Neven ? Ça va !

31/05/2018
bookmark bookmark
share share
Image

 

Invité hier de l'émission "Auffe Ohren" du site des fans du Borussia Dortmund Schwarzgelb, Neven Subotic a évidemment parlé des Verts. Merci au potonaute Ellestin pour la traduction !

 

Sur son transfert à Sainté

"Certains joueurs partent vers l’Est pour gagner de l’argent, je suis resté à l’Ouest pour jouer au football ! (rires) Je suis bien revenu de blessure et je me sentais dans la meilleure forme de ma vie, avec le bon équilibre entre expérience, vitesse, présence dans les duels, et je voulais en profiter pour continuer à jouer au foot à haut niveau. Ce qui a parlé pour Saint-Etienne : l’exigence de la Ligue 1. On a vu avec les joueurs qui sont venus de Ligue 1 en Bundesliga qu’elle produit de très bons joueurs, athlétiques et/ou rapides. Pour un défenseur c’est intéressant. D’autre part, le championnat est assez équilibré à part Paris et les deux ou trois clubs qui peuvent balancer de l’argent à volonté. Plusieurs critères de choix entrent en ligne de compte au moment de peser les offres. Le plus important est l’entraîneur, j’ai besoin de savoir qu’un entraîneur me veut et sait ce qu’il veut de moi. Ensuite la stabilité de l’équipe sur les dernières saisons et son rayonnement en tant que club. La ville en elle-même n’a pas une grande importance. Pour certains ça peut être un facteur décisif de jouer dans une ville hyper attractive, mais pour moi le football est prioritaire. Je pourrais jouer dans les bois s’il le fallait ! (rires)"

Sur l’équipe et sa demi-saison

"L’équipe en elle-même affiche une certaine stabilité depuis 8-9 ans, toujours à tutoyer l’Europe. Les matchs allers ont été mauvais après le changement d’entraîneur mais l’équipe a prouvé qu’elle avait les qualités pour partir à la chasse aux points et accomplir une remontée au classement. (…) Cette remontée m’a procuré du plaisir, c’était un beau défi à relever. (…) Evidemment je n’étais pas venu pour rester 16e toute la saison. (…) On peut être fier de n’avoir perdu que 2 matches sur les 16 derniers. En plus nous avons encaissé peu de buts. Je pense que sans ce début de championnat catastrophique, nous aurions terminé beaucoup plus haut au classement, mais on ne peut rien y changer. Le nouvel entraîneur a apporté de la stabilité, il possède de grandes qualités humaines, il donne du plaisir aux joueurs. L’environnement du club donne du plaisir aussi."

Sur son adaptation

"C’était important pour moi de m’intégrer rapidement dans le groupe mais c’était tout aussi important pour le groupe de m’intégrer, car nous avions tous le même objectif. C’est toujours pareil quand tu arrives dans une nouvelle équipe, il faut tout de suite se faire respecter, se montrer à l’entraînement, commencer à engueuler les mecs ! (rires) Je connaissais quelques joueurs avant d’arriver : Yann M’Vila, un talent énorme, Mathieu Debuchy, Steven (sic) Ruffier… La veille de mon arrivée je m’étais déjà entretenu au téléphone avec Loïc Perrin, mon partenaire de la charnière, pour prendre des infos, le genre de chose qu’on ne trouve pas sur Internet… (rires) Je n’avais jamais appris ou parlé le français. Les premiers jours je savais juste dire "ça va" (rires). Maintenant ça va de mieux en mieux. Je comprends à peu près 80 % de ce que les gens disent. Surtout l’entraîneur, qui parle très lentement, ça aide beaucoup. Les premiers temps ont été étranges sans comprendre un mot de ce que les gens racontent, sans pouvoir vraiment exprimer ce que je voulais. Les démarches administratives ont été un enfer. J’ai maintenant d’autant plus de respect pour les joueurs qui partent faire carrière dans un pays dont ils ne parlent pas la langue."

Sur Saint-Etienne et l’ambiance

"A Saint-Etienne, le cœur de la ville bat pour l’équipe de foot. C’est une ville ouvrière et minière, ce qui lui fait un point commun avec Dortmund. L’équipe a une vraie histoire, elle existe depuis 1933, ce n’est pas comme certains clubs qui ont commencé à se construire très récemment. Le stade est plein pour les grands matches, parfois il y a un peu moins de monde, 20.000-25.000, mais les deux tribunes d’ultras sont comparables avec la Südtribune de Dortmund, sauf qu’il y en a deux (rires) et que les supporters sont à fond tout le temps, ce qui est vraiment cool ! En plus ils sont très présents à l’extérieur, beaucoup plus que les supporters adverses qui viennent chez nous. Ce sont les meilleurs fans de France avec ceux de Marseille à ce qu’on m’a dit. Il y a une vraie culture foot à Saint-Etienne, née avec les succès dans les années 70 où toute la France était derrière le club."

Potins
24/09 07:23
Une vraie force sur le plan offensif
24/09 07:11
Lobry a pris du plaisir
24/09 07:01
Tardieu comme un gosse sur le terrain
24/09 06:43
Aulas encense Tanenbaum et Gazidis
24/09 00:14
Horneland retient l'état d'esprit
23/09 23:56
Kader Bamba entre dans l'histoire du Clermont Foot
23/09 23:00
Lucas rejoint déjà Nolan !
23/09 22:37
Sept extra
23/09 14:47
Un samedi soir contre l'AS Nancy Lorraine
23/09 11:50
Un nouveau DGA en charge des finances
Articles
21/09/2025
Stressant mais plaisant
14/09/2025
Dans la moitié adverse
01/09/2025
Ouvrir les blocs bas
24/08/2025
Pas assez d'envie
21/08/2025
Duffus : un speed dating réussi
17/08/2025
Du plaisir à jouer ensemble
17/08/2025
Richard Coeur de Sainté
10/08/2025
Des choses prometteuses
05/08/2025
Les douze travaux de Gazidix
29/07/2025
Jean-Michel Larqué : "Cagliari, c'était l'apprentissage de la Coupe d'Europe"

Partager