Junito a écrit : ↑21 juil. 2020, 14:07
ForeverGreen a écrit : ↑21 juil. 2020, 12:13
Junito a écrit : ↑21 juil. 2020, 09:31
ForeverGreen a écrit : ↑20 juil. 2020, 18:51
___ a écrit : ↑20 juil. 2020, 18:26
Junito a écrit : ↑20 juil. 2020, 10:59
Une partie de la gauche ne pense qu'à afficher des marqueurs idéologiques indélébiles visant à créer une véritable scission au sein de la société. Les bons d'un côté, les méchants de l'autre. L'islamo-gauchisme participe à cela.
Quand on lit que la première décision du nouveau maire de Lyon a été d'imposer l'écriture inclusive ou encore l'
appel d'EELV a participer à ma marche pour Adama Traoré le week-end dernier, on se dit aussi que le noyautage de l'écologie progressiste par l'extrême gauche fonctionne à plein.
Je vois pas trop le rapport avec l'écriture inclusive (je la trouve illisible et sans intérêt ; soyons vraiment radicaux et permettons l'accord au féminin à la discrétion du locuteur). Quant à Adama Traoré, quel que soit son parcours, c'est une victime manifeste de policiers violents. Pourquoi lui plutôt qu'un autre est devenu symbole, je sais pas ; mais je ne vois pas ce qu'il y a de mal à exiger que la police ne tue pas par erreur, dans un contexte déjà ancien de durcissement des pratiques de certains représentants des forces de l'ordre.
Surtout que, si on va par là, il faudrait dénoncer le noyautage de Jacques Toubon par l'extrême-gauche. Ce qui n'a quand même pas beaucoup de sens
Sinon, l'écriture inclusive, ce n'est pas que les points médians, hein. Genre "mesdames, messieurs", ou "madame la directrice" plutôt que "madame le directeur", c'est déjà de l'écriture inclusive. Et l'intérêt, c'est de donner une visibilité aux femmes, en fait, c'est assez simple, et pas très extrémiste, quand même.
L'écriture inclusive que nous connaissons depuis quelques années est malheureusement devenue avec cette absurdité de point médian une écriture exclusive puisqu'elle n'a été adoptée que par des militants de gauche plus au moins extrême et leur sert in fine à s'identifier entre eux.
C'est un marqueur idéologique qui sert à différencier ceux qui sont dans la ligne de ceux qui ne le sont pas. C'est ainsi une forme de totalitarisme intellectuel qui in fine dessert la cause initiale qu'elle était sensée. Et puis quand je vois la liste des récents élus d'EELV - en très grande majorité masculins - il est évident que ce féminisme est avant tout de facade.
Et pour ce qui est d'Adama Traoré, franchement, on veut en faire un Martin Luther King mais c'est un mec qui a essayé de se soustraire à un contrôle de police et ce qu'il est advenu lors de celui-ci n'est pas clair et ne le sera probablement jamais. En faire un héros me paraît complètement contre-productif. Ces militants EELV auraient fait un meilleur usage de leur temps en allant à la marche pour le chauffeur de bus bayonnais qui a payé de sa vie son rôle de faire respecter les règles essentielles de vivre ensemble en ces temps de pandémie.
Mdr, t'as jamais dû rencontrer de militant·e·s féministes pour nous sortir des âneries pareilles. Quant à parler de totalitarisme intellectuel, cela s'applique en vérité de manière tout aussi vraie à ceux qui refusent en bloc l'écriture inclusive. Donc, c'est parfaitement absurde.
Quant à Adama Traoré, à part quelques fanatiques, personne n'en fait un héros. Mais si pour toi, c'est normal de tuer quelqu'un qui ne présente pas/plus de danger parce que c'est un délinquant, go aller tuer François Fillon et Patrick Balkany.
Rien à ajouter. Tes propos illustrent parfaitement ce que je disais.
En utilisant le point milieu tu t'es volontairement identifié à cette mouvance, pour ensuite calomnier ce que je dis sans apporter la moindre contre-argumentation sur le fond.
Tu affirmes qu'Adama Traoré a été tué par la police, mais c'est absolument pas démontré. Il y a quand même une justice qui enquête et aucune des 3 expertises commanditées par la justice n'a démontré que les gendarmes étaient à l'origine de sa mort. Ton discours n'a pour but que de répandre une idée fausse.
Et tu ne me réponds absolument pas sur le chauffeur de bus bayonnais. Cette omission volontaire est très significative de l'incapacité de la gauche populaire à se saisir du besoin fondamental de sécurité qu'expriment les français, quelques soient leur couleur ou leur origine sociale. Tu verras que la thématique de l'ensauvagement de la société va aller crescendo d'ici la présidentielle et tous les espoirs portés par les écologistes iront se briser sur cette réalité si ils ne prennent pas conscience que le combat premier, le réchauffement planétaire, ne peut et ne doit être subordonné aux idéaux groupusculaires de militants d'extrême gauche. Notre planète vaut mieux que ça.
Non, en utilisant le point médian, j'ai volontairement rendu ma phrase moins lourde ("des militants et des militantes", perso, ça me saoule de l'écrire à tout bout de champ, idem pour la lecture) et moins absurde ("des militants" en parlant de moi, mais du coup, j'occulte toutes les militantes alors qu'elles sont nettement majoritaires). Par ailleurs, je ne calomnie rien du tout et il ne peut exister de contre-argumentaire quand il n'y a pas d'argumentaire auquel répondre. Tu décris les féministes n'importe comment (dans mon propos, il est même induit, parce que je te laisse le bénéfice du doute, que c'est par méconnaissance et non par malhonnêteté), qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ?
Par ailleurs, tu sembles oublier que plusieurs expertises conduisent à mettre en cause les gendarmes dans la mort d'Adama Traoré, ta vérité ne l'est donc pas plus que la mienne. Par ailleurs, quand je vois que la défense des gendarmes se fonde sur des soucis de santé d'Adama Traoré, même si c'est le cas, quand quelqu'un étouffe son ton poids, même si on part de l'hypothèse (très discutée) que ça ne devrait pas arriver en temps normal avec quelqu'un d'une constitution parfaitement saine, ce n'est pas exactement une excuse pour le laisser crever.
Pour le dernier point, j'ai effectivement merdé, dans l'agacement, j'ai répondu à ton message sans en lire la fin, te laissant une ouverture pour m'attaquer. C'est d'autant plus dommage que la réponse était simple : EELV a bien relayé l'appel à participer à la marche blanche pour Philippe Monguillot, ainsi que les hommages après son décès. Je ne crois pas que la gauche oublie la question de la sécurité (à l'exception de quelques gauchistes agités du bocal qui font des grands moulinets sur twitter), juste qu'elle en a une vision foncièrement différente de la droite, et plus encore de l'extrême-droite. La demande du rétablissement d'une police de proximité, non-armée, dans des villes et des quartiers sensibles (dans lesquel·le·s, ils et elles sont aux affaires, le plus souvent) pour rétablir le lien entre l'Etat et la population, par les élu·e·s du PCF en étant un indice supplémentaire. Par exemple, même si on sera sûrement en désaccord sur la question du port d'arme, dans le cas présent, il est anormal que ce soit à un chauffeur de bus, seul, de faire la police. Et donc de potentiellement faire face à des comportements hostiles voire violents.