Ruffier, la force tranquille

24/01/2016
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Décisif lors des deux dernières victoires des Verts, le taiseux Stéphane Ruffier sort de son silence dans la Pravda du jour. Extraits.

 

Cela arrive tous les jours d'être frustré et de se titiller avec des joueurs sur un terrain. Les choses sont parfois dites sur un mauvais ton car cela peut tomber dans un moment difficile d'un match. Mais de là à perdre le contrôle et tout défoncer, non, jamais. Je ne suis pas l'homme que l'on décrit. Je ne suis pas une terreur du vestiaire, loin de là. Je suis plutôt quelqu'un qui arrive à prendre du recul. Seuls les proches qui me côtoient au quotidien me connaissent. Dans la vie de tous les jours, je suis comme mon père. Lui, c'est la force tranquille. Comme lui, je suis très calme, discret. On n'exprime pas trop nos émotions. Les gens ne me voient que sur un terrain de foot, quand je suis dans la concentration et l'effort. Ce n'est pas mon meilleur visage mais ce n'est pas grave. Je n'écoute pas ceux qui me font passer pour quelqu'un que je ne suis pas. Au fond de moi, je me dis : "Si vous saviez à quel point vous vous trompez..."

 

Où serai-je le jour du coup d'envoi de l'Euro, le 10 juin prochain ? La saison est encore longue... L'Euro est proche mais pas tant que ça non plus. Il peut se passer beaucoup de choses d'ici là. Regardez, en 2014, je n'étais pas censé être à la Coupe du Monde au Brésil. Ne vous inquiétez pas pour moi ! Je suis calme et serein. On a discuté avec le sélectionneur. Beaucoup de choses ont été écrites sur notre discussion mais personne ne sait ce que l'on s'est vraiment dit. Seulement Deschamps et moi. En fait, il n'y a aucun problème. Personne n'a dit que Ruffier arrêtait sa carrière internationale. Rien n'est fait, tout est ouvert...

 

Le jour de foot que j'aimerais ne pas revivre, c'est la défaite de la saison dernière à Paris. Ce n'est pas pour le 5-0 car, contre le PSG, c'est souvent le tarif. Le Parc a paraît-il la plus belle pelouse d'Europe. eh ben, au moment où je veux contrôler un ballon qu'on me donne en retrait, la seule micro-motte de terre qui fait sauter le ballon, elle est pour moi ! (Rires) Incroyable ! Le ballon saute juste au-dessus de mon pied et là, c'est l'erreur. A cet instant, tu n'as qu'une envie, c'est que la journée s'arrête, ou partir sur une autre planète, je ne sais même pas laquelle ! (Rires) Tu te dis : "J'ai rêvé là ?!" En plus derrière ça me plombe le match. J'essaie de me remettre dedans, mais tout s'enchaîne, ce n'est que le début de la catastrophe !

 

Le jour où j'ai fait l'arrêt parfait ? Lors de la finale de la Coupe de la Ligue, mon premier arrêt sur Mevlut Erding au bout de trente secondes de jeu est un arrêt qui marque. Erding reçoit un ballon un peu sur le côté droit, il rentre dans la surface et il tire. Sa frappe est déviée et je vais la chercher main opposée dans ma lucarne gauche. Ce n'est pas l'arrêt le plus spectaculaire, il a l'air simple mais il est très important et très dur à réaliser."

 

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