Le meilleur et le pire de Nanard
10/03/2017

Dans un entretien accordé à Denis Chaumier et paru le 16 février dernier dans "Secrets de présidents" (éd. Hugo Sports), Bernard Caïazzo commente ses décisions de dirigeant stéphanois.
"Je me souviens d'une réflexion du PDG de General Motors, au début des années 1980. Il avait hissé son entreprise au premier rang mondial de l'automobile mais il disait : "J'ai certes contribué à faire de General Motors le numéro un, mais sachez que j'ai pris 50% de mauvaises décisions." Je venais d'achever mes études et sa déclaration m'avait frappé. Chacun dans sa vie, prend de bonnes et de mauvaises décisions, l'essentiel étant de décider. Ma meilleure décision a consisté à prendre Roland Romeyer, puis d'avoir accordé ma confiance à Christophe Galtier. Ces deux décisions ont assuré la stabilité indispensable du club, qui a notamment conduit à notre victoire en finale de la Coupe de la Ligue en 2013.
Ma pire décision, c'était après la période Elie Baup. J'ai engagé un coach tchèque, Ivan Hasek, alors que le directeur sportif de l'époque, Omar Da Fonseca, était Argentin. C'était le mariage de la carpe et du lapin. Omar misait sur des joueurs techniques capables de jouer à une touche de balle, quand Hasek souhaitait prendre des arrières latéraux d'un mètre quatre-vingt-dix. Avec le recul, je me demande comment j'ai pu être aussi stupide pour former un tel duo ! Omar a réalisé du bon boulot, en faisant venir une bonne dizaine de sud-américains en stage à Saint-Etienne, dont la plupart ont été des internationaux par la suite dans leurs pays respectifs. J'aurais dû engager un entraîneur de culture hispanique, qui "sente" le même football que lui.
Aujourd'hui, on ne prendrait plus certaines décisions. Mais on peut aussi se tromper. Promouvoir un numéro deux en numéro un paraît être une bonne idée, pourtant Laurent Roussey fut un échec, Christophe Galtier un succès. Tout dépend de la personnalité de l'entraîneur. Il faut maintenir la stabilité de Christophe Galtier le plus longtemps possible mais personne n'est indispensable, moi le premier. L'essentiel est de donner les bonnes bases partout et à tous les niveaux. Aimer les hommes qui vous entourent, c'est aussi accepter qu'ils soient heureux sans vous. Si le bonheur d'un enfant le pousse à vivre en Australie, son père doit être heureux pour lui."
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