Le confiné Larqué n'oublie pas les Verts

18/04/2020
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Confiné chez lui à Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyérénes Atlantiques), Jean-Michel Larqué n'oublie pas les Verts dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Extraits.

"Je viens de rappeler Jacquot Santini. J’ai eu Ivan Curkovic, Christian Lopez… J’ai appelé Sarramagna hier, mais il m’a pas répondu. Finalement, il a rappelé aujourd’hui, il respecte encore son capitaine ! Je pense que la facture du portable va exploser. En tout cas, on passe plus de temps au téléphone qu’auparavant. J’ai même eu Osvaldo Piazza. Je lui ai envoyé un texto pour son anniversaire en milieu de semaine dernière. J’ai des nouvelles d'Aimé Jacquet par un ami de Saint-Étienne et il est en bonne forme. Il vit du côté d’Annecy et il a gardé son chalet qui s’appelle “Les Girondins”, à Thones (en Haute-Savoie). Aimé faisait partie de la première équipe qui a été quatre fois championne de France. Il a été mon coéquipier de 1965 à 1970, on a gagné la Coupe de France ensemble.

Il y a pas mal de rediffusions de matches à la télé en ce moment. je me suis écouté ! C’est la première fois que ça m’arrive. Ils ont repassé le France-Allemagne de Séville, le France-Pays-Bas de 1981 aussi. C’est gênant de s’écouter, ça a un côté nombriliste. En réalité, j’ai davantage écouté Thierry que moi. J’ai regardé une émission sur LCP qui s’appelle "Rembob’INA" et qui est passée sur Saint-Étienne- Kiev de 1976. Thierry était très très très bon. Son style n’avait rien à voir avec les commentateurs actuels. C’était sans doute un peu plus proche de la réaction du public et du sentiment des spectateurs. A l’époque, les commentateurs vedettes étaient plus près des joueurs. Quand j’étais footballeur à Saint-Étienne, Thierry Roland était un ami. Comme Eugène Saccomano, Guy Kédia, Dominique Grimault ou Jacques Vendroux. Je les ramenais régulièrement au train à minuit et demi. Le train s’appelait L’Aquilon (train rapide Paris – Lyon – Saint-Étienne en service jusqu’en 1981). À l’époque, il y avait dix journalistes. Aujourd’hui, il y en aurait 50. On ne peut pas avoir la même proximité.

Michel Hidalgo, c’est celui qui m’a donné mon premier brassard de capitaine en équipe de France. À ce titre-là, j’avais des rapports privilégiés avec lui. Je ne l’ai jamais vu en colère. Quand il l’était, on sentait que ce n’était pas sa nature profonde. Quand il est descendu en short à Valladolid ou après l’attentat de Schumacher, il essayait de s’énerver, mais il n’y arrivait pas. C’était un homme absolument adorable. Pape Diouf aussi s'en est allé. Il vous hypnotisait par son intelligence et son élocution. On sait qu’entre l’OM et Saint-Étienne, ça n’a pas toujours été le grand amour. Mais j’ai eu des rapports, là aussi, privilégiés avec lui. De manière générale, ceux qui ont été vos adversaires dans la vie deviennent peu à peu des gens qu’on apprécient et qui laissent un grand vide quand ils s’en vont."

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