Pas de bannissement à Larrivé ?
15/10/2018
Le séminaire des directeurs de sécurité des clubs professionnels, qui se tiendra aujourd'hui et demain à Nice à l'initiative de la LFP, abordera l'application de la loi Larrivé. Comme le rappelle la Pravda du jour, le volet répressif de ce texte, en vigueur depuis la saison 2016-2017, permet à un club de bannir de son stade des supporters contrevenant aux règles intérieures. Selon le quotidien sportif, l'ASSE rechignerait à prendre de telles mesures. Extraits.
"À la lumière de la décision du PSG de suspendre une trentaine de ses fans après les débordements face à l'Étoile Rouge, nous avons essayé de savoir si les clubs de L1 utilisaient les sanctions permises par cette loi du nom d'un député de l'Yonne (photo). Il en ressort qu'ils seraient seulement une petite dizaine à s'en être déjà servi, notamment le PSG, Lyon, Marseille, Nantes, Montpellier et Lille.
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Contacté, le responsable sécurité de Bordeaux n'a pas souhaité s'exprimer sur la question, pas plus que celui de Saint-Étienne. Ces deux derniers clubs auraient pourtant eu des motifs de s'en servir ces derniers mois. Peut-être l'ont-ils fait mais sans vouloir que cela se sache pour ne pas s'exposer à des soucis avec leurs fans. «Saint-Étienne n'assume pas de prendre des mesures contre ses supporters», dit un spécialiste des tribunes en France. Au contraire du voisin lyonnais, précurseur en la matière (une trentaine de sanctions depuis l'entrée en vigueur de la loi). «Nos sanctions vont du simple avertissement à l'exclusion temporaire ou à vie comme on en a prononcé après les incidents face à Moscou ou le salut nazi à Manchester City il y a quelques semaines, explique Xavier Pierrot, le stadium manager de l'OL. C'est souvent une mesure conservatoire en attendant les décisions de justice.»
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Il ressort des discussions avec les clubs que les dirigeants hésitent à utiliser le volet répressif de la loi parce qu'ils manquent de recul sur son utilisation et craignent des recours ou que le texte se révèle incomplet. Par exemple, un supporter, exclu par son club, et qui assisterait malgré tout à un match, risque juste d'être sorti de l'enceinte s'il est reconnu, sans autre punition. «Il y a des problèmes pour aller au bout de son application, confirme un directeur sécurité. Notamment un manque de sanction judiciaire pour l'accompagner.» Aujourdhui, le nombre d'interdictions de stade judiciaires ou administratives est compris entre 200 et 300. Il y en avait près d'un millier au début de la décennie."
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