Sans chichis ni chicha

02/10/2016
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"Si on dit juste que c’est la faute à pas de chance, on se trompe. Je suis obnubilé par les blessures, par le fait de savoir combien de joueurs je vais récupérer après la trêve internationale. Pourquoi autant de blessés aussi tôt dans le match ? Il y a des éléments perturbateurs sûrement. Est-ce qu’on a failli, trop travaillé ou pas assez ?" s'est interrogé Galette hier en conférence de presse.

 

La Pravda explique qu'une enquête est menée en interne sur les 18 blessures dont 17 musculaires en 13 matches. Extraits.

 

"Certaines s'expliquent par les antécédents médicaux des joueurs aux muscles fragiles comme Loïc Perrin et Florentin Pogba. D'autres par les circonstances. Le jeune Ronaël Pierre-Gabriel, par exemple, n'est pas encore habitué à enchaîner les matches. Il s'est claqué devant Lille quatre jours après avoir terminé perclus de crampes à Nantes, et en dépannant à un poste de latéral gauche qui n'est pas le sien. Latéral droit, il n'a pas joué avec les mêmes appuis ni sollicité les mêmes muscles. En fin de contrat à Rennes, Cheikh M'Bengue s'est préparé seul, avant de rejoindre le Forez. Arrivé dans la dernière semaine du mercato, Henri Saivet ne jouait plus à Newcasle depuis le 6 février.

 

La majorité des blessures reste tout de même un mystère. Les premiers éléments de l'enquête innocentent la préparation invisible des joueurs. Leur bon état d'esprit laisse à penser qu'ils respectent une hygiène de vie compatible avec le sport de haut niveau. De plus, le club leur interdit désormais de fumer la chicha lors des mises au vert. Leurs dirigeants penchent plutôt pour une thèse étonnante : obtenir des résultats au buzzer oblige les Stéphanois à une très grosse dépense d'énergie. Dans l'incapacité de gérer leurs fins de match (leurs 18 buts en L1 ont tous été marqués en seconde période), les Verts finissent épuisés et le paient au niveau musculaire."

 

Médecin des Bleus de 2004 à 2008, Jean-Pierre Paclet donne du crédit à cette thèse dans le quotidien sportif.

 

"Cette explication est possible et logique. Un club comme Saint-Etienne, qui nourrit une ambition globale sur toute une saison chargée, décale un peu sa préparation physique. les joueurs ne sont pas forcément au top de leur forme à la fin de l'été. Et s'ils sont obligés de forcer, ils se retrouvent en déséquilibre. Après, c'est la règle de l'emmerdement maximal et du cercle vicieux. Quand tu as des blessés, tu tires sur les autres, ton effectif se réduit et tu fais reprendre les joueurs à la limite."

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