Jelp a écrit : ↑14 avr. 2020, 06:33
Faiseur de Tresses a écrit : ↑14 avr. 2020, 01:55
Sinon, je suis le seul surpris à avoir entendu "immunité collective" ce soir ? Je croyais que c'était pas jouable à cause des rechutes ?
Non, bien entendu aussi
L'idée c'est que la majorité choppe le virus mais de façon progressive pour protéger les hôpitaux.
Comme disait CP à nous de choisir à quel moment il vaut mieux le prendre.
Se confiner plus d'un an avant d'avoir un vaccin c'est pas envisageable.
La question de savoir comment une épidémie s'arrête n'est manifestement pas simple
Si j'ai bien compris, l'hypothèse la plus sérieuse, c'est qu'il faudra atteindre "l'immunité grégaire"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Immunit%C ... C3%A9gaire
- soit par le vaccin (si on arrive un jour à trouver un vaccin qui fonctionne)
- soit par le fait qu'une fraction assez importante de la population ait été au contact du virus, donc immunisée (il faudrait 50% à 66% de la population pour cela dans le cas du COVID 19)
https://www.20minutes.fr/monde/2745487- ... e-epidemie
La solution en l'absence de vaccin consiste donc à limiter les contagions pour ne pas avoir de vague de malade qui submerge les services de santé. Petit à petit, tout le monde sera touché quand même et à 60% de la population, l'épidémie s'arrêtera.
Dans cette hypothèse, chacun doit envisager d'être malade un jour ou l'autre (sauf les personnes très à risque qui devront se confiner jusqu'à l'immunité grégaire). Dans ce cas j'estime qu'il vaut mieux être malade un peu plus tard, quand les services de santé auront eu le temps de se désengorger, les soignants de se reposer, et aussi qu'ils aient eu le temps d'avoir des connaissances pratiques sur la meilleures manières de traiter les symptômes pulmonaires (à défaut de d'avoir une thérapeutique contre le virus). Et aussi, j'ai commencer à diminuer mon facteur de comorbidité (le surpoids), mais j'ai encore besoin de temps pour éliminer ce facteur complètement.
Bref, j'espérais pouvoir m'exposer à la contamination dans des conditions optimales à l'automne, mais le retour à l'école en mai va augmenter considérablement mon risques de contamination. Tant pis.
Pour la disparition du virus, il peut se passer d'autres chose : il mute spontanément dans une forme moins virulente, ou plus virulente, il disparait avec la saison, ou alors la population déjà touchée n’acquière pas l'immunité, donc on n'en sort pas, bref pleins de scénarios plus ou moins probables sont encore possible...
On n'est pas sorti de l'auberge...