
Nanard bavard sur beIN
08/10/2017

Toujours aussi bavard, au point de parfois radoter voire de se contredire, Nanard était ce soir sur beIN Sport 1. Vous avez raté ses longues interventions ? Pas de panique, on les a retranscites !
"On avait retenu quatre coaches. Le premier qui disait oui, on signait. Parce que sinon, vous attendez des mois et des mois, c’est pas possible ! Le premier qui a dit oui, c’est Oscar Garcia. Il l’a dit en ayant beaucoup de réflexion. Moi je suis très content d’Oscar pour plusieurs raisons. Oscar pour moi c’est un très bon choix. Déjà parce que nous avons des origines catalanes communes. Aujourd’hui moi j’ai une très grande satisfaction. Oscar, c’est quelqu’un de sérieux, travailleur, qui apporte des méthodes nouvelles. Ça mettra du temps, il le dit, mais je suis sûr et certain qu’Oscar Garcia réussira à Saint-Etienne. Oscar Garcia est catalan à 300%. C’est un de ses qualités. Les catalans de caractère sont des personnes qui sont dans ce type de caractère c’est-à-dire extrêmement fiables, extrêmement honnêtes. Des gens qui sont pas tordus, qui sont vraiment rigoureux et qui disent ce qu’ils pensent. C’est une grande qualité dans le football d’aujourd’hui.
J’aurais été complètement satisfait de notre début de saison si on avait fait un résultat à Troyes. J’ai été très déçu par ce match. J’ai eu du mal à m’en remettre, Roland Romeyer aussi. Quand votre adversaire se retrouve à dix à la 30e minute, il faut être suffisamment intelligent pour faire tourner le ballon et ne pas se jeter dans la gueule du loup, ne pas se prendre une contre-attaque et se retrouver dans un mauvais scénario alors que neuf fois sur dix vous gagnez ce match. Il faut tirer les conséquences de ça. C’est un peu bête car on est à deux points du troisième, on aurait pu être troisième seul. On a deux matches à domicile qui arrivent, il va falloir se rattraper et travailler. On ne peut pas demander à Oscar Garcia en l’espace de deux mois de révolutionner les niveaux tactique et technique.
L’ASSE est un club qui est 4e au classement européen UEFA derrière le PSG 9e, Monaco 21e, Lyon 21e et Saint-Etienne 48e. Nous sommes devant l’OM, devant Bordeaux grâce à trois ou quatre campagnes européennes très réussies grâce à Christophe Galtier aussi, je lui tire mon chapeau car là-dessus il a fait un excellent travail. Continuons à progresser ! Christophe Galtier, il avait à jouer jeudi-vendredi, il l’a joué 36 fois en 3 saisons. Il a eu 55 matches ou 53 par saison à jouer. C’est pas pareil quelqu’un qui est dans la conjonction jeudi-dimanche de la Ligue Europa et quelqu’un qui est sur un rythme hebdomadaire. Christophe Galtier avait à gérer cette situation, il l’a très bien fait. C’est pour ça qu’on est 4e. Si c’était Garcia qui était à la place de Galtier resté chez nous sept ans, et si c’était Galtier qui arrivait aujourd’hui, Christophe Galtier aurait de très bons résultats. A un moment donné, c’est pas la personne et ses méthodes, c’est le changement et ce que ça demande. C'est comme si vous avez un très bon prof d’anglais, à un moment donné ça fait quatre ou cinq ans, il faut changer et vous avez quelqu’un qui apporte une vision différente, avec ses qualités et ses défauts. Et c’est bien de le faire comme ça !
On n’a pas d’objectif cette année. On ne peut pas définir un objectif quand on a un nouvel entraîneur qui construit. Par contre, notre objectif est de conserver notre quatrième rang européen. Et pour ça il faudra bien retrouver l’Europe. On a un salary cap mais aujourd’hui on est dans un système ou il y a des primes à côté et trois ou quatre joueurs sont au-dessus. Après, la vérité, la vérité, c’est que Nice a des investisseurs nouveaux, Nice à le 7e budget et Saint-Etienne le 8e. Nice n’est plus comme il y a deux ou trois ans, c’est un club qui a beaucoup progressé. C’est comme le PSG avant l’arrivée des Qataris et après. Ce qui s’est passé à Monaco, ce qui s’est passé à Marseille, ce qui se passe à Nice… Tous les clubs qui ont eu une forte progression ont eu du sang nouveau grâce à des investisseurs qui ont injecté et mis du charbon dans la locomotive. C’est l’objectif que nous poursuivons à l’ASSE. On a un programme là-dessus, nous souhaitons aboutir d’ici un an maximum. C’est indispensable, c’est capital, c’est vital et crucial. Vous ne pouvez pas maintenir le niveau d’un top club français si vous n’avez pas d’arrivée d’investisseurs français ou étrangers, plutôt étrangers car malgré tout c’est très difficile d’en avoir des français.
Le fonctionnement de l’ASSE est très simple. Roland Romeyer et moi, nous nous parlons tous les jours. Nous avons entre nous deux une confiance absolue et une affection fraternelle depuis toutes ces années que nous avons passées ensemble. Roland, c’est plus qu’un ami. S’il a mal, j’ai mal. Quand il va bien, je vais bien. Le football, c’est une passion pour nous. Roland est passionné de toujours de l’ASSE, moi je suis un passionné de l’ASSE et du football. On a cette passion, on la partage ensemble avec beaucoup de bonheur depuis maintenant presque une quinzaine d’années. Nous pouvons avoir une différence de points de vue, c’est comme dans un couple, comme avec votre femme. Mais nous avons suffisamment d’affection quoi qu’il arrive pour écouter, entendre le point de vue de l’autre et avoir une discussion qui nous amène souvent à la solution. On ne risque pas de divorcer, on a passé l’âge.
Je ne pourrais pas quitter l’ASSE pour un autre club. C’est impossible ! Je n’aurais pas la fibre. Ce serait tricher, je ne pourrais pas faire ça. Les loges au PSG, c’était une invention. Après on l’a fait à Strasbourg, à Saint-Etienne, à Nantes, etc. Le marketing à l’OM ? C’est pareil, c’était un travail. Je n’étais pas propriétaire. J’ai Saint-Etienne dans le cœur, maintenant ça fait quinze ans. On est passé du stade de l’amour à ce qu’on appelle ensuite la relation de synergie qui fait qu’on ce club dans la peau. C’est impossible d’imaginer un autre club. Je me sentirais me trahir moi-même, je ne pourrais pas me sentir bien.
Présider un club est un métier extrêmement difficile. On voit le bon côté, le tapis rouge, les loges, les VIP, les vestiaires, taper dans la main des joueurs. Ça, c’est simplement la face apparente. Mais derrière c’est un métier extrêmement difficile. C’est un métier qui fait perdre des années de vie à chacun. A la suite de la défaite de Troyes, j’étais furieux. Pour moi, quand on est en supériorité numérique dès la 30e minute et que derrière on perd le match, c’est vraiment une énorme déception. Après, c’est comme les victoires, ça ne dure pas plus de deux, trois ou quatre jours. Mais ça reste quand même ancré. La troisième place était en jeu, elle est aujourd’hui à deux points. Il va falloir essayer d’aller le rechercher. On va jouer deux fois de suite à la maison. Le prochain on reçoit Metz. Il n’y a aucun match facile en Ligue 1. Mais bon, samedi, il faut un résultat les amis ! Mais je sais qu’Oscar Garcia travaille très bien, il travaille dans la durée. L’évolution d’un club, ça demande beaucoup de travail. On lui fait confiance de façon absolue.
On sait qu’avec le travail on va arriver à avoir des résultats intéressants. Je rappelle quand même que l’ASSE est le 4e club français au ranking UEFA derrière le PSG 8e, Monaco 21e, Lyon 29e, Saint-Etienne 48e devant l’OM, Bordeaux, etc. Tout le travail qui a été fait les quatre dernières années, il faut remercier Christophe Galtier. Maintenant il faut essayer de passer une étape, passer un cap supplémentaire. C’est que Roland et moi avec les personnes qui travaillent autour de nous avons comme objectif pour les prochains mois et les prochaines années. Il faut regarder ce qui s’est passé au PSG, à Monaco, à Marseille, à Nice. La réalité, c’est qu’on n’échappera pas à l’arrivée d’investisseurs dans notre football. Aucun club qui a des ambitions n’y échappera. Celui qui ne met pas de charbon dans la locomotive aura automatiquement un handicap par rapport aux autres.
Ça fait partie de la stratégie, c’est un peu mon job. Autant Roland a le job du quotidien, autant moi j’ai le rôle de savoir comment va être demain. Ça fait partie de mon job d’essayer de construire ça, d’avoir d’abord une arrivée d’investisseurs qui nous permettent de passer un cap dans les prochaines années. L’ASSE est une marque forte, c’est l’un des rares clubs en Europe de ce niveau qui n’a pas dans son capital d’investisseurs étrangers. Il faut préparer tous les dossiers, ils sont en préparation depuis la fin de cet été de façon excellente avec la banque Lazard et Deloitte and Touch, avec un gros cabinet d’avocats. Maintenant, la série de contacts va commencer aussi bien sur la Chine que sur les Etats-Unis et différents pays. Je suis sûr et certain que nous avons suffisamment d’attractivité pour attirer des investisseurs étrangers à l’ASSE.
Nous sommes le seul club en France qui a un musée depuis maintenant six ou sept ans. Tous les clubs devraiebt avoir un musée. En Espagne, le Barça a son musée, le real, l'Atlético, etc. Dans beaucoup de pays il y a des musées. Le Hall of Fame des Anglais, c'est très connu. Le musée, c'est fait pour honorer les anciens joeurs du club. Honorer les anciens, c'est être dans la situation où si vous voulez que vos enfants se comportent avec vous comme il faut dans le futur, il faut que vous vous ayez vis-à-vis de vos parents et de vous grands-parents le même comportement. C'est donc montrer aussi à tous nos jeunes joueurs, à tout l'environnement, que jamais l'ASSE n'oubliera ceux qui ont joué ou qui ont vécu à l'ASSE. Les poteaux carrés font partie de l'histoire du club. Roland Romeyer s'est occupé d'aller les chercher, rendons à César ce qui lui appartient. Il a fallu batailler, je crois qu'on a payé ça 20 000 ou 25 000 euros. C'était hors de prix ! Ils étaient en Ecosse. Nos amis écossais n'ont pas usurpé leur réputation..."

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