Après cette parenthèse bleue et enchantée de juillet, nos joutes locales ont repris, souvenez vous il y a déjà un mois. On se promettait alors de ne faire qu’une bouchée de sochaux avant quelques heures plus tard de se demander si on n’avait pas entamé une saison de galère.
Moralité, des conneries, les sups en disent aussi, mais pour l’instant les RLD d’or se concentrent sur celles des clubs et de leurs sémillants dirigeants.

Pour cette rentrée, petit rappel, chaque mois, je vous livre mes « préférés », ceux qui à mes yeux ont mérité le mois dernier de choper 10 (pour le 1er), 7 (pour le 2nd), 5, 3 ou 1 point(s).
Vous n’êtes pas obligés de me suivre dans mes délires dont l’objectivité est douteuse, et vous pouvez donc choisir le club de votre choix parmi les 20. Vous votez donc pour UN club.

Vos jolis petits votes alimentent ainsi un classement général d’où nous extrayons les 5 premiers afin de leur attriuber les points évoqués au dessus (tain suivez merde, c’est pas compliqué).

Pour voter rendez-vous ici: http://www.poteaux-carres.com/rld.php

Alors pour ce joli moi d’Août, à mes yeux déjà fatigués de rentrer, la connerie a fait un joli tour de France, jugez plutôt...


1. Racing Club de Lens

Août symbolise parfaitement les errances lensoises de ces dernières années, de toutes ces années ayant suivi le titre de champion en 1998. Une campagne de recrutement étonnante qui voit le club se séparer de ses meilleurs joueurs de la saison passée (Diarra, Assous Ekoto), une âme qui a déserté le groupe incapable de se rebeller chez le voisin lillois (pour une mémorable fessée 0/4), des joueurs écartés car supposés sur le départ mais toujours pas partis (Thomert), et une vilaine posture de vautour dans l’affaire qui secoue l’Italie, Martel ayant demandé tout l’Eté qu’on file une place en C1 à son club. Vu son niveau actuel, on ne saurait trop conseiller au président d’oublier bien vite cette fausse bonne idée.

2. Olympique Lyonnais

Hélas toujours compétents sur le terrain (à 12, voire 14 avec les arbitres assistants, le mérite est relatif), les Lyonnais ont moins brillé en coulisse. Ils ont su comme toujours faire parler d’eux, mais dans les 2 grandes affaires de l’été (les transferts de Ribery et Diarra), ils ont à chaque fois plié face à la volonté d’un dirigeant (Diouf) ou d’un club (Diarra). Ultime camouflet pour l’enfant gâté qui préside aux destinées du club, le jouet dont il ne veut plus lui reste scotché comme le sparadrap sur le doigt du capitaine haddock (smartie L’Affaire Tournesol). Comme quoi il est possible de résister à Aulas, Thiriez, prends en de la graine !

3. Olympique de Marseille

Fait rare dans l’Eté marseillais, les charters remplis de joueurs en provenance ou à destination de Marseille sont restés sur le tarmac. La stabilité du club (entraineur mis à part) détonne. Cela dit le feuilleton Ribery a, à lui seul, mis le feu à la Canebière. Avec sa reprise pitoyable du fameux « tu veux ou tu veux pas », Ribery a tristement écorné sa récente image de révélation bleue de l’Eté et par là également confirmé que Marseille ne faisait plus autant envie qu’avant. Rentrer dans le rang, l’OM peut-il se le permettre ?

4. AS Monaco

L’héritage Deschamps finit d’être soigneusement dilapidé par les dirigeants. Monaco reste pourtant derrière Lyon, le club français qui a le plus de moyens financiers, et qui, donc pourrait remettre en cause l’hégémonie honnie. Cette saison, sur le rocher le recrutement à la sauce Böloni est massif et tardif, la combinaison de ces « if » garantit un début de saison poussif, et à l’heure des bilans, tous ces points manqueront. Faire une saison moyenne avec une équipe en devenir pourquoi pas, mais avec des trentenaires et des mercenaires, ça semble très casse-gueule non ?

5. FC Nantes

Ah le beau jeu, ah l’école nantaise ! Ah les prétentions folles de dirigeants qui connaissent le football comme moi la danse classique. Ils l’ont dit et répété, Nantes vise les 6 premières places. Rappel des faits depuis 2 saisons Nantes surnage péniblement dans la 2eme partie de tableau et frôle parfois la relégation. Landreau et Toulalan, les 2 meilleurs joueurs de l’équipe, pas fous, sont partis. Mais Nantes vise les 6 premières place !! Même mon fils de 4 ans, bien entraîné, devrait trouver l’erreur. Le Dizet le disait bien pourtant que c’était mettre la charrue avant les bœufs, et avec son effectif il s’y entend en bovidés. Je crains que Le Dizet n’ait bientôt plus l’occasion de le dire, quand ses dirigeants l’appeleront : « Serge, je suis venu te dire que tu t’en vas ». Même ses larmes et celles des patients supporters n’y pourront rien changer, le vent mauvais est tenace hélas en bord de Loire.