
Batlles reste attaché à Sainté
11/12/2019
Auteur d'une très bonne première moitié de saison avec l'Estac (4e de L2 à 4 points du leader lorientais), Laurent Batlles s'est longuement confié dans l'avant-dernière édition de L'Est Eclair. Extraits.
"Sur la fin de ma carrière de joueur, je savais déjà que je voulais devenir entraîneur. J’ai souvent été un relais sur le terrain. On m’a régulièrement confié le brassard, en même temps que des responsabilités. Si j’étais capitaine, c’était aussi pour donner mon avis. Certains de mes anciens coaches me disaient que j’embrayerai, moi aussi, sur une carrière d’entraîneur. J’ai eu la chance d’obtenir mes diplômes en trois ou quatre ans. A Saint-Etienne, j’ai été adjoint de Christophe Galtier et j’ai entraîné l’équipe réserve. J’aurais pu rester à l’ASSE mais je souhaitais voir ce que j’étais capable de faire dans un rôle de numéro un chez les pros. Je n’avais pas de possibilité d’entraîner plus haut et je ne voulais surtout pas me griller. Il me fallait, comme je l’ai fait durant ma carrière de joueur, procéder par étapes, faire les choses dans l’ordre.
J’essaye d’être dans l’humain, de beaucoup déléguer, d’offrir des responsabilités aux personnes qui m’entourent, ce qui nous permet à tous d’avancer. Quand je dois être dur, je peux l’être. Mais si je suis dur, je me dois d’expliquer pourquoi au joueur. Il a le droit de savoir. Je sais où aller. Je déteste la défaite et encore plus l’injustice et le mensonge ou le manque d’investissement. Quand je suis confronté à ça, mon caractère ressort. Parfois avec virulence. Tout le monde a le droit de s’exprimer, sans dépasser certaines limites. Certaines réactions me mettent hors de moi. Je ne suis pas carriériste mais je veux réussir. Troyes n’est pas un tremplin. Je suis dans l’apprentissage du haut niveau. Mon objectif est de grandir avec le club, de faire grandir l’Estac et être le plus performant possible. Après, on verra où tout cela nous mènera.
J’ai fini ma carrière de joueur chez les Verts. Au départ, je n’étais pas enchanté. Sainté sortait de saisons difficiles. J’ai quand même tenté le coup. Tout le monde a envie de jouer dans le Chaudron. J’ai pu finir ma carrière là-bas avant d’y entamer ma reconversion. Ma femme Sophie et mes enfants Ilona (18 ans), Lia-Rose (15 ans) et Louis (5 ans) sont restés à Sainté pour le moment. Je ne voulais pas tout remettre en cause. Imaginez que ça ne se passe pas bien à Troyes, que je sois débarqué. Il aurait fallu à nouveau tout changer. On s’est donc donné une année pour voir. J’essaye de descendre presque chaque week-end. Sophie a créé son entreprise il y a trois ans, elle est praticienne de feng shui traditionnel chinois à Saint-Galmier. J’aurais pu rester à Sainté où il me restait deux ans de contrat, cela aurait permis à Sophie d’être plus tranquille. Mais après discussion, on a conclu que de rejoindre l’Estac était la meilleure chose pour moi."

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