La Coupe est pleine pour Bathenay

02/01/2016
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Co-recordman du nombre de victoires en Coupe de France (5) avec Marceau Somerlinck et Alain Roche, Dominique Bathenay s'exprime sur cette compétition dans la Pravda du jour. Extraits.

 

"La Coupe de France, c'est des émotions. C'est à quitte ou double. Tu perds ? C'est fini. C'est immédiat, donc plus intense. Gagner le championnat, ça se construit sur la durée. Pour moi, la plus belle, c'est ma première avec le PSG, en 1982. Avec Saint-Etienne, on gagnait, c'était beau, c'était bien. Mais 1982 marque le premier grand titre du PSG. Battre Sainté au Parc constituait un aboutissement après 4 ans de galère, au bout de la finale la plus longue de l'histoire. Dominique Rocheteau a égalisé à la 119e minute et le public a envahi le terrain. On est tous partis se réfugier dans le vestiaire, où nous avons dû attendre une demi-heure avant de pouvoir revenir pour la séance des tirs au but. Ensuite, le président Borelli se met à genoux et embrasse la pelouse. Il s'agissait aussi du dernier match de Michel Platini avec un club français. Il a mis deux buts mais il a perdu aux tirs au but et a été privé d'un tour d'honneur pour ses adieux.

 

Des joueurs espèrent vivre une finale et n'en disputent jamais. Moi j'en ai gagné cinq, comme Alain Roche. Comme ça, on nous ressort une fois par an du placard ! C'est bien, ça montre qu'on a marqué l'histoire d'une compétition dont le nom résume bien ce qu'elle représente : c'est la Coupe de la France, de tout le monde. Moi, j'ai bien mangé, sans ballon, à Marcel-Saupin. On avait perdu 3-0. Mais comme c'était une demi-finale aller-retour, les Nantais restaient très craintifs au retour à Saint-Etienne. On s'est qualifié au retour, 5-1 après prolongation. J'ai ensuite ouvert le score sur penalty en finale contre Reims. On a gagné 2-1. L'ASSE n'a plus remporté la Coupe depuis ce jour de 1977 !

 

Ce n'est pas l'argent des primes de qualification qui te pousse à gagner la Coupe de France. Mais la Coupe rassemble plus de 7 000 clubs. Elle permet aux clubs amateurs de se retrouver dans la lumière et elle peut aussi leur offrir le budget d'un an. Quand j'étais président de la commission de la Coupe de France, de 1996 à 2000, je m'en suis rendu compte : la Coupe, c'est la fête ! Mais le fonds de commerce des clubs pros, c'est le championnat. C'est la compétition qui génère le plus d'argent. Du coup, les entraîneurs font tourner pour les matches de Coupe. Mais quand tu la gagnes, là elle devient importante. La Coupe de France, c'est une formidable mise en lumière du monde amateur. Et ça fait du bien. En 2017, la Coupe de France fera une belle centenaire. Et pour longtemps."

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