Bosquier défend Bafé
14/12/2016
Sur le site La Marseillaise, Bernard Bosquier prend la défense de Bafé Gomis. Extraits.
"Ce n’était pas la peine de faire tout ce cinéma avec Bafé Gomis. J'ai été choqué par la réaction des supporters de l’OM. Il a le droit de remercier le club qui l’a formé, ça ne remet pas en cause son honnêteté ou son investissement. De l’avoir insulté de la sorte, je trouve ça scandaleux ! Encore heureux que Bafé aime Saint-Etienne ! Ce club l’a sorti de là où il était. Mettre des banderoles comme on a pu voir où on l’insulte, c’est déconner. Ses déclarations n’enlèvent en rien son investissement pour l’OM. Il suffit de le voir jouer. S’il se traînait sur le terrain je comprendrais. Là, on voit qu’il fait les efforts. On lui reproche son efficacité ? Mais il ne peut pas marquer à tous les coups ! A Paris, il n’y a qu’à voir avec Cavani, c’est pareil. Ce qu’on a fait subir à Gomis, ce n’est pas normal. Intérieurement, il a dû morfler.
A l’époque, avec Georges Carnus, on avait été chassés comme des malpropres. Un peu comme avec Gomis, les supporters stéphanois avaient commencé à dire que je leur avait manqué de respect, qu’ils se sentaient trahis, alors que je me suis toujours donné à fond pour les Verts. Quand des contacts ont été évoqués dans la presse, les Stéphanois ont focalisé sur Marseille. Je serais allé à Monaco, ce serait passé comme une lettre à la poste. On m’a traité de tous les noms et c’est allé assez loin. J’ai même été obligé de sortir ma fille de l’école. On faisait la une des journaux, comme des bandits de grand chemin. Du jour au lendemain, on m’a interdit de jouer, et de m’entraîner, à trois journées de la fin. En parallèle, Rocher m’a fait virer de l’école des Beaux Arts où j’allais passer mon diplôme de maître d’oeuvre. Il avait beaucoup de poids et d’influence à cette époque.
Rocher voulait absolument savoir où j’allais. Moi, tout ce que je savais, c’est que je ne resterais pas à Saint-Etienne. Il avait l’impression que je le faisais tourner en bourrique, et il n’avait pas l’habitude qu’on lui tienne tête. Un jour, il arrive dans le vestiaire, et me dit : "tu peux prendre ton casier, t’es viré". Le dimanche précédent, il m’embrassait presque sur la bouche. Il y a eu ensuite l’affaire avec Salif Keita, puis avec Georges Bereta. C’était une grosse rivalité, mais c’était il y a 45 ans ! Parfois on a refusé de quitter le vestiaire parce qu’on était caillassés par les supporters de l’OM. Mais c’est surtout Roger Rocher et Marcel Leclerc, les deux présidents, qui ont nourri cette rivalité. Rocher mettait toujours de l’huile sur le feu. Les deux s’allumaient par médias interposés, un peu comme Aulas le fait aujourd’hui avec les autres présidents."

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