
Féfé était intouchable
13/09/2019
Dans une longue et sympathique interview à écouter intégralement sur le site Dessous de Verts, Pascal Feindouno revient sur ses vertes années. Extraits.
"La qualification pour la Coupe d’Europe en 2008, c’était dur mais magnifique. Une fois que Laurent Roussey m’a mis dans l’axe – avant je jouais sur le côté pour dépanner – j’étais intouchable. Je pouvais parfois rester dans les vestiaires, au massage, je ne m’entraînais pas parce que je maîtrisais. J’étais vraiment bien (...) J’ai bien aimé le rôle de grand frère que j’avais à l’époque. Pratiquement tous les jeunes venaient chez moi à la maison. Moi j’ai donné les conseils à Bafé qui pleurait « je n’ai pas ma place », à Dimitri Payet qui râlait d’être toujours remplaçant. Je leur disais : « c’est simple, il faut travailler, c’est le travail qui paye, ne mettez pas la faute sur quelqu’un »
Mon départ en septembre 2018 après le match à Tel-Aviv, ce n’est pas ma faute. D’après les échos, le club était en déficit. Il fallait vendre le gros, c’est ce que j’avais entendu. Au début, moi je voulais rester à Saint-Etienne. Mais quand les Qataris se sont présentés, ils m’ont mis un peu la pression. A un moment donné, il fallait prendre une décision, je suis parti. Quand on te propose d’autres salaires, tu n’es pas obligé de partir mais tu pars.
J’ai passé quatre belles années sous le maillot vert. Il y a une année où ça s’est mal passé avec les supporters mais ça c’est le foot, c’est la vie, c’est le métier. Cela m’avait fait mal au cœur mais après on s’est réconcilié et c’est fini. Je me souviendrai toujours de cette banderole « les bars de Sainté te regretteront, pas nous. » Un jour ils sont venus à L’Etrat pour s’excuser, pour parler avec moi, mais je ne leur ai pas donné le temps. C’était trop tard. Mais aujourd’hui c’est fini, je ne suis pas rancunier.
Les reproches sur mon hygiène de vie ? C’est leur opinion. Chacun à son mode vie. T’es bon sur le terrain, tout va bien. Ils ne veulent que ça, pourquoi ils cherchent d’autres choses ? On n’est pas tous pareils, c’est comme ça, c’est la société ! Il faut vivre, il ne faut pas rester seulement concentré sur le football. Dans ma carrière, à Sainté notamment, j’ai très peu été blessé. Je n’ai pas encore eu de grosse blessure dans ma carrière. Comment je l’explique ? Comme ils parlent sur moi sur l’hygiène, c’est l’hygiène ! (rires)
Quand j’étais à Saint-Etienne, il y avait de grands clubs sur moi. Il y avait Liverpool. Un moment donné, j’étais en sélection lors qu’il y avait un match amical Saint-Etienne-Barcelone. Il y avait Rijkaard comme entraîneur au Barça. Il paraît qu’ils avaient demandé aux dirigeants de voir leur numéro dix Pascal. Je n’étais pas là, ce n’était pas mon jour. Jérémie Janot à l’époque me l’avait confirmé. J’aurais aimé jouer en Espagne. Même moi je voyais que j’avais un jeu espagnol : technique, rapide, vison de jeu."

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