Après avoir posé torse nu histoire de montrer qu'il a le club dans la peau, le plus vert des septuagénaires s'est confié dans la Pravda Mag à paraître demain. Extraits.

"En 2003, j'ai sorti 400 000 euros de la caisse de la Sacma pour devenir sponsor maillot de l’ASSE. L’équipe était 19e de la D 2 avec des bras cassés et menaçait de se faire recaler à la DNCG. À 17 heures, je m’étais décidé. À 4 heures du matin, je partais à Brest pour le boulot. Et l’équipe a fini par monter en L1 en fin de saison, avec le maillot de la Sacma. C’était un bon truc, quoi !"

Chaque année, j'offre une lampe de mineur à tous les nouveaux joueurs. Parce que je les revois, ces mineurs au fond de leur trou, certains malades avec leurs copains qui sortaient le charbon à leur place. Dans la famille, on a eu un oncle qui est parti de bonne heure à force de bouffer de la poussière. Et quand j’en parle je vis ce que je dis, je me mets à la place des gens. Je suis très sensible…

Je suis copain avec Kita, mais c'est fini avec Nicollin depuis qu'il a traité un joueur Sainté de club de merde. Même avec Aulas, j’essaie d’être gentil. J’ai répondu encore hier soir à 23h37 à des vœux pour la nouvelle année. Et Dieu sait si j’en ai… Mais chacun aura un mot. Tant que je serai là dans ce club, tout le monde se comportera bien à tous les niveaux. Ici, si vous croisez les jeunes du centre de formation, ils vous serreront tous la main.

Le salary cap ? Il y en a deux qui touchent 90 000 euros au club... Moi, et Dominique ! (Rires) Comment fonctionne l’ASSE ? Nous sommes deux coactionnaires avec Caïazzo, mais les médias vous disent souvent qu’il y a deux coprésidents. C’est faux. C’est Roland Romeyer qui est le président, point à la ligne. Bernard, il représente le club dans les instances. Il est à la Ligue avec tous ces faux-culs."