Balducchi reverdit

09/12/2017
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Patron d'un bar-tabac situé à cent mètres du Stade Vélodrome, Pierre-Eric Balducchi (59 ans) revient sur ses vertes années dans la dernière édition de La Provence. Extraits.

 

"J’étais au centre de formation de l’ASSE, je jouais en troisième division avec Larios, Lacuesta, Schaer, Merchadier, Santini, Repellini, qui n’étaient pas toujours titulaires en D1; même Jean-Michel Larqué, relevant de blessure, est venu jouer en réserve. J’avais grandi à l’AS Mazargues, alors l’un des meilleurs clubs amateurs du sud-est, huit joueurs de notre équipe juniors d’alors ont intégré le milieu pro. En 1975, j'ai signé chez les Verts, avec deux autres Provençaux, Philippe Brun et Jean-Luc Fournier, un an avant d’intégrer le centre de formation.

 

Nous montions à Sainté pour disputer les levers de rideaux des matches de coupe d’Europe avec les juniors, contre des équipes régionales et avant la demi-finale face au PSV Eindhoven, j’ai joué ce match amical contre l’ASSE avec les juniors de Mazargues et nous avions gagné 2-0, avec Laurent Roussey, mes amis Patrice Scanu, Patrick Babulis, sur deux buts de Michel N’Gom. Ensuite, nous étions dans les tribunes et nous passions notre temps à nous retourner pour regarder Joëlle, la chanteuse de "Il était une fois", assise derrière nous.

 

 Physiquement, il y avait un océan entre les deux mondes, nous nous entraînions avec les pros et Robert Herbin et Robert Philippe ne nous ménageaient pas. C’était aussi une école de la politesse, du respect des anciens, des dirigeants, du travail pour devenir un vrai footballeur professionnel. Et quand il fallait donner un coup de main pour déblayer la pelouse ou casser la glace, nous trouvions normal d’être sollicités. Mais c’était sympa, il y avait de l’amitié, chacun avait un surnom, comme j’avais laissé pousser les rouflaquettes, ils m’appelaient "le Tsar".

 

Robert Herbin avait dit que j’étais le futur Piazza. J’ai eu l’étoile de France Football quand nous avons été champions de France de D3 contre Orléans. Et puis, je me suis fait opérer du ménisque. Le même jour que Jean-Michel Larqué; lui l’interne, moi l’externe. Lui, il était sur un terrain trois semaines plus tard; et pour moi, ça a été la fin. Mon ménisque était hypertrophié et après l’opération du professeur Imbert, mon genou n’a jamais pu s’habituer à cette ablation, j’ai eu des épanchements de synovie chroniques et j’ai dû m’arrêter, malgré une courte expérience à Mazargues.

Monsieur Rocher m’a payé ma deuxième année de contrat, j’ai eu une petite somme devant moi, mais aucune aide psychologique, aucun conseil, je suis reparti dans la vie, à 19 ans, seul avec ma famille. J’ai trouvé légère l’attitude des dirigeants d’alors ; mais avec une formation d’homme que je dois à l’ASSE. Comme tout Marseillais, l’OM est dans mes gênes, j’ai été abonné, je reste supporter; même contre Saint-Étienne. Je suis fier d’avoir joué à l’ASSE, ce sont des souvenirs extraordinaires, d’une époque où les Verts étaient l’équipe de toute la France."

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