Entre Poteaux, c'est un nouveau format qui est à la fois un hommage et le descendant spirituel du légendaire Mastres & Compagnie! Retrouvez à chaque épisode un membre de notre communauté qui partagera ses anecdotes et son histoire au travers d'un entretien intimiste. Pour ce second volet, nous recevons Krees, supporter des Verts expatrié à Saint-Pierre-et-Miquelon. Bonne lecture !
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Poteaux-Carrés - Bonjour Krees ! Commençons par les présentations : qui est l’homme derrière le pseudo ?
Krees – Je suis Krees sur le forum, Christophe dans la vie de tous les jours, 49 ans, et j’ai la chance d’habiter Saint-Pierre-et-Miquelon, un petit archipel Français de 6 000 habitants aux portes du Canada, avec quatre heures de décalage avec la France. J’ai deux garçons à qui j’ai transmis la passion des Verts. Je suis d’ailleurs actuellement en métropole et après deux ans d’attente j’ai enfin pu revoir un match dans le Chaudron samedi (contre Le Mans, NDP2) et j’ai hâte d’y retourner contre Pau ! (entretien réalisé entre les deux matchs, NDP2)
Poteaux-Carrés - La vie à Saint-Pierre-et-Miquelon, ça ressemble à quoi au quotidien ?
Krees - C’est insulaire et paisible. On ne ferme pas sa maison, tout le monde se connaît. Je pars à pied dix minutes avant le boulot, je dépose mon fils à mi-chemin. Les enfants vont à l’école en gros bus jaunes comme dans les films. C’est un mix France / Canada : on capte les deux influences. Si on demande à un Canadien, ici c’est la France. Si on demande à un Français, c’est le Canada. On a les deux cultures qui cohabitent parfaitement, je peux avoir du cheddar comme du comté ! (rires)
Poteaux-Carrés — Et quel rôle tient le sport sur l’archipel ?
Krees - Le hockey domine, de très loin. Le football occupe plutôt l’entre-saison. Le championnat local est vraiment très fun à voir et à vivre ! Ce ne sont que trois équipes, deux à Saint-Pierre et une à Miquelon (il y en avait une à l’Île-aux-Marins quand l’île était habitée). On joue pendant quatre à cinq mois, les déplacements se font en ferry, c’est un vrai truc à voir. Malgré le peu d’équipes, chacune a une identité forte. À chaque saison, le champion obtient le privilège d’aller se faire éliminer en Coupe de France, mais c’est une vraie fête ! On joue plein de coupes locales pour étoffer le calendrier et le vainqueur participe depuis quelques années à un tour de Coupe de France. L’ambiance ultra est faite maison à Miquelon : pick-up repeints aux couleurs du club et ça tire en l’air au fusil pour fêter le titre… C’est un autre monde !
Poteaux-Carrés - Quelle place tient l’ASSE dans ton quotidien d’expatrié géographique ?
Krees – L’ASSE tient un rôle énorme dans mon quotidien. Ça fait partie de mon identité, et c’est parfois frustrant de vivre ça seul. En métropole, j’étais le Stéphanois. Ici, je suis le Métropolitain parmi d’autres. Les autres habitants ne m’identifient plus du tout comme habitant de Saint-Etienne. Du coup on a créé notre petite section avec mes garçons, on a des drapeaux, t-shirts, écharpes et surtout des stickers que je pose au gré des voyages. Paradoxalement, la distance a parfois du bon : quand on était au fond du trou, j’étais content d’avoir du recul, de ne pas baigner en plein dedans. Mais rien ne remplace l’intérieur du stade. J’ai vécu un truc inoubliable face au Mans malgré la défaite, j’espère quand même voir une victoire contre Pau avant de repartir.
Poteaux-Carrés - Tu fais comment pour les matchs depuis Saint-Pierre ?
Krees – Avec les retransmissions TV à la maison, le grand classique. Les horaires sont parfois originaux avec le décalage horaire de quatre heures. Sur les dernières années, j’ai posé plusieurs demi-journées de congés juste pour regarder un match, tout seul chez moi. Quand on jouait le lundi soir, ça tombait lundi après-midi ici, donc congé obligatoire pour parfois suivre un match très moyen au fin fond d’un stade champêtre !
Poteaux-Carrés — Et quel rôle tient Poteaux Carrés ?
Krees - En un mot : c’est mon cordon ombilical. Je suis le site depuis douze ans, ainsi que le forum. J’ai très peu posté pendant longtemps, mais je lis beaucoup. Aujourd’hui, je consulte surtout le site : j’aime le tri, la fiabilité, le ton. Je ne vais jamais ailleurs. Et j’adore qu’on y trouve bien plus que du foot : musique, photos, voyages… On vient pour l’ASSE, on y reste pour les potonautes. Les potins aussi sont précieux pour moi, ils me permettent de faire le tri et de consulter en un clic l’ensemble des infos importantes et vérifiées qui concernent les Verts.
Poteaux-Carrés - Comment t’es-tu attaché à l’ASSE ?
Krees - Culturellement. J’ai grandi à Sainté, puis j’ai passé ma jeunesse dans le Kop Nord. Le foot à la maison, c’était un vrai rituel : à chaque match, mon grand-père dépliait la table, sortait son poste de radio et son jeu de réussites. Silence absolu dans la maison, l’ambiance était quasi sacrée et ça marque vraiment un petit garçon ! D’un côté, je pense que j’étais prédestiné à supporter Sainté. Je n’y suis arrivé qu’à mes 7 ans, mais je suis né le 13 mai 1976, le lendemain de la finale perdue. Les journaux de ma naissance titraient absolument tous sur les Verts. On peut appeler ça un signe !
Poteaux-Carrés - Quel est ton rapport actuel au club, a-t-il changé avec la distance ?
Krees - Il n’a pas faibli, ça reste mon club de cœur. Par contre, je ne regarde pas tant de foot en dehors de l’ASSE, ce n’est pas un sport pour lequel je me passionne particulièrement en dehors de nos Verts, je n’ai pas de gros bagage tactique comme peuvent en avoir des Potonautes que je lis toujours avec plaisir. J’ai découvert en parallèle le hockey, qui me passionne autant, voire plus, en tant que spectacle. Tu peux tout regarder, il se passe toujours un truc. Vraiment, le hockey m’a happé, mais ça n’empêche pas l’ASSE d’être centrale pour moi.
Poteaux-Carrés - Ton avis sur l’équipe actuelle ? Et ton pronostic ?
Krees - Je vais tenter de ne pas trop paraphraser Friteuse dans la précédente interview, mais j’ai un ressenti très proche du sien et je me suis beaucoup retrouvé dans ses propos. J’adore le collectif, et l’âme qui se dégage de ce groupe. Ça faisait des années que je refusais d’acheter des maillots floqués pour ne pas m’attacher aux joueurs. Cette saison, j’en ai acheté trois (un pour chacun de mes fils et un pour moi). Mon grand a choisi Cardona (il l’a pris dans ses bras un jour, souvenir gravé), le petit a choisi Stassin qui le fait rêver, et de mon côté, j’ai le maillot de Davitashvili. Vraiment, je trouve les joueurs actuels sympathiques, attachants, j’ai envie de vivre le truc à fond avec eux, ils ont une image tellement positive, qui est également véhiculée par les Insides que je suis assidument et que je trouve vraiment top. Pour le pronostic : champion. L’arrogance n’est pas une bonne chose, mais la fausse modestie n’est pas mieux. Je suis persuadé qu’on va monter, et viser le titre me paraît cohérent avec ce qu’on voit. Je dirais même que je nous vois plier l’affaire avant la dernière journée, mais on n’y est pas encore. À suivre !
Poteaux-Carrés - Rentrons dans un sujet qui fait débat : que penses-tu du projet KSV, de la stratégie et de la gouvernance ?
Krees – Alors je n'adhère pas du tout, vraiment pas… Non, je plaisante (rires) ! Je suis très confiant. J’ai passé beaucoup de temps à me documenter. Pour moi, le projet est mature et construit, il a débuté en 2022 soit bien avant le rachat : c’est là que Larry (Tanenbaum, NDP2) perd de l’intérêt pour l’option multi-clubs et clarifie ce qu’il veut vraiment faire en Europe. Il choisit avec qui et comment bosser. Il veut un club populaire avec lequel développer une stratégie ambitieuse mais éthique, et visiblement, il sait que c’est Sainté qu’il veut. Ca a pris du temps à se faire pour différentes raisons probablement liées au business, mais depuis, ça va vite, et c’est carré : on anticipe, on protège les joueurs, on les met au repos quand il faut si le staff le juge nécéssaire, on investit sur l’environnement. Je ne connaissais pas Larry avant car je ne suis initialement pas fan des Toronto Maple Leafs à la base (la franchise de NHL qu’il détient, NDP2), mais j’ai été frappé par sa discrétion et la cohérence de ses trajectoires : il prend le temps pour bâtir du solide, dans tout ce qu’il fait. L’entente avec Gazidis me paraît claire : Larry fixe la philosophie et les moyens, Gazidis met en place. Ça respire le professionalisme. Bref, comme tu le vois, j’ai passé une thèse en Larryologie ! (rires)
Poteaux-Carrés - On a parlé d’un temps où il était sur plusieurs clubs. Aujourd’hui, l’ASSE est la seule entité foot du projet. Bonne ou mauvaise chose selon toi ?
Krees - Bonne. Ça évite la dispersion. Et je ne suis pas inquiet pour la succession : c’est une culture d’entreprise qui se transmet et se professionnalise, pas un caprice. La vision de long terme est assumée. Aussi dans mes recherches, je me suis également intéressé à ses enfants, et ils semblent être totalement habilités à prendre la succession de leur père. Je ne suis donc pas non plus inquiet de l’après Larry, la continuité sera selon moi assurée. J’ai passé des mois à essayer de comprendre ce que Larry venait faire à Sainté. Passionné de sport, il n’avait jamais fait d’investissements dans ce domaine en dehors de Toronto. Je voulais comprendre si c’était seulement un projet financier ou s’il y avait autre chose puis il a débarqué avec sa grosse veste de ricain dans le chaudron. Ces vestes sont réalisées par un ami à lui, il n’en a que quatre depuis des décennies dans le sport, et ne les revend jamais. Il a celle des Raptors avec qui il a remporté la NBA, celle du Toronto FC avec qui il a remporté la MLS, celle des Argos avec qui a remporté la CFL et celle des Maple Leafs qui est la franchise la plus valorisée de l’histoire de la NHL. Et maintenant nous… Larry en fait une affaire personnelle.
Poteaux-Carrés - Qu’est-ce qui manque encore à l’ASSE pour rejouer vite les premiers rôles en L1, voire en Europe ?
Krees - Du temps, rien de plus. Sincèrement. Vu la maturité du projet et les profils recrutés, ça aboutira. Jusqu’où ? On verra. J’entends souvent l’argument « trading » mais je ne suis pas sûr que l’objectif soit de tout revendre. L’ADN communautaire compte : garder quelques figures, comme ma génération a eu Lubo, ça a du sens, sportivement et économiquement, en termes d’image notamment. Vraiment, je pense qu’il faut simplement faire preuve de patience, ce qui n’est pas toujours facile pour des supporters qui ont connu la gloire il y a 50 ans et plus grand-chose depuis, mais quelque chose me dit qu’on pourrait bientôt être récompensés.
Poteaux-Carrés - Et quid de notre capacité à retenir des joueurs majeurs, qui sera cruciale pour bien grandir ?
Krees - Évidemment, à un certain niveau c’est toujours compliqué. Mais ce niveau est peut-être plus haut qu’on ne le croit. On a déjà dit non à des offres. On a pu dire non à 30M€ du Paris FC, on pourra peut-être dire non à 50M€. Forcément, si ce sont 100M€ ou 200M€ qui tombent sur la table, ce sera autre chose, mais sans aller dans des montants astronomiques ou irréalistes pour lesquels personne ne peut rester ferme, l’idée c’est d’installer une réputation. Négocier avec l’ASSE, c’est venir à notre table en outsider. Et c’est aussi valable pour les joueurs. Signer chez nous, c’est un engagement, un cadre de travail que peu de clubs offrent, quelque chose de solide. Ça compte dans une carrière.
Poteaux-Carrés — On a parlé de la présidence, des joueurs, à présent, donne nous ton avis sur le coach actuel ?
Krees — Horneland, je veux y croire. Je n’ai pas les compétences pour juger finement la tactique, mais le choix me paraît aligné avec le projet. KSV l’a choisi pour un ensemble de raisons. Aussi, on en parle peu, mais en dehors de Brann, il a aussi entraîné les U18 de la selection norvegienne, ce n’est pas rien et dans les autres cellules aussi, beaucoup viennent d’académie ou de centre de formation, dont le psy. Donnons-lui les moyens de mettre en place sa stratégie, et du temps. Pour moi, il lui faut au moins trois ans. Est-ce que ce sera l’homme de la situation au-delà de ça ? Je ne sais pas, mais je pense que ça vaut le coup de voir ce qu’il va mettre en place sur le moyen terme.
Poteaux-Carrés — As-tu une anecdote à nous partager pour finir ?
Krees — J’ai une histoire qui me vient spontanément en tête. C'était au Panama, il y a une vingtaine d’année. Au fin fond du pays avec des amis, on prend un taxi. Le chauffeur nous demande d’où on vient. On dit « de France ». Il répond : « Paris ou Saint-Étienne ? » À 10 000 km, pour lui, la France c’est Paris ou Saint-Étienne, il ne connaissait que ces deux villes. Et quand on lui a demandé plus d’infos, c’était effectivement pour le foot qu’il nous connaissait. Je ne l’oublierai jamais.
Une autre aussi. Lors du match anniversaire du club de hockey local de Saint-Pierre et Miquelon, les Cougars, ils passaient une musique quand l’équipe marquait. Et eux avaient choisi de lancer la chanson de Monty à chaque but. Entendre Monty à Saint-Pierre, c’est un clin d’œil qui fait plaisir !
Poteaux-Carrés — Merci Krees pour ce superbe échange ! Je te laisse nous dire ton mot de la fin ?
Krees - J’aimerais que les Verts retrouvent quelque chose de grand, et que mes enfants le vivent enfin. Je comprends qu’on se protège par pessimisme, quarante ans laissent des cicatrices. Mais s’interdire d’y croire, c’est s’interdire de vibrer. Peut-être qu’on est en train d’assister au début d’une belle histoire. J’en profite pour dire merci à l’équipe du site et à tous ceux qui font vivre Poteaux-Carrés au quotidien. C’est notre lien et il est précieux.
Questions en vrac
Quel est ton Joueur préféré ?
Sans hésitation : Lubo (Moravcik, NDP2). Il a marqué toute une génération par son talent et son caractère, et je suis aussi sensible à la petite légende avec l’épisode où Tapie veut le recruter, il voit le tag "Lubo on t'aime on t'adore ne pars pas tu es magique", il décide de rester. C’est beau. J’avais une autre idole qui me fascinait au stade : Olive (Olivier Baton, premier capo des MF, NDP2). Aussi doué avec le méga dans la tribune que Lubo avec le ballon sur le terrain.
Et ton entraîneur préféré ?
Frédéric Antonetti, avec ses 18 derniers mois incandescents qui m’ont marqué.
Ton maillot préféré ?
Le maillot Umbro avec Game One comme sponsor, il n’est vraiment pas beau mais c’est un souvenir de mon adolescence. Je l’ai usé jusqu’à la corde.
Ton but préféré ?
Bridonneau face à Châteauroux ! Ce n’est pas original, mais cette volée décisive qui surgit de nulle part pour un simple titre en L2… Un moment collectif, tout le stade poussait, et je pense que tous ceux présents au stade ont eu l’impression d’avoir participé. En derby, la tête de Bérić reste imprimée.
Quel est ton match préféré ?
Le 100e derby. Pas le plus abouti techniquement, mais prendre une telle revanche après tout ce qu’ils nous avaient fait, c’était quand même quelque chose. Rétrospectivement, j’aurais préféré que la libération vienne d’un autre joueur que Payet que je n’apprécie pas énormément vu la suite de sa carrière chez nous et ailleurs, mais pour ce soir-là, on lui en doit une. On a vraiment vécu un truc fort.
Ta tribune préférée à Geoffroy-Guichard ?
Le Kop Nord. J’y ai fait mes baskets pendant l’adolescence. Mon fils y est abonné aujourd’hui. Même placé ailleurs dans le stade, je regarde la Nord autant que le terrain. Respect éternel aux Green Angels pour ce qu’ils ont construit en Sud, c’est incroyable, mais le Chaudron, c’est la Nord.
As-tu un commentateur TV ou radio qui t’a marqué ?
Dans les mecs de TV, je dirais Didier Roustan si je devais en choisir un. Il me semble d’ailleurs qu’il était supporter de Sainté, ou à minima sympathisant, ça compte.
Ton choix de prédilection à la buvette ?
Une bière de soif, au stade, c’est le luxe pour moi qui vis à l’autre bout du monde. J’aime bien la bonne bière, mais ce n’est pas au stade que tu l’apprécies. Dans les tribunes, tu discutes, tu vis le truc avant tout. Et de toute façon, même la pire bière a un goût de madeleine de Proust à Geoffroy. Ca vaut tous les champagnes, tous les millesimes au monde !
Ton Potonaute préféré ?
Je vais citer Popote67, que j’ai eu le plaisir de rencontrer cette semaine, et avec qui j’ai pu partager un moment très sympa autour d’une choucroute. Je trouve très sympa d’avoir traversé le monde et de profiter du moment pour le croiser. On semble différents, mais on a finalement un socle commun qui dépasse largement les Verts et je trouve beau de pouvoir faire de telles rencontres via notre passion. C’est la magie du forum. Je citerai également Florent qui n’est pas (seulement) le sombre idiot pour qui il aime se faire passer. Grâce à lui j’ai pu vivre contre Le Mans des moments précieux à ramener dans mon archipel.
Un thread préféré sur le forum ?
Il y en a beaucoup que j’adore, par exemple celui ou les Potos racontent leurs déplacements dans les autres stades et font des comptes-rendus incroyables au fin fond de l’Europe de l’Est ou de l’Amérique du Sud. Dans un registre assez similaire sur le thème du voyage, j’adore aussi le thread photos que je consulte assidument même si je n’y posterai jamais rien par manque de talent. Mais si je devais en choisir un seul, je choisirais le thread Entraide que je trouve très beau, car il soude la communauté que nous sommes et je trouve qu’il est tout à fait pertinent sur le forum. J’espère qu’il rencontrera un grand succès.
Un autre stade préféré en dehors de GG ?
Pas un stade pro : le terrain de l’Île-aux-Marins à Saint-Pierre-et-Miquelon. C’est une vraie carte postale. Résidences en bois, mer tout autour, le phare juste derrière, et un petit terrain mesurant peut-être un tiers des dimensions officielles… Il est magnifique dans son style. Un jour, j’irai le prendre en photo et partagerai ça sur le forum, car tu n’en trouveras pas d’images sur internet c’est certain ! (rires)
Quelle serait ton autre équipe de cœur ?
En foot, aucune. Même au stade, participer à un tifo commun avec Bordeaux ne me parlait pas alors qu’ils sont un club ami dans l’idée. Mais pour moi, c’est Sainté et personne d’autre. En hockey, je me suis pris d’affection pour les Maple Leafs de Toronto via mon fils : je lui ai transmis les Verts, lui m’a partagé sa passion de Toronto. J’ai fini par m’y attacher.
Merci à Krees pour sa bonne humeur et sa disponibilité!

Potins