Caïazzo à Y'a pas péno

04/10/2017
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Vous avez raté l'intervention de noytre inénarrable Nanard cet après-midi sur Europe 1 lors de l'émission "Y'a pas péno !" ? Pas de panique, on l'a retranscrite !

 

"Je n’étais pas à la finale à Glasgow, j’avais 39,5 C de fièvre. Je m’en souviens très bien, j’étais à l’Essec à l’époque et c’étais incroyable. C’était une soirée épouvantable. On avait regardé la demi-finale, on était 300 dans l’amphithéâtre de l’Essec. Toute la France regardait l’ASSE. La France du football était une France de défaites avant l’épopée stéphanoise. On en a souffert énormément. Moi, jeune, j’ai souffert énormément de ne pas être fier de notre football. C’est l’ASSE, les matches européens, qui ont commencé par nous rendre fiers. Saint-Etienne, ce n’est pas que 1976, c’est parti de 1970. Saint-Etienne, ça a été le déclic du foot français. Ça ne s’est pas arrêté jusqu’à aujourd’hui. On n’a jamais connu de période de vaches maigres comme on avait pu connaître. Quand on était gosses, même quand on allait en vacances dans un pays étranger, nous on fermait notre gueule devant les Italiens, les Allemands et les Anglais. On nous parlait comme si on était des Moldaves, des Laotiens du football. On n’existait pas, notre football n’existait pas.

 

En fait on avait rencontré Patrick Vieira, je me souviens, c’était un mardi. On avait déjeuné au Mas Candille à Mougins avec Roland Romeyer, Dominique Rocheteau et Patrick Vieira qui était sur Cannes venu passer trois ou quatre jours. On a eu un déjeuner et on est resté jusqu’à 17h00 à discuter. Moi en sortant, j’étais dur comme fer, j’étais sûr qu’il allait venir. Patrick nous disait : « Les gens de City vont comprendre qu’effectivement, pour moi, pour ma carrière. » Il était quand même sûr de lui. Moi je me disais : « Quand même, ils sont au milieu de saison. City, c’est Manchester City, comment ils vont prendre le fait que… Moi j’étais sûr qu’il avait vraiment envie de venir. Patrick nous a dit qu’il n’en faisait absolument pas une question d’argent, qu’il avait très bien gagné sa vie. Non, la raison, c’est que les dirigeants de City, en milieu de saison de MLS… Surtout que c’est City, y’a une fierté !

 

On n’a pas pris d’engagements un peu plus sérieux avec Patrick Vieira pour la saison prochaine. On ne peut pas faire ça. Dès que le jeudi Patrick nous a dit que ce n’était pas possible, on avait Oscar Garcia qui était pour nous quelqu’un de vraiment fiable. Et dès le vendredi, heu… le lundi, le contrat était signé avec Oscar, on est allé à Barcelone. Mais Patrick nous avait beaucoup intéressé, c’est quelqu’un qui nous a fait une très, très bonne impression. Je voyais avec lui un côté comme un peu Zidane avec le Real de Madrid, je voyais une possibilité d’une belle réussite, quelqu’un de très humble. Patrick est quelqu’un de très étonnant car c’est quelqu’un qui a une grande carrière, il a tout gagné, mais c’est un type très humble. Patrick Vieira il a dirigé le centre de formation de City, l’équipe réserve de City, il est parti à New-York. Il a un cursus étape par étape et je lui souhaite le mieux possible pour l’avenir car c’est quelqu’un de vraiment bien.

 

Je ne lis pas les interviews de Jean-Michel Aulas, je suis désolé ! Je vais vous dire pourquoi. Sincèrement, je ne les lis pas toujours car je n’y prête pas beaucoup d’attention, je m’occupe avant tout du club de Saint-Etienne, il y a un derby qui arrive le 5 novembre.  Quand on commence à approcher du derby, je laisse courir énormément, ça évite d’être réactif. Si moi j’étais Marseille, Nice, oui si j’étais Lille, je pourrais m’exprimer. Mais je ne m’exprime jamais sur Jean-Michel Aulas et l’Olympique de Lyon. Parce que chaque fois on va nous dire : « oui mais vous, vous vous êtes des rivaux, vous êtes des ennemis. » J’évite depuis des années, pour protéger aussi les derbys. Un jour j’étais sur un derby, y’avait beaucoup d’enfants et énormément d’agressivité, de fumigènes et de choses comme ça. C’était il y a une dizaine d’années. Ce jour-là, je me suis dit, comme il y avait eu beaucoup de phrases entre nous avant le derby, je me suis dit : « ce n’est pas vraiment une bonne chose vis-à-vis des enfants, de s’exprimer sur le rival lyonnais. » Je ne les déteste pas, je leurs reconnais des qualités : un très beau stade, un investisseur chinois important. Mais je préfère ne pas prendre parti. Le football doit rester sur le terrain. Aulas nous empoisonne la vie sans arrêt.

 

Roland a 72 ans. On est sur un terme… Tous les grands clubs français aujourd’hui sont avec des investisseurs institutionnels. Que ce soit Monaco, Paris, Lille ou bien Nice, etc. Nous, nous sommes personnes physiques donc à terme et il faut aussi penser à l'avenir de l'AS Saint-Etienne. Comment retrouver rang qui était celui de Saint-Etienne dans les années 70-80 ?  Il y a un certain nombre d’ingrédients qui sont nécessaires. Aujourd’hui, vous avez des aspects financiers dans un club de football qui sont prédominants par rapport à ce qui se passait il y a 30 ou 40 ans voire 20 ans. Il est évident que nous avons un programme confié à la banque Lazard, un programme qui s’est terminé cet été, que j’ai mené.  C’est un programme de rechercher d’investisseurs d'abord minoritaires dans le futur. Il faut d’abord commencer par des fiançailles et peut-être évoluer ensuite. Nous avons ce programme qui va durer sur la saison.

 

On est en recherche d’investisseurs qui seront certainement étrangers. Des Chinois, des Américains, ce qu’on veut ! Des gens sérieux. A partir du moment où nos concurrents mettent du charbon dans la locomotive, si toi t’es en situation de ne pas en avoir... Imaginez le développement du football français ces dernières années sans les Qataris, sans les Russes de Monaco, sans Nice. Où en serait-on ? Ce n’est pas que le football français qui est concerné. Savez-vous que l’Espanyol de Bracelone appartient à 93% à des Chinois ? Et regardez ce qui se passe en Italie ! Aujourd’hui, l’Olympique Lyonnais a fait rentrer un investisseur à hauteur de 20%. Il n’a pas passé la main, il a un investisseur pour l’aider. On verra comment les choses se passeront dans le temps. Nous, on a un programme du même type. Et après on verra d’ici quatre ou cinq ans comment les choses se passeront."

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