Faiseur de Tresses a écrit : ↑Aujourd’hui, 12:55
NomDeStade a écrit : ↑Aujourd’hui, 10:25
J'ai complété mon post juste au-dessus. Excuse c'était entre 2 réponses, et j'avais pas fini d'éditer mon message.
Moi aussi j'édite après parfois.
Bon je suis têtu, mais vous aussi.
@Wert Non, l'équipe ne s'affaiblit pas à ce moment là, elle s'améliore et on peut tout à fait revendre des joueurs à 28-29 ans, ce qu'on a fait avec Tabanou et Erding par exemple. Est-ce qu'ils ont été bien vendus, là est la question. Sur Tabanou l'opération est quasi neutre (selon TM, toujours à prendre avec des pincettes, recruté pour 5M€ et revendu pour 4,9M€) et sur Erdinç un peu déficitaire (recruté pour 4,5M€, revendu pour 3,3M€). NdS a raison, dans un contexte inflationniste et ce alors que ces joueurs ont joué la coupe d'Europe, ce n'est pas normal. Donc je répète : 1) il n'y a pas tant de perte que ça, c'est même assez marginal vu les sommes engagées ; 2) tu confonds toujours stratégie sportive et stratégie de développement financière. Ces transferts, sur le plan des arrivées, sont de bons investissements et ont apporté sportivement. Ils ont juste été ensuite mal négociés au moment du départ, comme avant celui d'Aubameyang. D'ailleurs ces deux joueurs ont été vendus... à l'été 2015 (comme un symbole).
L'équipe s'améliore peut être à court terme mais s'affaiblit à long terme, et ce n'est pas dû au transferts réalisés. Aubame, Zouma, Guilavogui, Goulham étaient supérieurs à Corgnet, Tabanou et Erding, mais à d'autres facteurs (prêts, amélioration du collectif, expérience etc etc).
En général et à valeur égale, ta marge sera en générale inférieure si tu achètes à 25 ans et revends à 29 ans que si tu achètes à 19 ans et revends à 23 ou 24. C'est assez rationnel si tu y réfléchis. Il est plus rare que la valeur d'un joueur augmente après 24 ou 25 ans (notamment pour des joueurs issus de filières de CDF européens. Un Jaber a d'ailleurs plus de chance d'augmenter à cet âge qu'un Tabanou).
La stratégie sportive n'est pas décorrelée de la stratégie financière. Une bonne stratégie a une double dimension sportive et financière. Sinon elle n'est pas durable, et on finit toujours par le payer (ce qui nous est arrivé même si je suis d'accord que l'on aurait pu largement l'amortir)
Quand en période inflationniste, tu achètes 100 et que tu revends 100 ou 95, tu perds en réalité de l'argent, et tu affaiblis ta capacité d'investissement futur. Et ce n'est pas marginal puisque tu as dû payer leurs salaires pendant 3 ou 4 ans , le trading est avec les droits télévision, ta principale ressource dans des proportions importantes, et que tu as en conséquence un déficit structurelle hors trading. C'est ce qui fait que l'on a dû emprunter pour rebâtir une équipe sous Gasset. On avait plus d'argent en caisse et très peu d'actifs joueurs.
Pour en revenir à ma discussion initiale avec NDS, c'est pour ces raisons, que je ne peut pas accorder à Romeyer un brevet de bon gestionnaire. Un bon gestionnaire aurait pour moi maintenu un modèle économique plus vertueux et robuste et ne se serait pas contenté de surfé sur le travail de son entraineur.
