Comme après chaque match, retrouvez l’analyse du forum après la victoire sur la pelouse du leader Troyen. Une semaine après la douche froide de Bauer, les Verts ont réagi avec panache : une première période irrésistible, un pressing retrouvé, des transitions éclair et une ligne offensive en feu. Le souffle a manqué au retour des vestiaires, le coaching n’a pas été parfait, mais l’essentiel est là avant de basculer en mode Coupe de France.
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Samedi soir dans « La Ligue 2 est un bourbier où l’ASSE alterne coups de froid et coups d’éclat », c’est un match d’hommes qui attendait les Stéphanois au stade de l'Aube. L’enjeu était d’autant plus symbolique car l’ESTAC était sur une série historique de victoires consécutives à domicile, avec la possibilité de battre un record en faisant tomber nos Verts. Le Red Star avait ébranlé les certitudes la semaine dernière ? Les Verts ont répondu par ce qui est peut-être leur meilleure première mi-temps de la saison : un bloc compact, des projections rapides, une efficacité chirurgicale. Troyes n’a pas compris ce qui lui arrivait avant de pousser fort en seconde et en faisant montre de vraies qualités. Mais les Verts ont tenu et passeront la trêve internationale sur le podium, dans un haut du classement qui se resserre. Une pensée émue au passage à tous les prophètes et oiseaux de mauvais augure du forum qui, la semaine dernière, annonçaient Troyes avec 10 points d’avance sur nous après notre confrontation. Ils n’en ont finalement que deux…
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Nos tribunes virtuelles soulignent d’abord le gros match de Larsonneur : « de très beaux arrêts et de belles sorties, très rassurant » souligne epopee76. Même analyse du coté de Kowalsky qui complète en mettant en avant « de nombreux arrêts, (Gautier) ne peut rien sur les buts » Les notes du portier oscillent entre 6 et 7, malgré une relance au pied encore perfectible et un second but peut-être évitable. Même notre fidèle potonaute Obénit, pourtant critique, admet « quelques arrêts déterminants ». Le capitaine a tenu la baraque quand Troyes poussait.
Derrière, les regards se tournent vers le néo-titulaire Pedro, solide pour ses débuts : « la belle surprise d’hier » selon NomDeStade. Certains n’hésitent pas à le créditer de notes entre 7 et 9, « le clone de Chico Lamba » plaisante Obénit et ce n’est pas un mince compliment. À ses côtés, Nadé alterne le bon et le moins bon : « bon match » pour epopee76 mais « il dort sur le deuxième but » selon LBV. Les notes de Mickaz se situent autour de 5,5 et 7 ce qui reste tout à fait honorable, quoique surprenant car Bucky ayant participé aux notations, on pouvait s'attendre à 10/10. Les couloirs restent plus contrastés, comme souvent depuis le début de saison. À droite, Appiah souffre face à Detourbet : « un sacré client, il a vécu un calvaire » selon epopee76, même si d’autres comme LBV saluent « un soldat de 33 ans, appliqué et courageux » Notes assez faibles tout de même, entre 3 et 5, ça sent quand même bien la fin d'aventure stéphanoise pour lui, en fin de contrat en juin. À gauche, Annan inquiète encore : « pauvre tactiquement et fautif sur le premier but » tranche Marée verte. On oscille entre 2 et 4. La tendance du forum reste sévère, et les potonautes attendent beaucoup plus d’Ebenezer.
Dans l’entrejeu, le trio habituel a fait le job sans être incroyable. Moueffek brille en première : « actif sur les deux premiers buts » note epopee76, « le Moueffek qu’on aime, percutant » pour LBV. Si tout le monde s’accorde à dire qu’il est limité par son traditionnel plafond physique qui le rend inopérant après une grosse heure de jeu, ses notes vont de 6 à 8, et Obénit conclut à son sujet : « Peu m'importe qu'il soit cramé au bout de 70 minutes s'il performe comme ça ! », ce à quoi on ne pourra pas lui donner tort. Jaber, lui, s’est distingué sans vraiment briller en « sentinelle de premier rideau, très bon avant de finir carbo » (Marée verte). Les notes vont de 5 à 7. Plus en retrait, Tardieu est décrit par LBV comme « fiable mais discret », probablement usé par l’enchaînement. Ses notes tournent autour de 5.
Devant, la machine offensive a roulé sur Troyes. Boakye, d’abord obtient des notes entre 7 et 8 : « vista, intelligence, un filou au pressing » s’exclame NomDeStade, tandis que Marée verte le fécilite pour être « impliqué sur les trois buts ». Cardona impressionne encore par son volume : « un match de guerrier » pour PtitLu, et les potonautes qui mettent généralement des notes entre 6 et 7. Mais la star de la soirée, c’est encore Duffus. Avec des notes entre 7,5 et 9 : Joshua est en train de s’installer pour de bon sur le terrain et dans le cœur des supporters. Un nouveau bilan exceptionnel avec un but et deux passes décisives en une mi-temps. Un poison constant pour l’adversaire. « 42 M€ dans quelques mois » ironise LBV en référence à notre remplaçant / futur vainqueur de la Coupe du Monde 2026. En attendant qu’il écrase les meilleures selections mondiales, Stassin cire toujours le banc en L2 et divise : certains comme Marée verte soulignent « une entrée correcte, malheureux plus que maladroit » mais d’autres le jugent « nonchalant, plus en confiance, surcoté » (inconnuvert) ou encore « prêt pour une vidéo Instagram sur les bancs de touche » (LBV). Notes très sévères de 1 à 4, probablement tirées vers le bas suite à son manqué incroyable en fin de match, sa nouvelle marque de fabrique dont on se passerait. Old et Gadegbeku, eux, n’ont pas marqué les esprits.
Quant à Coach Horneland, les avis s’équilibrent. Tous louent la compo de base : « 8 pour le plan de jeu : simple, direct et efficace » (Kowalsky), « tactique claire, deux lignes resserrées, transitions rapides » (Marée verte). Mais beaucoup regrettent « le coaching cata » (inconnuvert), « l’incapacité à réagir sous la pression » (Vertige76), ou encore « une seconde période subie faute de solutions » toujours selon Marée verte. Des notes allant de 5 à 8, reflet d’un match à deux visages.
En conclusion, face au leader, les Verts ont montré qu’ils pouvaient être menaçants, cohérents et conquérants dès lors que le bloc avance ensemble et que les transitions sont effectuées à pleine vitesse. La première période a régalé ; la seconde rappelle les limites physiques et mentales d’un groupe encore fragile. À confirmer après l'intermède Coupe de France, où on espère que les Verts ne se remettent pas à jouer à l’envers, le Jelnivo est tellement plus sympa quand il est à l’endroit.

Potins