?
Moi je ne suis pas sorti de la cuisse de Jupiter loin de là. Mais j'avais des parents qui ont toujours fait leur "job", n'ont jamais accusé l'école quand il m'arrivait de revenir avec des mots pour des conneries. Au contraire, ils appuyaient la punition du prof, je les ai toujours vu bosser et être honnêtes.
Entre moi et la police, il y avait déjà trois niveaux d'autorités : Mes parents, l'école et les profs, les anciens autour de moi (voisins, instit, oncle).
Bizarrement, aujourd'hui tout s'est cassé la gueule, et certains découvrent l'autorité en contact avec la police. Forcément, le réveil pour certains laisse des traces.