
Zoumana ne regrette rien
03/08/2017
"C’est un mec qui ne se prend pas pour une star. Il n’en fait pas des tonnes. Il est intelligent, bien élevé, et il a beaucoup de caractère. Il sait ce qu’il veut" déclare Cartoche au sujet de Papus dans Jeune Afrique. Sur le site de cet hebdomadaire, l'adjoint d'Unai Emery Zoumana Camara revient sur son parcours sans trop s'attarder sur vertes années qui se sont achevées par un bras de fer gagné contre Sainté pour rejoindre le QSG. Extraits.
"J’ai grandi à côté d’un grand stade, rempli d’histoire, celui de Colombes, où a longtemps joué l’équipe de France. À la maison, ce n’était pas tous les jours facile. Mes parents sont nés au Mali, à Bamako. Mon père est venu le premier, dans les années 1960, pour trouver du travail et avoir une vie meilleure. Il venait de se marier, mais ma mère est arrivée plus tard. Mon père occupait un emploi de cariste dans une usine de Chelles. Ma mère faisait des ménages dans le quartier de la Défense, à des horaires rarement compatibles avec les exigences d’une vie de famille nombreuse (trois filles et cinq garçons). Quand on le pouvait, on allait la chercher pour lui épargner les transports en commun. Mes parents travaillaient dur…
Au collège, quand mes professeurs me demandent quel métier je voulais faire, je répondais footballeur professionnel. Pour eux, ce n’était pas un vrai métier. Ils voyaient le foot comme un loisir. À 16 ans, j'ai quitté ma famille et le 92 pour entrer au prestigieux centre de formation de Saint-Étienne, l’un des plus réputés de France. Un an plus tard, alors que les Verts évoluent en Ligue 2, j'ai effectué mes débuts chez les professionnels et participe à 6 matchs lors de la saison 1996-1997, puis à 26 l’année suivante. En 1998, l’Inter Milan débourse près de 7 millions de francs de l’époque pour me recruter. Une nouvelle fois déraciné – l’exil à 19 ans, c’est difficile mais formateur - j'ai été prêté à Empoli, puis à Bastia, avant d’être transféré à Marseille.
C’est là-bas que ma carrière a vraiment pris une tournure différente. Au moins au début : vite titulaire à l’OM, j'ai été appelé en équipe de France pour la Coupe des confédérations 2001 mais j'ai mis plusieurs mois à me remettre d’une grave blessure aux adducteurs. À Lens puis à Leeds, j'ai peu joué. Cette blessure m’a éloigné des terrains pendant plusieurs mois. J’ai vécu des moments compliqués, mais je me suis accroché. Je suis retourné chez les Verts qui venaient de remonter en L1. J'y suis resté trois saisons avant de rejoindre le PSG.
Avant mon unique sélection chez les Bleus, on m'avait proposé de jouer pour les Aigles du Mali. Je n’ai pas de regrets. Je voulais jouer pour la France et j’y suis parvenu. Mon emploi du temps est chargé mais il me permet de m’offrir quelques escapades à Bamako, où vivent encore certains membres de sa famille. Il s’est passé des choses terribles là-bas. Des choses qui ne devaient pas arriver. Oui, le Mali est pauvre, mais il était relativement stable, presque un modèle de paix. Les gens arrivaient à vivre ensemble. J’espère que cela redeviendra le cas un jour."

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