Veretout, le patient anglais

31/10/2016
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Dans France Football à paraître demain, Jordan Veretout revient sur sa saison dernière à Aston Villa. Extraits.

 

"L'été 2015, c'était le bon moment pour partir du FC Nantes. J'avais fait quatre ou cinq années avec les pros. J'avais envie de changer d'environnement, de culture. La Liga me plaisait le plus, des clubs espagnols m'ont approché. Mais d'autres contacts ont fait que c'est la Premier League qui s'est manifestée. Après, il était difficile pour le président de Nantes de faire marche arrière. Aston Villa a fait ce qu'il fallait. Il y avait un beau projet, ça me plaisait. Aston Villa était un club de Premier League qui me parlait, un grand nom du football anglais qui a tout gagné. J'ai dit pourquoi pas… C'était une occasion.

 

Le jour où je signais à Aston Villa, Claudio Ranieri, l'entraîneur de Leicester, m'a appelé personnellement, en français. Il me connaissait très bien et voulait que je le rejoigne. Sauf que c'était le jour de mon départ ! Du coup, on a quand même réfléchi la nuit, on est restés sur place. Mais Aston Villa me parlait plus que Leicester. Je n'ai pas eu une assez grande réflexion. J'aurais dû choisir en fonction de l'entraîneur. Ranieri me connaissait, me voulait. Pas celui d'Aston Villa, Tim Sherwood, que je ne connaissais pas. Ça a été compliqué. Voilà, c'est aussi ce genre de choses qui vous fait grandir !

 

Au début, Tim Sherwood m'a dit que j'étais un membre de l'effectif, qu'il y avait de la concurrence et que les meilleurs joueraient. J'ai disputé deux matches. Après, je n'ai plus joué, même quand je revenais dans le groupe. Je ne sais pas comment ils fonctionnent. Ils ne donnent pas d'explications. Et puis, j'ai eu la chance que Rémi Garde arrive. Clairement, il m'a relancé. Il m'a dit : "Voilà, je te connais très bien, tu as ma confiance, à toi de te montrer. Si tu es bon, tu joueras." Du coup j'ai joué et j'ai fini meilleur passeur de l'équipe. Mais on perdait tellement qu'à un moment on n'avait même plus le ressenti de la défaite.

 

Après son limogeage en mars dernier, je ne sais pas si Aston Villa ne m'a pas fait jouer pour éviter d'avoir à payer un bonus au FC Nantes. Eux me disaient que non. J'ai disputé 29 matches, le bonus était à 30. A partir du moment où tu es remplaçant, que le milieu se blesse, qu'il y a un seul milieu sur le banc, moi, et qu'on fait entrer un attaquant, tu te poses des questions. Le nouveau coach, Eric Black, ne me parlait pas trop. Je suis allé le voir. Il m'a dit que ce n'était pas contre moi mais qu'il préférait des joueurs plus costauds dans les duels. Ça n'était pas très convaincant. J'ai compris qu'il n'était pas le seul décideur."

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