La Pravda du jour évoque l'avenir incertain de l'avant-centre slovène des Verts. Extraits.

"Acheté pour quatre ans et 6,25 M€ au Rapid Vienne le 31 août 2015 - soit la troisième plus chère acquisition de toute l'histoire de l'ASSE après l'Argentin Gonzalo Bergessio (7,6 M€ en 2009) et Loïs Diony (7,25 M€ en 2017) -, Robert Beric (27 ans) se retrouvera libre de signer dans le club de son choix à compter du 1er juillet, à moins que Saint-Étienne profite du mercato d'hiver pour le vendre.

Après avoir refusé une offre de 2,5 M€ du Dynamo Kiev cet été, l'ASSE ne peut guère espérer en recevoir une autre du même montant, en janvier.  Le "Terminator Vert" n'est plus titulaire à part entière chez les Verts, cette saison (2 titularisations, 199 minutes disputées, 1 but). Son style de pur joueur de surface, statique et en attente de ballons, s'accorde parfois mal avec le football moderne basé sur la percussion et la vitesse.

Décoté, Beric pourrait donc honorer son contrat jusqu'au bout. Au regard de son salaire (75 000 € brut mensuels, soit le neuvième du club), cela ne plomberait pas les finances du club. "S'il reste, ce ne sera pas un problème pour nous", confirme Frédéric Paquet, le directeur général des Verts.

À salaire égal, difficile de trouver un buteur doté de la même efficacité (10 buts en 25 matches, toutes compétitions confondues en 2018). Consciente de cette réalité du marché, l'ASSE a rencontré ses agents, cet été. Ces derniers ont rejeté leur proposition de prolongation, l'estimant trop faible. Proposer à Beric de rester en revoyant son salaire à la baisse en dit d'ailleurs long sur la volonté réelle de l'ASSE de le conserver.

La seconde possibilité, s'il termine la saison dans le Forez, c'est de le voir s'engager en toute discrétion avec un autre club en vue de la saison prochaine dès janvier. Beric pourrait alors inconsciemment s'économiser en vue de la prochaine étape de sa carrière. Car, pour Frédéric Paquet, les dés semblent jetés : "Le voir quitter le club en fin de saison constitue une forte probabilité. Robert souhaite passer à autre chose."