Le Progrès du jour publie un long entretien du DG de l'ASSE Frédéric Paquet. Extraits

"On a des bâtiments âgés, des terrains plus adaptés. On va rénover le centre de formation pour se rapprocher des autres, pour rester attractif, concurrentiel. Dès la fin du championnat, on va attaquer la remise en état des terrains. L’idée c’est d’être prêt pour la saison prochaine.

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Bernard Caïazzo a critiqué le recrutement, on en a parlé. L’explication est simple. Il faut juger les gens en fonction de leurs compétences et de leurs moyens. C’est pour ça que je reste convaincu que David Wantier a des qualités. Il n’avait pas forcément ces moyens, une cellule qui était inexistante. Sans yeux pour travailler, c’est compliqué. Il a subi le fait de voir quatre entraîneurs. On a travaillé, ça commence à aller mieux. Avec les deux mercatos, on a pratiquement changé toute l’équipe. Recruter, ça demande beaucoup d’échanges.

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Roland et Bernard ont été unanimes et constants sur leur volonté d’avoir une équipe ambitieuse. Nous, on doit s’améliorer sur le trading joueurs, sur le commercial. On ne va pas dire “C’est à vous les actionnaires de vous démerder”. Il faut un peu de temps. L’objectif est d’être opérationnel en janvier. Je préfère une vision globale que faire du saupoudrage avec un coup de peinture ici ou là.

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Le sentiment que j’ai eu en décembre de se sentir chez soi est toujours là. Le projet n’est pas facile parce qu’on est confronté à une concurrence très difficile avec tout proche un concurrent qui est un vrai aspirateur. Il faut qu’on résiste. Les contraintes qu’on a, l’enclavement de la région nous oblige à être meilleurs, à faire plus d’efforts, à être plus imaginatifs, originaux, novateurs. Notre chance, c’est l’amour, l’engouement pour ce club. Cet attachement, il faut être dedans pour comprendre combien c’est fort.

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Les rencontres qui m'ont marqué ? Roland évidemment. J’aime l’homme. On n’est pas d’accord sur tout mais je me retrouve dans ses valeurs. Après, j’ai découvert Jean-Louis. C’est facile de travailler avec lui. Il est à l’écoute, est intelligent, s’adapte, est droit. Ça s’est bien passé avec les gens du club aussi. Je suis à l’aise dans cet environnement. Ce ne sont pas des gens qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas. Ils adorent leur club.

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Je maintiens que Jonathan a toujours exprimé son envie de rester et il s’est comporté de façon réglo. Son entourage a eu une grosse influence. On s’est trouvé face à un mur. C’est dommage pour le club. Il a explosé très tard. L’entraîneur avec qui il est aujourd’hui n’était peut-être pas forcément convaincu il y a un an. Il y a très peu de joueurs qui ont refusé de partir. À chaque fois que Cheikh a eu une opportunité, il a répondu présent et pour une raison indépendante de sa volonté, ça ne s’est pas fait. Au moins deux clubs ont changé d’option. Il a fait des efforts et en plus, il est irréprochable.

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Pour les fumigènes, on se retrouve entre le marteau et l’enclume. D’un côté, il y a la loi et les instances qui énoncent des décisions et des menaces. De l’autre, des ultras qui par esprit de révolte et identité ne font que renforcer le clivage. Quand on est dans le dialogue, la fédération instaure un climat de défiance et de confrontation vachement plus forte. On a une réunion la semaine prochaine, on va en discuter. On comprend les ultras qui disent, nous, on fait attention. Mais on est pénalisé quand les kops sont fermés. Le côté "les ultras sont des abrutis", ce n’est pas vrai. Quand vous prenez la typologie des groupes, c’est loin d’être ça. Ce sont des gens réfléchis, responsables mais là, on est confrontés à une question de principe et on est au milieu."