[Basket] Reprise saison NBA

Discussion générale sur l'ASSE

Modérateurs : Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but

o_vert_seas1
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Message par o_vert_seas1 »

djibgreen a écrit : Le différentiel de taille était en effet éloquent, Boris Diaw lui rendant en effet 23 points.
:lol:


Le gars avait du écrire l'article avant le match :wink:

Bobo lui rend certes 23cm, mais surtout aucun point!! :twisted: :cool:
Karamba
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Message par Karamba »

Hop, rebond et tentative de contre attaque pour relancer ce topic. Une quinzaine de matchs joués pour tout le monde, l'occasion de faire un petit bilan sur le début de la saison.

A l'Est, le classement donne :

1. Detroit 10-2
2. Miami 8-6
3. Phladelphie 8-7
4. Indiana 9-4
5. Cleveland 9-4
6. Chicago 7-5
7. Milwaukee 7-6
8. New Jersey 7-7
9. Orlando 7-7
10. Washington 6-7
11. Boston 5-8
12. Charlotte 5-10
13. New York 4-9
14. Atlanta 2-11
15. Toronto 1-14

Domination écrasante des Pistons, donc. Après un 8-0 initial, les Pistons se sont pris une véritable giffle il y a 10 jours à Dallas pour leur première défaite de l'année. Derrière, c'est encore resseré jusqu'à Washington, 10°. La Divison Centrale est clairement au-dessus de ses deux petites soeurs. A noter la bonne tenue du Heat, équipe pourtant très handicapée par les blessures depuis le début de l'année. Charlotte, après un début surprenant est en nette perte de vitesse.

De ce que j'ai vu, mon prono à l'Est :

1. Miami
2. Indiana
3. Philadelphie
4. Detroit
5. Cleveland
6. New Jersey
7. Milwaukee
8. Chicago
9. Boston
10. Orlando
11. New York
12. Washington
13. Atlanta
14. Charlotte
15. Toronto

A l'Ouest, le classement actuel :

1. San Antonio 11-3
2. LA Clippers 10-4
3. Minnesota 7-6
4. Dallas 10-4
5. Memphis 9-5
6. Golden State 10-6
7. Phoenix 7-5
8. Denver 8-7
9. Sacramento 7-7
10. NO/Oklahoma City 6-7
11. Utah 6-9
12. LA Lakers 5-8
13. Seattle 5-8
14. Portland 5-8
15. Houston 4-11

Comme attendu, les Spurs impressionent. Plus surprenant, l'excellent début de saison des Clippers, qui ont une équipe qui promet beaucoup mais qui risque de flancher à un moment ou à un autre. La bonne surprise vient de Dallas, dont il faut souligner la politique très intelligente depuis quelques années, comme quoi quand on construit et quand on mise sur les jeunes en NBA, comme ailleurs, ça paie. Derrière, c'est assez serré, Phoenix et Denver sont encore hésitants mais devraient remontés. Les Lakers sont à leur place, pas Houston, qui va devoir se réveiller pour ne pas laisser filer le train des PO...

Mon prono :

1. San Antonio
2. Phoenix
3. Denver
4. Dallas
5. Houston
6. Golden State
7. LA Clippers
8. Sacramento
9. Memphis
10. Minnesota
11. LA Lakers
12. Utah
13. New Orleans
14. Seattle
15. Portland
Greengexois exilé
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Message par Greengexois exilé »

Pas du tout d'accord avec toi sur le classement de certains clubs :

Washington est largement sous côté et se qualifiera sans aucun problème pour les play-off.

A l'opposé, tu as surcoté trois clubs : Phoenix (surement un peu patriote l'ami), Philadelphie (sauf si l'équipe remporte sa division) et surtout Houston!!!
"On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui." Pierre Desproges.
Greengexois exilé
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Message par Greengexois exilé »

Boris is magic

Lors de la victoire des Suns face aux Pacers, Boris a compilé 17pts (à 8/10), 8 Rbds et 6 assists en 35 mn. A noter qu'il a joué post 5 et qu'il a tenu la dragée haute à Jermaine O'Neal.

Les Suns ont mené de 34pts durant ce match. Il faut noter "l'éclosion" de Saras Jasickevisius pour les Pacers qui a marqué 16 pts en 22 mn.

Petro a quand à lui rendu une copie vierge en 4mn lors de la victoire des Sonics.
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Message par o_vert_seas1 »

greengexois a écrit :Boris is magic

Lors de la victoire des Suns face aux Pacers, Boris a compilé 17pts (à 8/10), 8 Rbds et 6 assists en 35 mn. A noter qu'il a joué post 5 et qu'il a tenu la dragée haute à Jermaine O'Neal.

Les Suns ont mené de 34pts durant ce match. Il faut noter "l'éclosion" de Saras Jasickevisius pour les Pacers qui a marqué 16 pts en 22 mn.

Petro a quand à lui rendu une copie vierge en 4mn lors de la victoire des Sonics.
Bobo qui joue hyper bien en ce moment va devoir être encore plus convaincant, parce que jouer au poste 5 à Phoenix c'est remplir les fonctions que Stoudemire reprendra automatiquement à son retour :???:

Quant à Petro, j'ai l'impression aussi qu'il laisse passer progressivement sa chance, mais pas une copie vierge : 1 block :wink:
Greengexois exilé
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Message par Greengexois exilé »

o_vert_seas1 a écrit :
greengexois a écrit :Boris is magic

Lors de la victoire des Suns face aux Pacers, Boris a compilé 17pts (à 8/10), 8 Rbds et 6 assists en 35 mn. A noter qu'il a joué post 5 et qu'il a tenu la dragée haute à Jermaine O'Neal.

Les Suns ont mené de 34pts durant ce match. Il faut noter "l'éclosion" de Saras Jasickevisius pour les Pacers qui a marqué 16 pts en 22 mn.

Petro a quand à lui rendu une copie vierge en 4mn lors de la victoire des Sonics.
Bobo qui joue hyper bien en ce moment va devoir être encore plus convaincant, parce que jouer au poste 5 à Phoenix c'est remplir les fonctions que Stoudemire reprendra automatiquement à son retour :???:

Quant à Petro, j'ai l'impression aussi qu'il laisse passer progressivement sa chance, mais pas une copie vierge : 1 block :wink:
:oops: Au temps pour moi.

Quand à Bobo même s'il ne jouera pas poste 5, je le vois bien, s'il continue postuler à un prix en fin de saison : meilleur 6ème homme ou plus surement joueur ayant le plus progressé :wink:
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Karamba
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Message par Karamba »

greengexois a écrit :Washington est largement sous côté et se qualifiera sans aucun problème pour les play-off.

A l'opposé, tu as surcoté trois clubs : Phoenix (surement un peu patriote l'ami), Philadelphie (sauf si l'équipe remporte sa division) et surtout Houston!!!
J'avoue n'avoir pas vu jouer Washington cette saison mais j'avais déjà trouvé qu'ils avaient eu un (Manute) bol incroyable la saison dernière et qu'ils ne méritaient surtout pas de sortir les Bulls, ils ont perdu Hughes et Kwame (oui, bon, ce n'est que Kwame, mais quand même) sans les remplacer vraiment, bref, je ne pense pas qu'ils pourront faire aussi bien...

En ce qui concerne Phoenix et Philie, d'une part, je pense effectivement qu'ils vont chacun remporter leurs divisions, ce qui leur assurerait une place dans les 3 premiers de Conf et d'autre part, je crois aussi qu'ils ont le potentiel pour aller en Finale de Conf'.

Il ne faut pas oublier que les Suns jouent sans Amare, pour selon, je trouve qu'ils s'en tirent plutôt bien. L'équipe est bien plus équilibrée que l'année dernière, à défaut d'être aussi efficace, pour l'instant et Nash était brouillé avec son shoot. Jusqu'à hier. On a vu ce que ça pouvait donner quand le MVP se décidait à rentrer ses shoots. Pour mémoire, 31 points à 10/15 et 7/8 à 3 points. Bref, je pense qu'ils ont une marge de progression énorme et que plus la saison va avancer, plus cette équipe gagnera.

Aux Sixers, Iverson n'avait plus été aussi bien entouré depuis la période faste 98-2001 et lui-même n'a jamais eu des stats aussi bonnes que cette saison. Il doit bien commencer à se dire que les occasions de gagner une bague vont devenir de plus en plus rares. Avec Webber, Iguodola et Korver (joueur très sous-côté) plus des remplaçants solides, j'y crois beaucoup cette saison.

En ce qui concerne, Houston, il faut souligner que T-Mac a manqué la moitié des matchs pour l'heure, que Yao continue de progresser et que l'effectif est de qualité, à mon goût. Je pense que si ils se mettent à gagner vite, il n'y a pas de raison pour ne pas les voir dans le haut de tableau en fin de saison. Mais il va falloir le faire très vite sinon, ça pourrait bien exploser là-bas...
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Message par o_vert_seas1 »

Kyle Korver n'est pas sous-côté. Il est diaboliquement adroit à 3pts et capable d'assassiner une équipe à lui tout seul s'il n'est pas marqué. Mais c'est tout: pas de défense digne de ce nom, pas de création en attaque, pas de percussion offensive et très peu de rebonds pour un joueur de 2m (moins que TP en moyenne de carrière: 3.3 :???: ). En fait, il ne marque que parce qu'AI cristallise sur lui toute la défense adverse, ce qui lui permet d'être régulièrement "ouvert" sur des shoots extérieurs, ce que confirme d'ailleurs ses 1.5passes en moyenne par match.

C'est à cause de joueurs comme lui que Phillie n'ira pas en play-off cette année: adroit, mais pas assez de mordant et de hargne dans tous les autres compartiments du jeu.
Karamba
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Message par Karamba »

Cela dit, juger un joueur sur ses stats en carrière alors qu'il n'a joué qu'une seule saison complète avec un temps de jeu conséquent ne veut pas dire grand chose. De même, je ne connais pas beaucoup de joueurs capables de marquer à 3 points avec un défenseur sur le dos, alors oui, il marque sans doute plus souvent quand il n'est pas marqué.

Je persiste à penser que Korver mérite mieux que sa réputation. Il n'est pas qu'une machine à shooter, et puis même si cela était la vérité, je crois que je préfererai avoir un shooteur pareil avec moi que contre moi...

Après, il est certain qu'il profite du fait que Iverson soit ultra surveillé, comme ses autres coéquipiers, comme les coéquipiers de T-Mac, de Kobe et de tous les autres phénomènes que ce sport compte.
vinsanity
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Message par vinsanity »

Marion est un poste 3 à l'origine, et Stoudemire un poste 4. A la base le 5 majeur devait etre le suivant : Thomas-Stoudemire-Marion-Bell-Nash ... donc je pense qu'au retour de Stoudemire, si Diaw continue des perfs comme celle ci en pivot, il restera titulaire au poste 5, en remplacant Thomas par rapport à l'idée de départ de Mike D'Antoni.
Karamba
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Message par Karamba »

Victoire de San Antonio, 92-90, à Dallas avec un Parker décisif. 30 points pour lui, dont un lay-up pour faire repasser les Spurs en tête à 30 secondes de la fin + 2 lancers à 10 secondes. Très beau match, très serré, il s'agit probablement des deux meilleures équipes de la Ligue à l'heure actuelle.

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Le ASG n'est plus très loin pour TP :punk:
CeBri
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Message par CeBri »

Desperate Housewise c'est fini :(
vinsanity
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Message par vinsanity »

Parker, roi du pétrole

Tony Parker est bien l'actuel homme fort de San Antonio. Rencontre au sommet de la conférence ouest, le derby texan entre Mavs et Spurs a en effet tourné à l'avantage des champions en titre à la seule grâce, ou presque, du meneur tricolore. Non seulement Parker s'est fendu pour l'occasion de son record en saison avec 30 points à 13 sur 23 aux tirs, mais c'est encore lui qui a fait la différence dans le money-time pour mener les siens à la victoire 90-92 malgré l'absence de Manu Ginobili ou la relative réserve de Tim Duncan.


Le passage à vide n'aura pas duré. Deux matches et pas un de plus. Auteur d'un début de saison des plus réussis, au point de flirter, il y a peu, avec le top 10 des meilleurs marqueurs de la Ligue, Tony Parker donnait l'impression de devoir rentrer quelque peu dans le rang. La faute au réveil de Manu Ginobili et à un resserrement des défenses sur sa personne. En attestent ces deux dernières sorties, les plus quelconques de l'année, face aux Bulls puis aux Lakers, avec respectivement 11 et 10 points rendus. Force est de constater que l'impression était trompeuse.

Son acolyte argentin sur le flanc en raison d'une douleur au pied, l'ancien Parisien a en effet brillé pour deux à l'occasion de la rencontre d'état face aux rivaux texans. Toujours en délicatesse avec son tir à mi-distance, en atteste un 4 sur 12 encore en deçà de ses espérances, TP s'est tant rattrapé à coup de pénétrations faisant passer ses défenseurs pour des figurants que le Tricolore en a battu son record de points de la saison avec 30 unités au compteur. Le tout en conciliant quantité et qualité puisque son 13 sur 23 ne fait qu'entretenir son nouveau statut d'arrière le plus adroit de la Ligue. Ajoutez-y 5 passes, 4 rebonds et une verve décisive dans les dernières minutes pour permettre aux siens de repartir avec le sourire de Dallas après un match particulièrement indécis et marqué par 26 changements de leader, et l'intéressé avait évidemment droit aux félicitations d'usage.

Ainsi tandis que le coach des Mavs Avery Johnson n'en finissait plus d'admirer "la justesse de son jeu", son homologue Gregg Popovich y allait de sa salve de louanges en soulignant "sa réussite pour impliquer chacun et son agressivité retrouvée". Celle qui fait la différence. A l'image de ce layup enquillé au cœur de la défense à trente secondes de la fin du match, prise de responsabilités cruciale pour permettre aux Spurs de passer en tête et d'oublier une perte de balle malvenue sur la possession précédente. Ou de ce rebond défensif suivi de deux lancers au doux parfum de victoire quelques secondes après. Car si mêmes les lancers d'importance rentrent... La soirée est forcément réussie. "C'est vraiment bizarre, savourait l'intéressait, à chaque fois je me sens bien aux lancers, mais ça fait gamelle ou c'est trop long. Mais ça se travaille et c'est pour ça que j'ai mis les deux derniers, car je me sens bien même si j'en ai manqué auparavant."

Douce revanche pour Finley

Et ses deux lancers enfilés, synonymes de quatre points d'avance, n'étaient pas de trop au vu des couacs des champions en titre dans les ultimes secondes. C'est tout d'abord Brent Barry qui se faisait avoir comme un bleu et offrait trois lancers à Marquis Daniels. Deux réussites plus tard, c'est ensuite Tim Duncan qui se faisait siffler un marché sur le rebond défensif et permettait aux Mavs d'avoir l'occasion de s'offrir une prolongation, voire plus si affinités au delà de la ligne des trois points. Mais les Spurs ne possèdent pas en Bruce Bowen le meilleur défenseur sur l'homme de la Ligue pour rien...

Deux jours après avoir mis au supplice Kobe Bryant, limité à inhabituel 9 sur 33 aux tirs, l'ancien pensionnaire de proA n'a pas seulement remis le couvert en contraignant Dirk Nowitzki à son plus faible total de l'année, 14 points et un rédhibitoire 3 sur 13 à son débit, il a fait le geste qui sauve en forçant, du bout des doigts, un ultime échec de l'intérieur Allemand. De quoi lui valoir, à lui aussi, les félicitations du jury. «Bruce a juste été fantastique. Ça a été une action clé.» soufflait ainsi un Gregg Popovich admiratif.

Et le tableau ne serait pas complet sans évoquer le cas de Michael Finley, invité dans le cinq en lieu et place de Manu Ginobili, et auteur, pour ses secondes retrouvailles avec ses anciens partenaires, d'un match solide avec 15 points à 5 sur 12 et trois lancers dans les vingt dernières secondes. Suffisant pour prendre une douce revanche et faire oublier la maladresse d'un soir de Tim Duncan, certes auteur de 13 points et 14 rebonds, mais à 4 sur 12 aux tirs. Suffisant également pour passer outre l'insolence de son jeune héritier sous la tunique des Mavs, Marquis Daniels terminant avec 24 points à 8 sur 21. Suffisant donc pour enlever le derby et désormais compter deux succès d'avance sur son plus grand rival au sommet de la conférence ouest

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o_vert_seas1
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Message par o_vert_seas1 »

Karamba a écrit :Victoire de San Antonio, 92-90, à Dallas avec un Parker décisif. 30 points pour lui, dont un lay-up pour faire repasser les Spurs en tête à 30 secondes de la fin + 2 lancers à 10 secondes. Très beau match, très serré, il s'agit probablement des deux meilleures équipes de la Ligue à l'heure actuelle.

Le ASG n'est plus très loin pour TP :punk:
Serré surtout parce que Manuuuuuuu n'était pas là :cool:

Bon, ok, Josh Howard non plus, mais l'un est All Star, l'autre pas :wink:
CeBri
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Message par CeBri »

RAPTORS 102 - HAWKS 101

Le choc de la journée ^^
vinsanity
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Message par vinsanity »

Retour manqué pour Larry Brown

C'était sans aucun doute le retour le plus attendu de la saison. Cinq mois après avoir été remercié par les Pistons, Larry Brown a retrouvé Detroit le temps d'un déplacement avec les Knicks. Des sifflets, des applaudissements et de nombreuses étreintes avec ses anciennes troupes pour commencer mais une défaite 106-98 au final, la faute notamment à un Rip Hamilton intraitable avec 40 points inscrits. Côté tricolore, Boris Diaw, 15 points et 9 passes au compteur, et les Suns ont enchaîné un cinquième succès consécutif, 102-97 face à Denver.


Forts de ses trente annnées de carrière et de ses huit franchises visitées, Larry Brown n'en était évidemment pas à ses premières retrouvailles. Il n'est ainsi pas besoin de faire appel au devoir de mémoire pour se souvenir de son retour, il y a deux ans, à Philadelphie et de ses retrouvailles avec Allen Iverson, son tourmenteur préféré pendant six ans. Pourtant, l'émotion était cette fois encore au rendez-vous et l'intéressé lui-même reconnaissait que son retour à Detroit était bel et bien différent. Car si le nouvel entraîneur des Knicks n'a finalement passé que deux saisons dans le Michigan, ces deux années ont été marquées par un titre NBA, une finale perdue sur le fil au printemps dernier et un divorce houleux durant l'été, Brown répétant alors à l'envi souhaiter rester tout en reconnaissant qu'être entraîneur à New York serait un rêve...

De quoi susciter des sentiments bien contradictoires dans le Michigan. C'est ainsi que moqueries et applaudissements divisèrent le public d'Auburn Hills à l'heure de l'échauffement, les sifflets l'emportant néanmoins ensuite au moment de l'introduction des deux équipes avant que l'esprit de gratitude ne reprenne le dessus à voir chaque Piston y aller de sa belle étreinte avec leur ancien entraîneur. Car si le public était partagé, les joueurs étaient, eux, unanimes. De Rip Hamilton, "C'était comme je l'attendais. Les sentiments étaient contradictoires chez les fans, mais pour nous, joueurs, il s'agissait de lui montrer combien on le respecte et qu'on n'a pas oublié le titre gagné ensemble", à Ben Wallace, "On a vécu deux années particulièrement riches et on ne peut pas les oublier, on sera toujours liés par ces souvenirs. Ils nous appartiennent." en passant par Tayshaun Prince "C'est un grand entraîneur et je sais que j'ai été chanceux de travailler avec lui.", chacun y est ainsi allé de son hommage.

New York, l'acte manqué

Aussi, malgré la défaite de ses ouailles new yorkaises, Larry Brown, les larmes aux yeux au moment de se rasseoir après les franches accolades partagées avec Billups, Hamilton et consorts, a évidemment apprécié la soirée. "J'ai passé deux grandes années ici et il n'y a pas meilleur endroit au monde dans mon esprit, expliquait-il ainsi à l'issue de la rencontre, je redoutais ce match, mais j'en garderai un bon souvenir et j'admire ce qu'ils ont fait et j'admire également mon équipe." Nul doute que les Knicks auraient aimé offrir la victoire à leur mentor, mais les Pistons ne sont pas leaders de la Ligue pour rien et Larry Brown en a été quitte pour une sixième défaite en sept retrouvailles, seuls les Pacers en 1993 ayant su saluer son retour chez les Clippers par un succès.

Les joueurs de Big Apple ont pourtant livré un beau combat, faisant notamment jeu égal tout au long de la première période pour virer à hauteur de leurs hôtes à la pause et réussissant un final particulièrement réussi dans la dernière ligne droite. Mais il a suffi d'un troisième acte manqué dans les grandes largeurs pour que les hommes de Detroit fassent valoir leur suprématie sur la Ligue. Douze minutes d'absence pour des Knicks qui ont fait le coup de la panne à leur entraîneur et douze minutes de démonstration collective pour les Pistons, intraitables des deux côtés du parquet. Douze minutes pour un 24-8 rédhibitoire pour les troupes de Larry Brown malgré un magnifique rapproché dans le dernier quart, les New Yorkais revenant un temps à cinq longueurs à trois minutes de la fin. Sans suite.

Et ce à cause de la verve de Rip Hamilton, impeccable notamment sur la ligne des lancers et auteur de huit points sur la fin pour donner le coup de grâce aux visiteurs. Car l'arrière masqué des Pistons a bien été le premier bourreau des Knicks. Si chaque Piston, Rasheed Wallace, particulièrement discret, mis à part, y est allé de sa contribution personnelle pour l'occasion (19 points-10 rebonds pour Tayshaun Prince, 15 points-11 rebonds pour Ben Wallace et 11 points-11 passes pour Chauncey Billups), Hamilton a en effet été particulièrement impitoyable avec son ancien entraîneur en affichant 40 points et un réussi 13 sur 25 aux tirs. Couplé aux 54% de réussite collective de ses partenaires, la productivité de Rip Hamilton a rendu vains les efforts des réservistes new yorkais, Jamal Crawford, 22 points, et Channing Frye, 21 points, en tête. D'autant plus que Stephon Marbury, 11 points et 11 passes au compteur a été le seul titulaire à émarger à plus de dix points. Larry Brown repassera pour sa revanche...

Boris Diaw et les Suns à plein temps
On n'arrête plus les Suns et on n'arrête plus Boris Diaw. Equipe la plus chaude du moment, Phœnix a en effet décroché une cinquième victoire consécutive à l'occasion de la réception des Nuggets avec un succès 102-97 et l'ancien Palois n'a pas été le dernier à participer à la noce. A tel point qu'avec 42 minutes de jeu, Boris Diaw a été non seulement le joueur des Suns au plus gros temps de jeu mais a égalé son record en la matière. Au final Diaw, qui semble s'être installé pour de bon dans le cinq de la franchise de l'Arizona, mais cette fois dans un rôle plus classique d'ailier et non plus de pivot, a compilé 15 points à 6 sur 13 aux tirs et 9 passes.

Il a ainsi été l'un des six joueurs de Phœnix à émarger à plus de dix points, Shawn Marion et Steve Nash menant évidemment la danse avec 22 points-11 rebonds et 21 points-10 passes, Kurt Thomas complétant le tableau avec 16 points et 16 rebonds. Chez les Nuggets, victimes d'une panne de secteur dans le deuxième acte (15-34) avant de rendre la pareille à leurs hôtes au retour des vestiaires (33-14), puis de craquer dans la dernière ligne droite, c'est Marcus Camby qui a été le plus en vue. L'intérieur de Denver a en effet signé un monstrueux double-double avec 33 points et 20 rebonds, Carmelo Anthony signant son retour après sa légère entorse à la cheville avec 22 points à 9 sur 15 et Andre Miller compilant 18 points et 10 passes.

Les Warriors passent la cinquième
Le statut d'équipe la plus performante du moment, les Suns doivent le partager avec les Warriors. A l'instar des coéquipiers de Boris Diaw, ceux de Mickael Pietrus, toujours blessé au genou, en sont en effet à cinq victoires de rang. La dernière en date a été obtenue aux dépens des Bobcats 107-100 malgré un début de match parfois compliqué, au point que les hommes de la Caroline ne comptent jusqu'à 11 points d'avance. Mais Jason Richardson, 22 points, Baron Davis, 21 points et 14 passes, et Troy Murphy, 18 points et 12 rebonds, veillaient et permettaient aux leurs de repasser en tête au retour des vestiaires, l'inattendu Calbert Chaney, 6 points en 8 minutes, se chargeant de sceller la victoire de Golden State à l'entame du dernier quart et de passer outre les 19 points et 10 rebonds d'Emeka Okafor ou les 19 points et 9 passes de Brevin Knight.

Indiana en déroulé
Soirée des plus paisibles pour les Pacers en visite dans l'Oregon. Les joueurs de Rick Carlisle ont en effet étrillé les Blazers 78-98 à l'issue d'une rencontre ayant confiné à la démonstration après un premier quart à l'avantage de Portland. Dans le sillage d'un Jermaine O'Neal dominateur, comme en attestent ses 27 points et 15 rebonds pour son huitième double-double de l'année, Indiana a maîtrisé son sujet, aussi bien au rayon rebonds (47 prises à 34) qu'adresse, les visiteurs affichant 48% de réussite collective contre un modeste 39% pour leurs hôtes. Car O'Neal n'a pas été le seul à être bien inspiré, Sarunas Jasikevicius rendant notamment un réussi 14 points à 5 sur 6, ou Fred Jones et Ron Artest ajoutant respectivement 11 et 12 points. A contrario, Sebastian Telfair et Darius Miles maladroits, avec respectivement un 3 sur 10 et un 3 sur 12 aux tirs, Zach Randoplh, éteint par O'Neal, seul l'inattendu rookie Jarrett Jack a été à la hauteur avec 15 points à 6 sur 7 aux tirs.

Les Lakers trop justes
S'il y a bien un domaine dans lequel brille les Lakers depuis le début de l'année, c'est bien l'inconstance. Vainqueurs la veille à Utah, les Jazz ont ainsi chuté dans leur antre du Staples Center face aux Wolves, en s'inclinant 108-113. La rencontre avait pourtant parfaitement débuté pour les Californiens, au point de compter jusqu'à 18 longueurs d'avance au cours de la première période. Mais comme face aux Mormons, les Lakers ont ensuite bafouillé leur basket au retour des vestiaires et, cette fois, ils ne s'en sont pas remis. Dans un match marqué par une belle adresse pour les deux équipes (55 et 54%), Kevin Garnett et Wally Szczerbiak n'ont pas failli pour enfoncer les Lakers, les deux hommes inscrivant respectivement 29 et 34 points. Suffisant pour rendre les efforts collectifs des Californiens, Bryant la jouant mesuré avec seulement 16 tirs pris et un joli flirt avec le triple-double, 20 points, 9 rebonds et 8 passes, Lamar Odom l'imitant avec 24 points, 8 passes et 7 rebonds et les seconds rôles Smush Parker et Brian Cook complétant le tableau avec 22 et 19 points.

Paul Pierce cartonne en vain
Paul Pierce a beau avoir livré un match monstrueux avec 43 points à 12 sur 21, 11 rebonds et 5 passes, les Celtics en ont été quittes pour une nouvelle défaite, la neuvième en quinze matches, cette fois face aux Bulls, venus l'emporter 102-106 dans le Massachusetts. Car si Corie Blount a également été productif, avec 14 points à 5 sur 7 et 7 rebonds, le reste de l'effectif n'a pas brillé, à l'image de Ricky Davis, 12 points à 3 sur 11. Un déséquilibre rédhibitoire face au collectif de Chicago au sein duquel cinq joueurs terminent à plus de dix points. Et une fois encore, les réservistes de l'illinois ont été particulièrement en vue avec 28 points et 9 rebonds pour Luol Deng et 20 points pour Ben Gordon, Tyson Chandler pesant à sa façon à l'intérieur avec ses 10 points, 16 rebonds et 3 contres.

Du mieux à Seattle, mais pas pour Petro
Deuxième victoire consécutive pour les Sonics. Après Charlotte, c'est en effet Cleveland qui est venu mordre la poussière à la Key Arena. Un succès évidemment plus révélateur, les Cavaliers jouant les nouveaux riches à l'est, et au parfum de revanche pour Seattle après s'être incliné de près de 30 points dans l'Ohio le mois dernier. Les Sonics ne se sont certes imposés que 115-108 mais cette victoire est d'autant plus savoureuse que décrochée dans les dernières minutes dans le sillage de son habituel tandem Ray Allen-Rashard Lewis, devenu trio pour l'occasion puisqu'aux 21 et 26 points des deux premiers, il faut ajouter les 24 de Ronald Murray. Il fallait bien ça pour venir à bout des Cavaliers, revenus au triple galop au retour des vestiaires après un deuxième quart à l'avantage de leurs hôtes, et de l'intenable LeBron James, fraîchement élu joueur du mois de novembre et encore auteur de 34 points à 14 sur 27 et 8 passes. Mais malgré les 21 points de Larry Hugues ou encore les 16 de Damon Jones, Cleveland n'a pu éviter une troisième défaite en quatre matches permettant à Indiana de revenir à hauteur à la deuxième place de la conférence est. A noter enfin que Johan Petro a été, lui, confiné au banc.

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o_vert_seas1
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Message par o_vert_seas1 »

Et un nouveau match très convaincant de Bobo, cette fois face aux Hawks: en 34min, 5-6 aux shoots, 4-5 LF, 4rebs, 9asts, 4TO :???: 1stl 4blks :cool: 2fautes pour 14 pts

Mine de rien il est en train de s'affirmer comme un élément majeur de la rotation des Suns, avec à la fois la défense (4blks) et l'attaque en comparaison avec l'adresse d'un Raja Bell (1/8) ou d'un Steve Nash (3/8)! Du tout bon :)
vinsanity
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Message par vinsanity »

Dans son 5/6 y'a déjà 2 dunks :mrgreen:

Ca m'etonnerai pas qu'il reste dans le 5 malgré le retour d'Amare ...
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Message par Greengexois exilé »

djibgreen a écrit :Dans son 5/6 y'a déjà 2 dunks :mrgreen:

Ca m'etonnerai pas qu'il reste dans le 5 malgré le retour d'Amare ...
+1 Stoudamire prendra la place de Thomas et Bobo retournera sur le banc si Barbosa revient dans le 5.
"On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui." Pierre Desproges.
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Message par o_vert_seas1 »

greengexois a écrit :
djibgreen a écrit :Dans son 5/6 y'a déjà 2 dunks :mrgreen:

Ca m'etonnerai pas qu'il reste dans le 5 malgré le retour d'Amare ...
+1 Stoudamire prendra la place de Thomas et Bobo retournera sur le banc si Barbosa revient dans le 5.
En tout cas, les Suns me semblent bien partis pour tout déchirer cette saison, vu le niveau de jeu actuel sans leur meilleur joueur :shock:
Greengexois exilé
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Message par Greengexois exilé »

o_vert_seas1 a écrit :
greengexois a écrit :
djibgreen a écrit :Dans son 5/6 y'a déjà 2 dunks :mrgreen:

Ca m'etonnerai pas qu'il reste dans le 5 malgré le retour d'Amare ...
+1 Stoudamire prendra la place de Thomas et Bobo retournera sur le banc si Barbosa revient dans le 5.
En tout cas, les Suns me semblent bien partis pour tout déchirer cette saison, vu le niveau de jeu actuel sans leur meilleur joueur :shock:
:!: Le danger serait de tout jouer pour Stoudamire quand celui-ci reviendra!!!!
"On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui." Pierre Desproges.
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Message par o_vert_seas1 »

Et hop, nouveau match, nouvelle victoire des Spurs, nouveau match moyen de TP (moyen = dans sa moyenne actuelle :wink: ):
20pts à 7/11, 7 asts et 3rbs (et 4TO :???: ).

Comme disait Pop' récemment, il continue à être agressif, scorer à l'intérieur et jouer à un niveau All-Star :cool:
vinsanity
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Message par vinsanity »

Les Spurs ne lâchent rien

Ramener une victoire d'Orlando n'a bien été qu'une simple formalité pour les champions en titre. Le Magic a certes essayé d'opposer une résistance, vaine, mais les Spurs n'ont guère eu à s'employer pour asseoir leur suprématie et l'emporter 85-110, Tim Duncan et Tony Parker signant respectivement 26 et 20 points. La soirée a été faste pour les cadors de la conférence ouest puisque Dallas a été l'emporter à Chicago 94-102 avec 35 points de Dirk Nowitzki et les Clippers ont fait chuter Miami 99-89, Elton Brand compilant 37 points et 12 rebonds.


Image

Tim Duncan n'est pas double MVP pour rien. Après une première période réussie, l'intérieur floridien affichant ainsi un double-double dès la pause, Dwight Howard a pu le constater à ses dépens. Nouvel homme fort du Magic, Howard a ainsi certes pu compiler 13 points et 15 rebonds, mais l'ancien numéro un de draft, millésime 2004, en a été quitte pour une seconde période au pain sec et un 4 sur 18 final rédhibitoire pour les siens. Car si le Magic a su résister le temps d'une première moitié équilibrée, les deux équipes rejoignant les vestiaires dos à dos (46-46), la rencontre a ensuite tourné à un récital des champions en titre avec un Tim Duncan faisant valoir son droit d'aînesse...

"Je suis très vieux, soufflait ainsi goguenard l'intérieur texan, au moment de l'échauffement, j'étais en train de penser que j'avais près de dix ans de plus que Dwight. C'est fou. Même s'il ne fait pas ses 19 ans. Et il est tellement prometteur que je suis content de me dire que je ne serai plus là lorsqu'il sera à son sommet." Mais pour l'heure l'élève n'a pas dépassé le maître et Duncan l'a confirmé avec 26 points, 12 rebonds, 4 passes, 5 contres et un 9 sur 17 bien dans le ton de la soirée texane. Intraitables en défense comme en attestent leur belle domination au rebond (46 prises à 38) et le piètre 35% de réussite rendu par leurs hôtes, les Spurs se sont en effet montrés tout autant en verve de l'autre côté du parquet avec un plus que réussi 55% d'adresse collective.

Et depuis le début de saison, qui dit adresse aux tirs à San Antonio songe évidemment à Tony Parker. Le meneur français n'a ainsi pas dérogé à sa nouvelle règle avec un 7 sur 11 aux tirs -3 sur 3 aux layups, 4 sur 8 à mi-distance- synonyme de 20 points et 7 passes et bien dans les eaux de son 56% affiché cette saison. TP et TD à la fête, la belle soirée texane ne s'arrêtait pas là puisque si Manu Ginobili devait se contenter de 4 points et 4 passes en 21 minutes pour son retour, Robert Horry y allait d'une nouvelle saillie avec 18 points à 6 sur 9 et 7 rebonds et les autres seconds rôles, Beno Udrih et Michael Finley en tête, y allaient chacun de leur touche personnelle.

C'en était trop pour leurs hôtes. Privés de Steve Francis et Grant Hill, les Floridiens ont beau avoir essayé de s'en remettre à leurs jeunes pousses, Dwight Howard pouvant en effet compter sur le soutien de son camarade de promotion Jameer Nelson, solide à la mène avec 20 points à 9 sur 17, rien n'y a fait. Car pour le reste si DeShawn Stevenson a bien ajouté 15 points à 6 sur 12, les hommes de Brian Hill ont bien été incapables de rivaliser sur la durée avec les Texans. Pat Garrity et le rookie Travis Diener ont bien fait comme si avec notamment deux banderilles primées pour débuter le dernier acte et ainsi revenir à... dix points, mais Tim Duncan veillait et en remettait une dernière couche pour sceller le quatrième succès texan et conforter leur fauteuil de leader de la conférence ouest. Dwight Howard, admiratif, pouvait faire allégeance. "Il fait toujours le geste juste et dès que ça devient important, il prend ses responsabilités et fait ce dont l'équipe a besoin." concluait l'élève.

Les Clippers trop forts pour le Heat
Ça rigole toujours à Los Angeles! Tout du moins chez les Clippers. L'autre franchise de L.A. a en effet confirmé ses belles dispositions en disposant en toute logique d'une formation du Heat toujours orpheline de Shaquille O'Neal. Après un premier quart à l'avantage des Floridiens, les hommes de Mike Dunleavy, Elton Brand en tête, ont ainsi passé sereinement la surmultipliée pour s'imposer 99-89. L'homme fort des Clippers a en effet profité de l'absence du Shaq pour faire bombance dans la raquette avec 37 points et 12 rebonds. Sam Cassell livrant également un match plein avec 18 points, 13 passes et 4 rebonds, Correy Magette et Cutino Mobley ajoutant leur touche personnelle avec respectivement 13 et 12 points, les Californiens ont présenté leur plus beaux atouts pour l'emporter. Mainmise sur le rebond -45 prises à 37-, 49,4% de réussite aux tirs et seulement dix pertes de balle, les Californiens n'ont rien laissé au hasard. Et Elton Brand plus que quiconque puisque le joueur du mois de novembre a allié productivité et efficacité avec un édifiant 16 sur 23 aux tirs.

De quoi rendre futile la traditionnelle sortie réussie de Dwyane Wade, 29 points et 6 rebonds à son compteur personnel, ou les efforts d'Alonzo Mourning, une fois encore impeccable avec 17 points, 12 rebonds et 4 contre. D'autant que les Californiens ont pu compter sur un allié de poids en la personne d'Antoine Walker, pour l'heure sixième homme de luxe pour les adversaires du Heat. A la peine depuis son arrivée en Floride, l'ancien Celtic a cette fois touché le fond à l'occasion de ce déplacement à Los Angeles avec un retentissant fanny (le deuxième de sa carrière) à 0 sur 10 aux tirs! Les Clippers n'en demandaient pas tant pour assurer un succès synonyme de deuxième place de la conférence ouest en compagnie de Dallas et de Memphis.

Nowitzki sonne la charge
En difficulté la semaine dernière avec trois défaites en quatre matches, les Mavs se sont rassurés en enchaînant avec une deuxième victoire de rang après leur succès du week-end face aux Hornets. Les Texans sont en effet allés s'imposer à Chicago 94-102 et ont pu compter pour l'occasion sur un Dirk Nowitzki réconcilié avec son adresse. En attestent ses 35 points à 14 sur 28 aux tirs sur lesquels les hommes d'Avery Johnson se sont appuyés pour l'emporter. Il fallait bien ça pour palier la baisse de régime de Jason Terry, adducteurs qui sifflent, et rendre vains les habituels coups d'éclat des super remplaçants Ben Gordon et Luol Deng, les deux habitués du banc jouant tout de même 42 et 38 minutes, auteurs de 26 et 25 points pour entretenir les espoirs des Bulls après la blessure à la mâchoire de Kirk Hinrich. L'intérieur allemand n'a pas été le seul à briller côté texan, Marquis Daniels compilant en effet 18 points, 7 rebonds et 7 passes, la dernière recrue Adrian Griffin signant un double-double avec 14 points et 12 rebonds et Devin Harris l'imitant dans un autre registre avec 13 points et 10 passes. De quoi permettre aux Texans de faire peu ou proue la course en tête malgré un match longtemps indécis.

Les Wolves à la hausse
Sans faire de bruit, Minnesota est en passe de reprendre sa place parmi le gratin de la conférence ouest. Les Wolves n'en sont encore qu'à trois victoires de rang, un statut de leader de la Division Atlantic, la concurrence, Denver et Seattle en tête, souquant ferme en ce début de saison, mais les progrès sont évidents, aussi bien sur un bilan comptable, avec 10 victoires pour 6 défaites, que sur le plan du jeu. Pour leur troisième succès consécutif, les hommes de Dwane Casey se sont aisément imposés chez les Jazz 77-91, s'appuyant une fois encore sur son tandem Kevin Garnett-Wally Szczerbiak pour passer une soirée tranquille. 21 points à 8 sur 13 pour le premier après avoir vu son compteur bloqué à 11 points lors de sa dernière sortie à Sacramento, 26 points à 8 sur 16 pour le second et le compte des Jazz était réglé. Qui plus est avec un Eddie Griffin participant à hauteur de 14 points et 11 rebonds. Qui plus est, surtout, avec un Andrei Kirilenko, devenu sixième homme de luxe chez les mormons et toujours en froid avec son adresse avec 10 points à 3 sur10, et imité par Mehmet Okur, certes 14 points mais à 5 sur 19, ou Matt Harpring, 8 points à 3 sur 9.

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Greengexois exilé
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Message par Greengexois exilé »

Bobo Pippenesque

Tout est dans l'en tête : 8pts à 4/9, 8rbds et 13 assists (record en NBA) pour notre Bobo national lors de l'étrillante victoire des Suns face à Portland 135-90 :shock: . Bobo a été encore une fois intégré au 5 et a été le joueur le plus utilisé avec 31mn.

A noter que Petro n'était pas sur la feuille de match de Seattle cette nuit.
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Message par o_vert_seas1 »

Image

"Portland Trail Blazers center Joel Przybilla (10), has his shot attempt blocked by Phoenix Suns forward Boris Diaw (3), of France, in the first quarter Tuesday, Dec. 6, 2005, in Phoenix."


Un forward qui bloque un center, moi ça m'a toujours fait :mrgreen:

Et puis là, comment dire, ce n'est pas la moitié d'un block, c'est carrément une défense de shooter :shock:


Edit: petit commentaire sympa de Steve Kerr, reconverti éditorialiste sur Yahoo.com : Is Boris Diaw a guard, a forward or a center? I don't know, but whatever he is, he's good.
Verrouillé