
Alain Perrin sait d'où il vient
11/02/2020

Dans la dernière édition du Parisien, Alain Perrin revient sur sa carrière. Extraits.
"L'adrénaline du terrain ne me manque pas. Je m'en tiens à un choix fait voici déjà deux ans. J'avais juste accepté, la saison passée, d'y déroger pour aider Nancy à se maintenir en Ligue 2. J'ai travaillé énormément. Presque même plus que d'habitude, je suis un peu un fou là-dessus, il n'était pas question pour moi d'échouer. À une époque pas si lointaine, j'aurais pu être sensible à des challenges sur de courtes périodes, à des dépannages voire à une opération commando à l'étranger pour un tournoi comme CAN ou l'Asian Cup par exemple. J'ai même fait l'objet de sollicitations récentes au Qatar ou aux Émirats, mais maintenant c'est bel et bien terminé.
Je sais d'où je viens. Je n'ai pas été pro. J'ai construit, pierre après pierre, ma carrière pour remporter des trophées et toucher au très haut niveau avec notamment la Ligue des champions. Plus généralement, je n'avais pas choisi ce métier pour la gloire, le pouvoir ou l'argent. J'étais plutôt guidé par la passion, la transmission ou la problématique du jeu. J'avais ressenti très tôt dans ma pratique du sport des bienfaits en termes d'épanouissement personnel et de rencontres. Je voulais les partager. De formateur, à mes débuts, à sélectionneur en Chine, j'ai exploré toutes les facettes de cette profession passionnante.
À Lyon, j'ai réussi le doublé en 2008 et l'aventure s'est pourtant achevée. On ne m'a pas laissé le temps. J'ai payé cash des rivalités internes au sein du staff avec les historiques. Au regard des bons résultats obtenus, les choses auraient pu, j'en demeure persuadé, se normaliser. Chacun, à sa place, avait fait le boulot. J'ai essayé, en vain, de convaincre Jean-Michel Aulas. Il avait peur de reconduire l'expérience une seconde saison. Il en reste une certaine frustration mais pas de regret. La fin d'une expérience donne naissance à une nouvelle. Pour moi, ça a alors été Saint-Etienne quelques mois plus tard à peine. J'étais un peu le coach à la mode dans la seconde partie des années 2000.
Je suis admiratif du boulot de Christophe Galtier. Au début, il a eu du mal à franchir le cap. Il est demeuré longtemps numéro 2 avec Gérard Gili ou avec moi. À Sochaux, on avait eu une discussion à ce sujet. Je l'avais alors incité, à court ou moyen terme, à voler de ses propres ailes. Lui il aimait le terrain, le contact avec les joueurs. Il était moins fan des rapports avec les agents ou les dirigeants… La maturité venant, il a eu l'opportunité d'assurer un intérim à Saint-Etienne après mon éviction en décembre 2009. Ça a bien marché et à partir de là, il a su apprivoiser ces contraintes et tracer un brillant chemin."
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