Faisons-nous tout un cinéma pour rien !
Chat-Pitre XXI (punaise ! déjà !)
En cette période électorale, une pensée profonde m'est venue dont je suis obligé de vous faire part : le footballeur est un homme de cinéma... Il gémit, il pleure, il simule... Ah tiens, pourquoi pensé-je à ma femme en ce moment ?... Je disais donc avant d'être malencontreusement interrompu par mes pensées moins profondes et plus inopportunes, le football est une immense entreprise de cinéma et le footballeur est un comédien-né ! [zoom sur quelques exploits d'Ilan]
Et donc, ce comédien-né aime à se grimer, à se déguiser. Pour le grimage, nous avons les images de nos amis et néanmoins amis d'outre A47 [zoom sur OL-maquillage avant le match OL-ASSE de triste mémoire... brrr... on revient au direct, ça fait trop peur !]
Il peut aussi aimer les coiffures originales (tresses, jolis dessins, coupe "tecktoniques"...). Pas d’image… Cissé pas malheureux !
Il peut aussi crâner du couvre-chef, si l’envie le démange !
Voyez pour ce dernier match, ASSE-Toulouse, Laurent Roussey, Elie Baup... Pascal Clément... tous arboraient fièrement une casquette de toute bôôôté ! Il serait peut-être plus utile à ces meneurs d’hommes de savoir faire porter le chapeau…
Oui je sais, ma pensée profonde est peut être là pour masquer mon ennui abyssal. Match brouillon face à une équipe relégable. Classique.
« Mais c'est la chienlit ! » s'est même exclamé mon Roland dans un élan gaulliste, entourés que nous étions de deux candidats à leur succession [Zoom sur Benny Hill et Mister Magoo].
Heureusement, la réplique culte du siècle a fusé en fin de match, quand Laurent a décidé de faire un changement.
Ah ! Enfin !
Et il a sorti...
Dernis pour...
Gigliotti...
Zut...
[image des encouragements de Roussey à Gigliotti – Caliméro et Droopy en face à face... encore mieux que Rocky Balboa vs Ivan Drago !
« Si tu veux David, j’crois qu’toi et moi, on a un peu le même problème. C’est-à-dire qu’on n’peut pas vraiment tout miser sur notre physique. Surtout toi. Alors si j’peux m’permettre de te donner un conseil, c’est : « Oublie qu’t’as aucune chance, vas-y fonce ! » On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher »
Eh, bien... ça n'a pas marché !
Étonnant, non ?