
JJ admire Juju
12/06/2019

Dans son autobiographie "Sans filet" parue le 22 mai dernier aux éditions Marabout, Jérémie Janot ne tarit pas d'éloges sur Julien Sablé. Extraits.
"On s'est juré de travailler ensemble dans le futur. Je serai son adjoint. En plus d'une amitié sincère, on se témoigne un immense respect. Il m'a un jour honoré en me nommant vice-capitaine de l'ASSE, je ne l'oublie pas, comme je n'oublie pas ce qu'il représente. "Ju" a toujours bénéficié d'une grosse cote à Saint-Etienne. Dans les catégories de jeunes, c'était un peu la star, le chouchou du club. Tout le monde ne parlait déjà que de lui. Chaque année il portait le brassard et c'était mérité. Vainqueur de la Gambardella en 1998, je l'ai vu débuter en pro quelques jours plus tard, à Lille, à 17 ans et demi. J'étais sur le banc ce soir-là, en tant que doublure de Jérôme Alonzo. On sentait déjà qu'il allait s'inscrire dans la durée et devenir un pilier de l'équipe. Il était hypermature, bien plus que moi ! Son parcours sous le maillot vert est tout sauf une surprise.
(...)
Il ne lui a pas fallu longtemps pour s'installer définitivement dans le onze stéphanois, devenir international espoir et porter véritablement l'équipe dans les moments difficiles. Un vrai leader dont les mots impactent le vestiaire. Quand il se levait et prenait la parole, on avait des frissons. Il y a quelque années, j'ai assisté à l'une de ses causeries en jeunes : j'avais envie de remettre les gants et de jouer ! A Sainté il a été mon guide, ma conscience. C'était le patron. Les montées, les descentes, l'affaire des faux passeports, il a tout connu. Les gens le remettaient souvent en cause vers la fin, on était souvent les fusibles lui et moi. C'est sur nous que les observateurs tapaient en premier, alors qu'on a vu passer de vrais "touristes" sous le maillot vert... Mais eux bénéficiaient d'un certain crédit parce qu'ils étaient nouveaux. C'était injuste.
(...)
Son retour à L'Etrat après sa carrière, comme formateur puis entraîneur, était dans l'ordre des choses. Alors certes, le club lui a fait un cadeau empoisonné en lui confiant l'équipe après le départ d'Oscar Garcia fin 2017, mais il ne pouvait pas refuser. Un jour, Zidane a dit : "Quand on vous propose une équipe pour la première fois, vous ne pouvez pas être prêt mais il faut accepter." Il a raison. Et puis j'aurais bien voulu voir Julien avec les recrues qui sont arrivées ensuite, les M'Vila, Debuchy, etc. Ce qui est sûr, c'est que cela doit rester pour lui une bonne expérience. Dans ces moments-là, on tire un enseignement de la défaite. Bref, j'admire Julien. J'admire le joueur qu'il a été, j'admire l'homme qu'il est et je suis certain que j'admirerai un jour l'entraîneur qu'il deviendra. "

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