Kolo dit tout

09/11/2018
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Dans France Football, la bible du football, Timothée Kolodziejczak raconte sa résurrection. Extraits.

Ses premiers pas à Saint-Etienne : "Ça se passe nickel. Franchement, on a un super groupe, on rigole bien. L'intégration a été parfaite avec l'ensemble de l'équipe et du staff. C'est un club familial. Sur le terrain, ça suit, c'est encore mieux."

Son intégration : "Je suis venu pour avoir du temps de jeu. C'est vrai qu'il y avait de la concurrence, mais j'ai bénéficié des blessures. Ça m'a permis de jouer tout de suite. J'ai dû m'entraîner plus que les autres pour reprendre le rythme, et j'ai tout de suite enchaîné les matches. Avec de bonnes performances. Tant mieux. J'ai repris beaucoup de confiance. Je les remercie pour ça."

 Pourquoi son envie s'était envolée : "Je ne sais pas... Peut-être que j'ai arrêté de me faire mal. Peut-être me suis-je arrêté inconsciemment à une période où j'ai pu me dire que ça allait être facile. J'ai connu des périodes galères. Cette saison, j'ai voulu revenir en France pour me retrouver et voir que j'étais toujours là. Je suis très heureux à Sainté. On a retrouvé le Kolo !"

 Son échec en Allemagne : "Le coach (NDLR : Dieter Hecking) n'avait pas confiance en moi et je ne donnais pas tout, non plus, pour qu'il change d'avis. C'était aussi très, très compliqué au niveau de la langue même si j'essayais de l'apprendre. C'était très dur. Pendant des entraînements, il y avait tellement de consignes que, parfois, j'étais perdu. Ce n'était pas évident. Et quand tu ne joues pas, c'est dur. Une expérience difficile, mais qui m'a apporté et qui m'a montré que je n'ai pas joué parce que je n'ai pas bossé comme il le fallait. C'était aussi délicat au niveau de la température : je suis arrivé en janvier en passant de 20 degrés à Séville à -10 et vingt centimètres de neige. Plein de petites choses comme ça. J'ai souffert un peu mentalement. Si c'était à refaire, je le ferais différemment. Mais c'est aussi peut-être grâce à ça que je me sens bien aujourd'hui et que j'ai retrouvé le goût de l'effort et du travail."

 Son expérience au Mexique : "Je pouvais rester à Gladbach ; Nice souhaitait aussi me faire revenir, mais ça n'a pas été plus loin. J'ai eu cette opportunité. Je voulais partir, voir autre chose. je suis arrivé sans être prêt physiquement. J'ai joué un match où deux erreurs de ma part ont coûté deux buts. Je revenais de deux mois de blessure... Derrière, le coach ne m'a jamais intégré dans le projet du club (NDLR : six apparitions en Championnat). Cela a été compliqué, mais je me suis accroché. Au final, humainement, cela a été l'une des meilleures expériences de ma vie. Un grand coup !
Ç'a été très fort. Le pays m'a accueilli à bras ouverts. J'étais épanoui dans ma vie. Le foot est différent. La manière de voir les choses est différente. La vie est différente. En France, on est un peu plus froid... La mentalité, c'est autre chose, beaucoup plus ouvert. Je me retrouve davantage dans ce genre de pays. J'étais super bien. Je me suis attaché à des gens rencontrés là-bas ; si on se connaissait depuis dix ans, j'étais tout le temps avec DD (Gignac). L'ambiance, les gens, j'étais bien, j'étais libre."

 Son prêt à Saint-Etienne : "J'étais dans l'optique de rentrer parce que cela aurait été encore pire avec le coach cette saison. Il ne m'a pas parlé, il ne m'a rien dit... J'ai eu l'opportunité de la France. J'ai même pris l'avion sans rien dire à personne pour mettre la pression dans les négociations parce que Tigres ne voulait pas trop que je parte. Mais les deux clubs ont fini par trouver un accord, et je pense que c'est mieux pour tout le monde. On verra l'année prochaine par rapport à mon option d'achat... Je ne me prends pas la tête. Le plus important était de reprendre du plaisir et d'être constant sur une saison entière. Pour le moment, ça se passe bien."

 Sainté, un nouveau départ ? : "C'est une année cruciale pour moi sachant que cela fait un an et demi que je n'ai pas trop joué... Dans le football, ça va vite, les jeunes poussent. À moi de montrer que je suis encore là malgré ce passage à vide. Que j'ai un palmarès (NDLR : Il a par exemple remporté deux Ligues Europa avec le FC Séville), j'ai évolué dans de bonnes équipes, j'ai disputé des matches importants. Je ne suis pas à la rue. Je suis en train de le démontrer de nouveau. Mais c'est dans la régularité qu'on parlera de moi de nouveau.Je suis lucide. Je suis à Sainté pour me refaire une santé. On a une grosse équipe pour faire de belles choses. Pour le moment, je ne vois pas plus loin. J'espère qu'on atteindra nos objectifs."

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