Il faut saluer Willy

24/04/2019
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Dans la dernière édition du magazine GQ, Willy Sagnol rappelle qu'il a décliné une proposition du président des vilains.

"Est-ce que j'aurais aimé avoir un président comme Jean-Michel Aulas ? En tant que joueur, oui. En tant qu’entraîneur… Avant d’aller entraîner Bordeaux, la première offre que j’ai reçue venait de Lyon. C’était une offre qui ne se refusait peut-être pas pour un jeune entraîneur, je l’ai pourtant fait. Car je trouvais à Bordeaux le climat familial que je recherchais. Le fait d’être Stéphanois n'a pas joué dans ma décision. Je suis un professionnel. Mon club de cœur et de naissance, c’est Saint-Étienne, personne ne me l’enlèvera jamais. Mais j’ai refusé parce que j’ai évolué une grande partie de ma carrière au Bayern Munich où il y avait une grande culture familiale. Et je retrouvais ça à Bordeaux. Je ne regrette pas du tout mon choix parce que j’ai beaucoup appris. J’ai fait presque deux ans. La première saison a été pour moi, et pour beaucoup d’observateurs, très bonne. Nous avons "surperformé" par rapport à l’effectif. Nous avons été européens avec des jeunes joueurs, les investissements étaient assez faibles. Je crois que le plus gros transfert était de l’ordre de quatre millions d’euros… C’est presque ridicule. La deuxième année, en revanche... Avec la Coupe d’Europe, l’effectif était trop juste, l’expérience des joueurs aussi.

Est-ce que ça me manque d'entraîner aujourd'hui ? Oui et non. J’ai été entraîneur adjoint au Bayern après Bordeaux. La raison pour laquelle je ne suis pas encore revenu sur un terrain est que je suis encore sous contrat avec le Bayern.En Allemagne, il n’y a pas de rupture conventionnelle. On vous paye tous les mois jusqu’à la fin de votre contrat. Il me reste encore quelques mois. Je peux travailler ailleurs si j’envoie une lettre pour mettre fin au contrat. À Bordeaux, nous avions fait une rupture conventionnelle pour mon départ. J'ai reçu quatre propositions pour revenir sur un banc de touche depuis juillet 2018. Mais pas une ne m’a fait réfléchir plus que cela. Je ne me focalise pas sur un niveau de club ou un pays en particulier. Si je dois y retourner, ce sera pour un projet que j’appelle "réaliste". Où les ambitions du club colleront avec les joueurs mis à disposition et les moyens financiers du club. J’apprécie peu certains discours de responsables de club qui disent vouloir finir européen mais avec un effectif avec lequel il serait miraculeux de l’être. Nous, entraîneurs, voulons bien être responsables quand ça va mal, mais je ne veux pas être associé à un mensonge fait aux supporters."

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