Jobard est un buvard

07/08/2019
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Le nouvel entraîneur dijonnais Stéphane Jobard encense aujourd'hui dans La Provence Rudi Garcia avec lequel il a collaboré cette dernière saison à l'OM. Extraits.

"Prendre la tête de l'équipe première de Dijon, c'est le genre d'opportunité qui ne se présente pas tous les quatre matins. C'est une véritable marque de confiance, malgré mon inexpérience à ce poste de numéro un. J'ai naturellement accepté. Rudi Garcia m'avait proposé de poursuivre avec lui. Je lui avais répondu : "Pourquoi pas". Puis, le challenge dijonnais s'est présenté. Alors, par politesse, j'ai quand même téléphoné à Rudi. Il m'a dit : "Tu es fou. Fonce ! De toute manière, cela ne nous empêchera pas de collaborer à nouveau par la suite, qui sait." On est restés en contact. Avec Rudi, ça restera toujours une relation très particulière : il m'a fait grandir en tant que joueur, puis comme entraîneur.

Moi qui n'avais jamais quitté le cocon dijonnais, j'ai vécu un autre mode de fonctionnement et une expérience extrêmement riche à Marseille. À l'OM, j'étais comme un buvard : j'ai absorbé tout ce que je pouvais. Dans une telle institution, on est dans le domaine du pointu en termes de travail et d'expérience. J'ai pris des infos sur tout. Notamment sur la gestion des joueurs internationaux et de niveau européen. Alors, certes, la gestion d'un effectif est différente dans un club comme Dijon, mais à l'OM, les joueurs restent de bons mecs. La relation était basée sur une vraie collaboration. J'ai ainsi beaucoup appris des échanges avec eux.

De toute façon, même s'il s'agissait de joueurs de très haut niveau, ça restait une relation entre entraîneur et entraînés. D'ailleurs, durant toute cette saison passée à l'OM, je me suis nourri de ce rapport, du retour des joueurs et, évidemment, du management de Rudi Garcia, dont je m'inspire. Plus généralement, j'ai aimé, aussi, la ferveur des Marseillais. Cela m'a marqué, même si la saison n'a pas été très heureuse. En vivant tout ça de l'intérieur, je mesure la chance des joueurs olympiens d'évoluer devant un tel public et dans un tel stade.

À l'OM, j'ai pu évaluer ce que pouvait être un club d'une autre dimension avec des objectifs forcément plus ambitieux. Mais en revenant dans une structure comme celle du DFCO, je ne boude pas mon plaisir, car ici, on sait pertinemment que la réussite dépend en premier lieu de la symbiose de tous les secteurs. C'est vrai à tous les niveaux, mais davantage encore à Dijon. Je goûte à la chance d'être aux commandes d'une équipe de Ligue 1. Alors, j'essaie de tout mettre en oeuvre pour préparer au mieux cette saison." Avec un objectif clair et net : "Mon président m'a demandé de nous maintenir le plus rapidement possible. Je suppose que c'est juste avant la case barrages et ça nous suffira."

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