Le SOC le saque (3)

23/08/2019
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Président du SO Cholet, Benjamin Erisoglu explique aujourd'hui dans Le Courrier de L'Ouest pourquoi il a décidé de virer Romain Revelli 14 mois après l'avoir recruté, alors que son équipe avait démarré cette nouvelle saison de National 1 par deux matches nuls. Extraits.

"Je suis quelqu'un qui aime le jeu, et j'en ai quand même le droit en tant que président. Ce n'est pas aux coachs qui partent ou qui arrivent, Romain ou d'autres, d'imposer le système de jeu. Ils peuvent avoir un choix personnel, mais il y a une philosophie de club, et l'objectif du SOC, c'est d'avoir une identité ou une méthode de jeu.

Ce que je sais, c'est qu'à Cholet, aujourd'hui, on sait recruter, on sait former, des joueurs que personne n'attendait à ce niveau-là, et qui partent au-dessus. En l'espace d'un an, on est déjà à plus de quatre transferts. En National ! Je pense que c'est juste un record historique dans le football.

Nous, on fait notre taf, à savoir recruter de bons joueurs, après c'est le rôle du coach de les faire jouer ensemble. Et si à un moment, moi, le président, je trouve que ça ne correspond pas à l'identité de jeu que je recherche, je suis obligé de trancher.

Romain Revelli a été prolongé pour deux ans en mai dernier mais vous n'avez pas tous les détails des contrats, il y a des choses qui se font automatiquement, qui sont actées à un temps prévu. Mais quand cette prolongation a été signée, j'avais déjà des doutes sur l'entraîneur.

Je veux construire sur le long terme une philosophie de jeu. S'il faut que je prenne dix coachs pour y arriver, je le ferai. Parce mon club passe avant les coachs. Les coachs ils viennent et ils repartent. Et si ça ne marche pas avec le prochain, je changerai encore. Ça fait partie de la vie d'une entreprise.

Ce que je ne veux pas, c'est qu'un coach arrive et manage à sa manière, pris par la pression des résultats : je veux que mon club, de bas en haut, joue de la même manière. Ma politique, c'est le jeu. Le coach de Villefranche a dit : "J'ai cru jouer à domicile, face à une équipe qui nous a laissé le ballon." Quand vous êtes président ça fait mal.

Je n'ai jamais eu Deschamps, comme coach. Je n'ai pas les moyens. J'ai toujours accompagné Romain Revelli, même quand les résultats n'étaient pas là. Il a du talent, mais il a son identité de jeu à lui, qui ne me convient pas. Et ce n'est pas aux joueurs de choisir leur entraîneur."

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