Bellus, belle reconversion

12/03/2015
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Champion de France avec l'ASSE en 1981, l'ancien ailier gauche Eric Bellus (54 ans) revient sur sa reconversion dans la dernière édition de France Football. Extraits.

 

"Gérer des joueurs ou des salariés, c'est un peu la même chose. J'ai validé le premier degré du brevet d'Etat d'éducateur sportif quand je jouais à Saint-Etienne. C'est seulement à Gueugnon que j'ai obtenu le premier degré, à 34 ans. Au centre de formation de l'ASSE, je faisais déjà partie des rares personnes à avoir continué mes études. J'ai été contacté par Roanne, alors en DH. Le club visait la montée. J'ai signé un contrat d'entraîneur-joueur de deux ans. Je devais réfléchir différemment. Je n'étais plus concentré sur moi-même, mais sur les autres. L'aspect psychologique était primordial. Je remercie le président de l'époque, Jean-Paul Millet, de m'avoir accordé cette chance. Mais les choses ne se sont pas très bien passées avec lui. Il était un peu comme Nicollin. Du genre à insister pour qu'un gars joue plutôt qu'un autre. Il voulait également profiter de mon réseau pour recruter des pros alors qu'il tenait rarement sa parole. J'ai troqué mon costume d'entraîneur pour celui de directeur sportif mais l'expérience n'a duré qu'un an.

 

J'étais anxieux au sujet de mon avenir. A l'époque, les salaires n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. J'ai donc repris mes études, à Roanne. Passer du ballon rond aux études était une véritable cassure. Anglais, gestion, force de vente, création d'entreprise… Pendant trois ans, j'ai enchaîné les cours, puis travaillé en alternance dans une agence immobilière. J'ai découvert  la gestion de projets de construction et j'ai lancé ma société dès la fin de mes études. En 1998, j'ai créé Lign'Sud Loire. Mon frère architecte dessinait des maisons. J'achetais des terrains et trouvais des clients. En 2008, j'ai rejoint Montpellier. J'achetais des biens que je rénovais pour les revendre. Entretemps, je suis également devenu promoteur immobilier. Je suis aussi devenu copropriétaire d'un hôtel quatre étoiles, L'Enclos de l'Aqueduc, près de Montpellier. J'y passe toutes les semaines pour m'entretenir avec la directrice et m'occuper de la comptabilité. J'ai également un café à Lattes. Les salariés se laissent parfois aller. Mais dans ce cas, il faut être un leader, ferme et juste, comme sur le terrain.

 

Je ne nourris aucun regret après ma fugace carrière d'entraîneur. Pas du tout ! En plus, j'ai encore un pied dans le milieu. J'ai été président des anciens Verts pendant deux ans. J'en suis désormais le trésorier.  Finalement, le foot ne m'a jamais quitté. J'ai récemment chaussé les crampons. Mentalement, ça me fait du bien, je suis moins stressé. Taper dans un ballon est un bonheur. C'est une vraie passion. Je retourne en enfance." 

 

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