Je ne vais pas me lancer dans une grande analyse mais tu développes là une vision très simplificatrice des choses. Il y a bien des leviers de croissance et je crois que l'obsolescence programmée n'est là qu'un facteur très marginal.___ a écrit : ↑19 sept. 2019, 12:20On va finir par être d'accord sur plein de choses alorsMichel-Ange a écrit : ↑19 sept. 2019, 09:37Je ne comprends pas complètement le délire mais ça ne me dérange pas.___ a écrit : ↑19 sept. 2019, 08:25Vraiment, t'es pas contre ? T'es pas contre imposer des lois drastiques en la matière, et les faire appliquer derrière ? Que le but final, c'est qu'on ait tous un smartphone qui dure 250 ans avec des logiciels stables malgré les mises à jour, et des ampoules éternelles ? Que l'obsolescence programmée, c'est autant une question de conception matérielle, que de possibilité de réparation à coût soutenable, que de mise à jour logicielle qui tiennent le coup sur des matos moins puissants, que de fin du marketing pour te faire croire que l'I-Phone 8.3.12 est 'achment + cool que le 8.3.11 sorti il y a 6 mois et dont il faut se débarrasser au plus vite ?
Dis-moi : t'es bien au courant qu'en faisant ça, tu détruis le principal moteur de la croissance et de la rentabilité du capital ?
Et t'es d'accord ? P'tain, viens que je te paye un coup, parce que c'est un grand moment !
Je n'ai pour ma part jamais été du côté des ayatollahs de la "croissance": toujours produire plus, toujours faire plus d'enfants, c'est à la fois forcément absurde et pas un projet de société très intéressant. Je crois que de gré ou de force le qualitatif primera de plus en plus sur le quantitatif.
Après le délire, il est simple : la rentabilité du capital aujourd'hui repose (en dehors des sphères financières, où on est dans le virtuel le plus total) sur la croissance de la consommation. Or, aujourd'hui, la croissance de la consommation repose essentiellement sur l'obsolescence programmée. Supprime l'obsolescence programmée, tu fais tomber la moitié du château de cartes.
Il faut toujours penser, par exemple, que plus de 60% des bénéfices d'Amazon viennent d'AWS et se méfier, donc, du phénomène de l'iceberg.