Même la guerre n'a pas arrêté la Coupe de France

22/03/2020
bookmark bookmark
share share
Image
 

"Nous sommes en guerre" a martelé six fois le Président de la République lundi dernier pour justifier le confinement. Mais la guerre n'a jamais arrêté la Coupe de France comme l'a rappelé aujourd'hui beIN Sports, qui confond grossièrement les Verts et les vilains dans son annonce d'une finale toujours programmée au 25 avril par la FFF (mais qui sera sûrement reportée vu la grave crise sanitaire actuelle).

"La Coupe de France est la seule compétition nationale à n'avoir jamais été interrompue. En effet, le palmarès du championnat affiche des années de trous à cause de la Seconde Guerre Mondiale, la compétition ayant connu des réorganisations de 1940 à 1943 en zones Nord et Sud, ou même occupée, libre et interdite. Seul Lens-Artois, en 1944, appose son nom sur un championnat réunifié, la saison suivante ayant à nouveau été jouée en deux poules avant de reprendre de manière traditionnelle en 1946. Mais la Coupe, elle, peut donc proposer un palmarès complet. Bien sûr, tout n'a pas été si simple.

Pour la première édition perturbée, en 1939-1940, le trophée est rebaptisé Coupe Charles-Simon, en l'honneur du secrétaire général du Comité Français Interfédéral (CFI) mort au front en 1915, lors de la Première Guerre - c'est déjà en sa mémoire, et dans un but d'unité nationale durant le conflit, que la Coupe avait été créée en 1917. En 1939, seuls quelques clubs amateurs sont engagés, la très grande majorité des joueurs, dont les professionnels, étant réquisitionnée pour le combat. Le RC Paris domine l'OM en finale, au Parc des Princes.

Lors de l'édition suivante, en 1940-1941, l'organisation devient fatalement plus compliquée, comme pour le championnat. Chaque zone (occupée, interdite et non occupée) organise sa Coupe et envoie une équipe victorieuse. Bordeaux sort vainqueur, face à Toulouse, d'une première pré-finale des zones occupée contre non occupée, avant de dominer Fives pour le titre. En 1942, c'est la zone non occupée, devenue libre, qui évite un match supplémentaire, ce qui n'empêche pas le Red Star de s'imposer face à Sète (à Colombes). En 1943, Marseille a dû rejouer sa finale pour dominer Bordeaux. Puis le colonel Pascot nationalise le football et la Coupe de France, à l'occasion de son épisode 1943-1944, retrouve sa formule d'origine."

Comme le souligne à juste titre le potonaute Mulot, beIN Sports semble avoir oublié que la Coupe de France n'est pas allée à son terme en 1992 suite à la catastrophe de Furiani... 

Potins
25/09 20:59
Gabin Sabathié de retour dans la cité du gant
25/09 16:37
Un Sainté-OM servi à l'apéro dans le Chaudron
25/09 11:44
Sébastien Pérez quitte Cannes
25/09 07:22
Daf envie Horneland
25/09 07:06
A la perte de balle, on est en difficulté
25/09 06:54
Khazri chez Antonetti et Aiki ?
24/09 22:24
La meilleure attaque reçoit la pire défense
24/09 21:58
Tannane reçu 5 sur 5
24/09 21:41
Il a pris du ferme, Laporte !
24/09 20:52
Pour Ferreira, c'est magnifique !
Articles
24/09/2025
Ils tournaient beaucoup
21/09/2025
Stressant mais plaisant
14/09/2025
Dans la moitié adverse
01/09/2025
Ouvrir les blocs bas
24/08/2025
Pas assez d'envie
21/08/2025
Duffus : un speed dating réussi
17/08/2025
Du plaisir à jouer ensemble
17/08/2025
Richard Coeur de Sainté
10/08/2025
Des choses prometteuses
05/08/2025
Les douze travaux de Gazidix

Partager